L'académie des Merveilles accueille, chaque années, les enfants de personnages de contes féeriques en son sein. Et cette année, le nouveau, fils de Blanche Neige, va changer le cours de son destin.
Êtes-vous prêt à découvrir le côté sombre de nos co...
Ses oreilles bourdonnaient. Fort. Si fort qu'il n'entendait absolument plus rien. Et les secousses qui parsemaient son corps, l'empêchaient de se concentrer. Il ne devait pas baisser sa garde sinon... Sinon il allait se faire tuer.
Lui qui s'était toujours pensé en sécurité entre les quatre murs de cette école, il s'était fort bien trompé. Depuis déjà quelques nuits, une étrange créature sortait des terres et venait attaquer des élèves. Et pas n'importe lesquelles. Cette bête ne voulait dévorer que ceux dont la destinée était sombre.
Quand Jeno était parti se plaindre auprès du directeur Perrault, il lui avait simplement répondu qu'il avait beaucoup d'imagination et qu'il ferait mieux de retourner à ses quartiers. Et quand il avait parlé de ce problème au conseiller Grimm, il lui avait sorti exactement la même chose.
C'était... Curieux.
Toutefois, il n'avait plus le temps de ressasser le passé car un cri venait de déchirer les cieux et l'héritier Black se sentait plus en danger que jamais. Cette soirée allait donc être sa dernière?
Non, il ne le voulait pas.
– Taeyong, viens à mon secours, chuchota-t-il contre son amulette.
Il ne voulait pas parler fort, cela risquerait de démasquer sa position et il n'avait clairement pas besoin de se faire remarquer.
– S'il te plaît..., continua-t-il presque au bord des larmes.
À la maison. Il désirait rentrer à la maison. Retrouver sa mère, jadis emprisonné par Blanche Neige, à cause de sa stupide destinée. Il souhaitait la voir car elle seule pouvait le réconforter et le protéger.
– Sa majesté, je suis là.
– Taeyong...
Et il s'évanouit. Ne pouvant plus tenir sur ses deux jambes et n'ayant plus la force de se battre mentalement.
•••
Un timbre. Une voix. Qui vibre et qui chante. Les oiseaux l'accompagnant dans sa musique, une note en falsetto, une autre en soprano et Jeno se réveilla dans cette symphonie trop merveilleuse pour ses oreilles sensibles.
– Dis, tu peux la fermer? Lança-t-il d'une voix pâteuse, sans se rendre compte que quelque chose n'allait pas.
Car oui, un truc clochait.
Depuis quand quelqu'un était dans sa chambre à chantonner ainsi? Si cela avait été Taeyong, il n'aurait pas pris la peine de se donner en concert avec les oiseaux du jardin. Et encore moi près de son prince.
Jeno ouvrit donc les yeux, trop rapidement, pour voir qui était l'intrus dans sa pièce de vie. Et aussitôt les paupières décollées, il croisa le regard doré de son vis-à-vis. Un regard qu'il ne connaissait pas.
– T'es qui toi?
Un blanc prit place. Jaemin n'osait pas répondre. Son familier lui avait dit qu'il n'aurait pas à faire à l'empoisonneur, pourtant la nuit même, il le vit. Mais lorsqu'il était endormi, il semblait si fragile que le pâle n'avait pas eu peur.
Ce qui n'était plus le cas. Les yeux bleus glacés du prince Black l'avait congelé de l'intérieur et aucun son ne souhaitait s'échapper de sa gorge.
– Tu vas répondre, oui ou non?
– Je..., il paniqua, À l'aide! Jaehyun! Il s'est réveillé, je vais mourir!
– Mais qu'est-ce que...
Le chollima apparut et vit son maître apeuré et tremblant sur son lit. Il arqua un sourcil et se tourna vers le noiraud.
– Que lui avez-vous fait?
– Absolument rien. Je lui demandais seulement son prénom. Mais vu la mauviette qu'il est, je me demande si ça en vaut la peine de connaitre son identité.
Jaehyun soupira face à cette insolence.
– C'est votre colocataire attitré, Jaemin Snow. Le fils de Blanche Neige et l'héritier du trône. Au même titre que vous.
Alors ce garçon était celui dont la mère avait gâché la vie de la sienne? C'était lui qu'il allait devoir empoisonner un moment dans l'histoire? C'était lui qui allait lui voler le titre de roi juste pour avoir sa fin heureuse?
– Je vois, dit simplement l'ébène, je demanderais à changer de chambre. Je préfère encore dormir avec un de ses nains plutôt que de rester avec lui. D'ailleurs toi là, il pointa le cheval ailé de son index, arrête de te taper mon familier. Il n'est jamais là quand j'ai besoin de lui et je suis certain que tu es en parti fautif.
Sur ces paroles crues, il quitta la pièce, énervé.
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NDA:
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Voici comment j'imagine Jaemin et Jeno dans la fiction.