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J'L'AURAI BIEN TAPÉ cet abruti. Mais je savais que même si Azalée n'était plus là, elle trouverait le moyen de me le faire payer.
Mais l'entendre parler aux gens, et dire à quel point elle lui manquait, ça m'était insupportable. Oui, il était son copain. Mais j'étais bien plus que ça. J'étais son âme sœur.
Puis en plus, tout le monde venait le voir, le prenait dans ses bras, le réconfortait. Et moi ? Je suis redevenu invisible. Comme avant qu'Azalée arrive dans nos vies.
J'étais redevenu le garçon paumé au fond de la classe. Celui qui dessinait au lieu de prendre ses cours. Celui qui, par pure provocation, roulait ses joints, cinq minutes avant la récré. Celui qui se cachait derrière ses pulls trop grand et sa veste en jean bien abîmée.
Azalée elle m'avait remarqué. De toute façon, elle était ainsi. Elle aimait tout ce que personne n'aimait. Elle m'aimait moi. Et ça valait tout l'or du monde.
