Juste un regard.

09.

C'est pas que j'aime pas les gens, c'est que c'est plus facile de les détester.

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A b b e s

Je l'avais vu entrer dans le grec mais vue que j'étais avec des potes je comptais pas trop la calculer, en plus de ça elle ne m'avait pas vue.
Un moment tout le grec a arrêté de parler quand Amran, un vieux gars de la cité a commencé à lui mettre des pressions, j'ai froncé les sourcils et je l'ai regardée partir.

Un moment ça devait chaud entre eux, j'allais intervenir puis il lui a mit une baffe, tout le grec à attendu wAllah on est tous sorti et Idriss en premier.

Idriss : Eh mais t'es un bz dans ta tête toi?! - il l'attrape par le col - depuis quand tu tapes des femmes hein?! Depuis quand on lève la main sur une femme?!

Amran c'était le petit frère jumeau d'Idriss mais ils s'entendaient vraiment pas, wAllah c'était pire que des ennemis.

Amran : Je fais ce que je veux, elle croit j'suis pd. Attend un peu.

Il s'est dégagé de Idriss et a réussi un mettre un coup de poing à Kennedy, il a voulu en mettre un deuxième mais j'ai réussi à l'arrêter.

Moi : J'te conseille même pas de continuer à la toucher, wAllah taper une meuf.. T'a même pas honte.

Il est parti avec Idriss puis j'me suis retournée vers Kennedy qui se tenait l'œil.

Moi : Viens avec moi, j'te passe une poche de glace et ensuite j'te raccompagne chez moi.

Elle m'a suivit sans dire un mot puis on est rentrée, Yanis était allez dormir chez son pote donc là
maison était vide. Elle s'est assis sur le canapé et je lui ai donné la poche de glace pour que son œil dégonfle.

Moi : J'pense que tu sera un peu amoché - grimace - Il t'a pas louper, t'aura un œil au bord noir je penses.

Kennedy : - soupire - Ohlolo, quand je vais arrivé au boulot ça fera même pas sérieux.

Moi : Tu travaille où?

Kennedy : J'suis avocate.

Moi : Psartek. - me mord la lèvre - Pourquoi vous vous êtes embrouillé ?

Kennedy : Parce que il n'aimait pas la façon dont j'étais habillé, le truc c'est qu'il n'a pas enfin, plus son mot à dire sur ça donc je lui ai rentrée dedans et comme tu a pu le voir ça ne lui a pas plus.

Moi : Je supportes pas les mecs comme ça wAllah, tu viens tu frappes une meuf j'te jure faut être con pour faire ça.

Kennedy : C'est pas grave - souris - Bref sinon ça va le trompeur ?

Moi : Pardon ? - fronce les sourcils - Le trompeur ?

Kennedy : Ce sont les dires d'Amel, hier elle est venu chez moi en pleurant me dire ca.

Moi : - rit ironiquement - Mais wAllah c'est l'hôpital qui se fout d'la charité, tu sais elle fait quoi dans la vie ta copine la ?

Kennedy : Ben elle travaille à Foot Locker. - fronce les sourcils -

Moi : Okay, met ta veste je t'emmène quelques part.

Elle a pas riposté et m'a suivis, quand j'étais dans le hall de mon bâtiment j'ai croisé certain gars, je leurs ai dis bonjour puis je suis allez vers mon Audi.

Une fois dedans j'ai roulé jusqu'au
Bois de Boulogne, elle sera très surprise.

Kennedy : On va où?

Moi : Tu verras bien.

Kennedy : Hm.. Et tu travailles où toi?

Moi : À foot locker aussi, c'est là où j'ai rencontré ta pote là. De base c'était une nouvelle et je devais la former et ensuite on a sympathisé.

Kennedy elle a commencé à rire, j'ai froncés les sourcils. Chelou elle.

Moi : - ris - T'es chelou toi, pourquoi tu rigoles wesh ?

Kennedy : T'es sur ce que que tu dis ?

Moi : wAllah c'est vrai.

Kennedy : Elle m'a dit que tu travaillais dans un Gucci à Paris ensuite que vous vous êtes rencontré sur les champs et que t'es venu lui demander son snap.

wAllah j'ai rigolé, égarée votre pote.

Moi : Mais elle est vraiment malade cette meuf, c'est un truc de ouf.

Kennedy : - ris - Attend que je racontes tout ça à Hannah.

On a continué à rire puis on est arrivé à destination, Kennedy ne comprenait pas pourquoi je l'emmenais voir des putes mais si elle savait qu'on allait voir sa pote.

Moi : Aaaah, nous sommes arrivés. - ris - Regarde pas ma fenêtre.

Elle a regardé puis a ouvert grand ses yeux.

Kennedy : Oh la.. Oh putain. -Ouvre grand les yeux - Je vais filmer.

Elle a filmé puis a envoyé à Hannah, j'ai pas plus parler et j'ai commencé à rouler vers chez elle.

Moi : Voilà pourquoi on se parle plus, je l'ai pas tromper c'est juste une putain de pute. Elle donne son cul à qui le veut, flemme wAllah.

Kennedy : Je suis choquée, j'ai vraiment pas de mot. Bref, je réglerai ça avec elle.

Je l'ai déposé chez elle, je lui ai redemander son snap mais elle a encore fait le désiré puis moi je suis allez direction chez Idriss.. Ahlala, quelle soirée.

Idriss - Malien, 23 ans.