3- Premier jour

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L'air frais ébouriffa mon pelage. La brise d'automne me fit frémir, la mauvaise saison approchait. Dans la tanière des apprentis, Nuage dor et Nuage de foudre dormaient. Nuage d'érable et Nuage de myosotis une jeune renarde aux yeux myosotis, comme l'indiquait son nom, était partis en patrouille. Je m'étira et sortis de ma tanière, somnolant. Je me dirigea vers la pile de gibier, quand Plume blanche m'interpella :

- Tu t'es lever bien tôt pour ton premier jour d'entraînement.
Me sourie t'elle, affectueusement.

J'avais de la chance de l'avoir comme mentor ! Même si je suis depuis plusieurs lunes au Clan, pour certaines personnes je reste une renarde solitaire. Pour eux, je n'ai pas un "sang pur". J'avais peur de tomber sur un guerrier qui m'aurai peut être méprisé...Un peu comme Nuage d'érable.

-Oui, j'ai hâte de m'entraîner ! Par quoi allons nous commencer ? Le combat ? La chasse ?
Je sautillai partout, ma fatigue c'étant envolé, comme emporter par la brise.

-Aujourd'hui j'avais plutôt prévue de te montrer le territoire. Il est assez vaste, et si nous ne voulons pas revenir trop tard, nous devrions partir maintenant. Dépêche toi de déjeuné, je vais prévenir Ombre Vagabonde de notre départ.

Elle partit vers l'entrée principale du camps. En effet, l'entrée la plus praticable se trouvait derrière le promontoire. Le camps étant en hauteur, seuls quelques passages pouvaient être emprunté. Il était ainsi beaucoup plus facile à défendre, sachant que les ennemis pouvaient être aperçue de loins.

Je m'approcha de la pile de gibier, choisissant un campagnol, quand une voix retentit dans mon dos :

-Excellent choix ! Moi aussi je préfère les rongeurs, plutôt que les oiseaux. Avec toutes leurs plumes, c'est pratiquement imangeable ! Je ne comprend pas ceux qui les apprécies. Mais bon...chacun ces goûts ! S'exclame une renarde.

Je me retournai, le campagnol dans ma geule. En face de moi était Nuage de Myosotis. Malgré son air amical, elle gardait une certaine fatigue. En effet, ses yeux semblaient plus refermée qu'à leurs habitude.

Je posa mon rongeur au sol avant de lui répondre.
- Salut Nuage de myosotis ! Tu en veux ?

Hésitante, elle finit par me répondre, secouent négativement la tête.
- Non merci, je préfère allez dormir. C'est dur de se lever pour la patrouille de l'aube ! Tu verras quand se seras ton tours. Allez à plus tard.

Elle bailla a s'en décrocher la mâchoire, avant de se diriger vers notre tanière. Je me dépêcha d'avaler mon campagnol, avant de me lécher les babines. Plume blanche revenut vers moi, et m'indiqua de la suivre.
On sortit ensemble du camp. De la haut, on pouvait voir le territoire, et bien plus encore. Au loin, les plaines luxuriantes se profilaient jusqu'à arriver à une autre montagne, semblable à la notre mais beaucoup plus petite. Y avait-il d'autres renards, habitant ces terres ?
Je vis que Plume Blanche venait de commencer a descendre. Je me précipita vers elle, mais, même si la pente était moins raide que les autres, elle était glissante. Ma patte avant heurta une pierre. Tout mon corps suivit. Je sortis ainsi pour la première fois de ma vie du camps en tant que novice. Arriver en bas, je réussi à arrêté ma chute en m'agrippant au sol, à la force de mes griffes. Plume blanche accouru, une mine inquiète sur le visage.

- Rien de casser ? Tu veux que j'aille chercher Plume de jais ?
Me demanda telle, en reniflant mes plaies.

Je me relevais tant bien que mal. J'avais quelques légères coupures, mais principalement des égratinures.
Après avoir convaincu ma mère de continuer mon premier jour d'entraînement, on partit au Nord Ouest. Je n'avais jamais remarqué, mais le camps était entourés de forêt, et la montagne s'élevait assez haut.
Mon mentor m'expliqua comment marqués les frontières. Plus on avançait, plus le sol se fesait doux. De petits grains dorés parsemait le sol, à certains endroits, quand soudain la forêt laissa place à un grand espace découvert. Il n'y avait plus d'herbe, seul les grains dorés recouvraient le sol. Une odeur âcre d'eau salée me fit froncer le museau. Au loin, une vaste étendue d'eau s'étendait à perte de vue. Aucune terre ne s'élevait derrière. On aurait dit...Le bout du monde.

Une plume au cœur de neige Where stories live. Discover now