Aepete en amerique

premier jour de vie commune

Point de vue de Pete.

Je m'éveille doucement, laissant mes yeux s'attarder sur la forme paisible à mes côtés. Mon regard se pose sur mon magnifique prince, encore captivé par le sommeil, et instinctivement, je le serre tendrement dans mes bras, tentant de le réveiller de cette douce torpeur.

Un léger sourire flotte sur ses lèvres alors que je me lève avec précaution. Ma détermination à l'extraire de son sommeil se transforme en une décision d'action. Je me dirige vers la cuisine pour entamer la préparation du petit déjeuner, sentant les effluves appétissantes des œufs brouillés se diffuser dans l'appartement.

Dans un mouvement fluide, je me retourne, une poêle à la main, pour découvrir Ae debout dans l'encadrement de la porte, un large sourire éclairant son visage. Il s'approche de moi sans attendre, capturant mes lèvres dans un baiser plein de tendresse et d'affection.

Un instant, il se recule légèrement, glisse doucement les mains sous les miennes, saisissant le plateau du petit déjeuner que je préparais avec soin. Il dépose le plateau sur la table, puis reprend notre baiser, d'abord en douceur, une étreinte matinale pour éveiller nos sens. Peu à peu, nos lèvres se rejoignent dans une étreinte plus passionnée, une fusion d'intimité et d'amour.

Malgré l'envie qui brûle en moi, je réalise que nous devons nous préparer pour la journée à l'université. Doucement, avec une affection infinie, je me détache de lui. Nos regards se croisent, et je le pousse délicatement pour que nous puissions accomplir nos obligations du jour.

Lorsque nous sommes prêts, nous partons main dans la main, initiant ce premier jour de vie commune. Cependant, Pete retire sa main de la mienne, et je tourne la tête pour chercher une explication. "Notre mariage est secret, personne ne doit le savoir, alors autant ne pas le montrer en se tenant la main," dit-il, justifiant son geste.

Je prends un moment pour réfléchir, puis lui rappelle que nos amis communs sont au courant de notre mariage secret. "Devant eux, nous nous tiendrons la main," je réplique avec un sourire malicieux. Un échange léger, teinté d'humour, qui se termine par un rire partagé, scellant notre accord.

En route pour l'université, nos discussions donnent le rythme à notre marche. À l'arrivée, nous nous dirigeons vers nos cours respectifs, mais chaque heure passée sans lui me rappelle son absence. Mes pensées se perdent entre les souvenirs du mariage magnifique de la veille et les moments intimes partagés dans la nuit qui a suivi.

À la pause déjeuner, je rejoins Ae et nos amis communs. Lorsque nous nous installons pour manger, je suis momentanément indécis quant à ma place. Finalement, je m'assois en face d'Ae, observant ses yeux marron profonds, ses cheveux noirs sans le moindre épi. La question de l'épi capillaire m'intrigue, une interrogation que je compte bien lui poser plus tard.

Mon espièglerie me pousse à effleurer subtilement son pied sous la table. Son regard complice et son sourire en coin indiquent sa compréhension, mais il résiste avec un léger balancement de tête. Son jeu m'invite à persévérer, jusqu'à ce qu'il détourne la tête, me signifiant que nous devons conserver notre retenue en public.

Les cours reprennent, et cette fois, nous avons le privilège de passer deux heures ensemble. Je choisis de m'asseoir à ses côtés, nous permettant de discuter à voix basse sans éveiller les soupçons du professeur. La fin de la journée arrive, et en rentrant chez nous, nous déposons nos affaires dans le salon.

Face à Ae, je ne retiens plus mes désirs. Nos yeux se rencontrent, et d'une voix claire, je lui exprime : "Je n'en peux plus de résister..." Dans un accord tacite, nous nous dirigeons vers notre chambre, prêts à explorer les promesses de notre vie commune avec passion et affection.