10. Peur

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La semaine était passée tranquillement. La fin des examens annonça aussi celui de l'hiver. Le stresse des examens avait disparu ne nous laissant que la fatigue écrasante qui nous faisait traîner les pattes.

Le fait que toute activité surnaturelle avait cessé soulageait les loups, ça nous enlevait un poids, du moins ça lallégeait.

Pour moi, 3 longues semaines de vacances offertes, sans Lézard-garou, ni meurtres, ni maître sociopathe ou même sans... Enfin vous avez compris : aucun incident n'avait eu lieu, tout était calme et cela commençait à m'inquiéter.

Je gardais mes doutes pour moi, je devais protéger ma... Je stoppais ma phrase et la rectifia pour moi même. LA meute. Je devais protéger la meute. Quoi qu'il en soit ils étaient à bout de force, ces dernières semaine, plutôt depuis le début des ennuis, nous dormions peu et mal pour ma part. Entre les révisions, les recherches et les entraînement nous ne savions plus où donner de la tête, nous étions épuisés voilà tout.

Je savais aussi qu'ils redoutaient tous plus ou moins ce qui allait ce passer, ce que je pourrais faire et ce qu'ils devront sûrement faire pour m'arrêter. Ces temps-ci l'odeur de lanxiété ne chatouillais que trop mon odorat.. Reptilien ? Je ne savais pas pourquoi, en n'étant qu'un Kanima à mes heures perdues, je pouvais sentir toute ses choses, en dehors de mes transformations incontrôlées mes pouvoirs étaient très faibles, mais malgré tout je sentais leurs émotions.

Je rangeais tout mes songes dans un coin de mon cerveau quand je senti la main de Schalom sur mon épaule, ce qui me fit grimacer, elle était encore douloureuse. Il s'assit en face de moi, me sourit et commença la discussion.

- Salut. Dit-il d'une voix douce

- Hey. Je lui rend son sourire avant de continuer. Soline et les deux garçons sont partis marcher, ils viennent de partir. Moi j'ai préféré rester pour.. Je marquais un temps d'hésitation en voyant Schalom loucher sur mon livre, je refermais le manuel de mythologie pour le fourrer dans mon sac et repris. Pour travailler un peu.

- Hum... Je vois

- Tu sais tu as encore le temps de les rattraper, ils sont sûrement dans le bois.

- Non. De toute façon c'est à toi que je voulais parler. J'insistais à nouveau lui disant de rejoindre les autres dans les bois, il me lança un refus de la tête et renouvela son sourire. Visiblement rien ne le ferais bouger alors je ne dis plus rien le laissant parler. Je voulais m'excuser de mes agissements récents envers toi, aussi envers les autres mais je voulais d'abord t'en parler seul à seule, je ne savais pas vraiment comment gérer la situation, je suis peut-être le démon loups, mais cette meute là j'en ai besoin.

- Je comprend, et je ne t'en veux pas. Ne le prend pas mal mais même avant la morsure je sentais ton anxiété émaner de ton corps, pour te dire à quel point ton niveau est haut. Ricanais-je. C'était vrai je ne lui en voulais plus, après avoir réfléchis des heures durant j'ai compris une chose, c'est que la colère naît de la peur et la peur mène à faire ou dire d'horribles choses. Il me sourit, je l'avais enfin retrouvé.

Le soir même, allongée dans mon lit, je venais de finir de travailler. Je m'étirais en réalisant qu'en fait le stresse des examens n'avait pas disparu, il avait seulement laisser place à la peur.

Histoire de réptileDonde viven las historias. Descúbrelo ahora