PARTIE DEUX - chapitre 1

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Ce chapitre sert de transition, il n' est vraiment pas super, désolé .

***

Alésia tenait la baguette de sa main droite. 31,6 centimètres, bois de sureau et plume de Phénix, excellente pour les sorts. Puissante.

Elle regardait Tom Jedusor d' un œil remplit de haine. On pouvait apercevoir dans ses yeux un mélange d' amertume, de tristesse et détermination.

Elle ne voulait pas se trouver ici. Elle ne voulait pas le tuer, quelque chose qu' elle ignorait faisait surface, l' empêchant de prononcer le moindre mot. Soupirant, les larmes aux yeux, pour la première fois de sa vie, elle abaissa sa baguette, d' un geste lent. Elle sanglota:

- Je ne peux pas.

Puis, elle leva les yeux remplis de larmes, et hurla, comme pour se rendre à une évidence particulièrement douloureuse :

- Je ne peux pas !

Elle s' agenouilla sur le sol, ses mains couvrant ses yeux. Pour la première fois de sa vie, Alésia Cole était faible.

Tom Jedusor, lui, n' était nullement touché par le spectacle se déroulant sous se yeux, et, en une seconde, il sortit sa baguette. Avec un sourire perfide et sarcastique, il dit d' une voix où pointait l' amusement :

- Je ne te savais pas aussi faible, Morrigan.

Il commença à tourner lentement autour d' elle :

- Tu ne mérites pas d' être dans la Maison du noble Serpentard, cracha-t-il, Alésia allongée sur le sol, pleurant toutes les larmes de son corps.

- Je vais t' éliminer reprit-il, mais, d' abord, explique-moi ce que tu fais ici.

Alésia le fixa. Elle ne dit mot, sa peau diaphane ressortant dans la lumière verdâtre des toilettes.

Énervé, le Prince Serpentards pointa sa baguette sur son cou.

- Que-fais-tu-ici ?, éructa-t-il.

Elle reprit ses esprits, et, toujours sans rien dire, elle se leva, époussetant sa robe de sorcier.

Elle le regarda; penchant légèrement la tête. Puis, voyant que la baguette touchait toujours son cou, elle se décida à parler :

- Je voulais savoir qui interférait entre moi et le Basilic. Qui volait ma place.

Pendant un instant, Tom resta bouche-bée, les yeux perdus dans le vide, l' information se frayant un passage sans son cerveau.

Ce moment d' inattention suffit à Alésia qui récupéra sa baguette laissée au sol.

Ils s' écartèrent l' un de l' autre, se fixant en chien de faïence. Puis, la Verte et Argent souffla :

- Ça ne sert à rien. Au revoir, Tom.

Et elle s' éclipsa.

***

La Grande Salle était bruyante, comme d' habitude. Et, encore comme d' habitude, Alésia était seule à sa table. James Nott la rejoignit, comme d' habitude, c' est lui qui engagea la conversation, tout en mastiquant son habituel toast couvert de confiture d' abricot. Sauf que ce n' était pas un matin habituel.

Le Prince des Serpentards arriva seul, captant l' attention de toute la Grande Salle. Il s' éclaircit la voix, et un sourire narquois vint se dessiner sur ses lèvres.

- Je sais ce qu' est la Bête. Et je sais qui l' a libéré.

Tout le monde le regardait avec intérêt, sauf Alésia, trop occupée à croquer dans sa pomme.

Il continua, le silence s' étant fait dans la salle.

- C' est Hagrid. Rubeus Hagrid, de la Maison Gryffondor.

Dumbledore se leva, et demanda, les sourcils froncés :

- Avez-vous des preuves, Tom ?

- Oui, dit-il avec un sourire vainqueur. Il a dans sa chambre un élevage d' araignées extrêmement dangereuses. Il vous le confirmera.

Slughorn se leva, et sourit :

- Eh bien, Tom, vous nous avez encore une fois prouvé votre loyauté, intelligence et générosité. Merci.

LA NUIT JE MENS - Sans IdylleWhere stories live. Discover now