La professeur de mon cœur

Chapitre 24: Fini ?

C: Toni je...
T: CHERYL ATTENTION !

Ma belle rouquine avait juste eu le temps de freiné avant de rentrer dans deux voitures noires qui nous barrait la route. Quand les 5 occupants de chaque voiture sortirent nous savions déjà que nous avions affaires au Ghoulies...

T: On dirait que Malachaï a bien prévue son coup...
C: Faut croire qu'il est pas si con que ça !?

Les 10 Ghoulies commencèrent à sortirent leur armes et nous savions que rester dans notre voiture ne servirait à rien. Il fallait sortir et se battre tant que nous le pouvions ! Fort heureusement pour nous, Fp avais laissé dans la boîte à gants deux revolver nous permettant ainsi de nous défendre. Nous savions que le peu de charge qu'ils contenaient ne suffirait pas à tuer tout « l'armada » qui ne tarderaient pas à arrivé mais elle suffirait à abattre ses dix Ghoulies. Cheryl posa alors sa main sur la mienne et nous plongeâmes nos regard l'un dans l'autre...

C: À la vie...
T: À la mort...

C'est ainsi que nous sortîmes chacunes d'un côté, tirant à flot, essayant de ne pas rater un seul des dix Ghoulies. Les balles avaient « plût », si bien qu'il ne nous en rester aucune, mais au sol gisaient le corps des dix Ghoulies. Les autres voitures arrivaient déjà et cette fois ce n'était pas dix mais 80 Ghoulies qui s'opposaient à nous. A nos côtés, deux corps de Ghoulies gisaient et par chance, ceux-ci avait des armes parfaites pour nous. Cheryl avait pris possession de l'arc et moi des couteaux Karambit, chacune ayant déjà manié ses armes par le passé, nous devions nous en sortir. Côte à côte, en position d'attaque, nos armes pointés vers les Ghoulies, nous étions prêtes pour le combat final...

C: Je l'accepte !
T: Accepter quoi ?!
C: J'accepte de devenir ta femme et de faire de toi la fille la plus heureuse du monde !

T: Tu fais déjà de moi la femme la plus heureuse du monde...
M: GHOULIES, JE VEUX LA TÊTE DE CES DEUX GARCES !

Le combat commença ! Je m'occupait des Ghoulies au corps à corps pour éviter qu'il n'approche Cheryl qui se chargeait d'éliminer à distance tout ceux que je ne pouvais pas voir ou qui tentait de me mettre des coups en traître. Le sang giclait en même temps que mes lames « volaient », Cheryl tirait plus vite que son ombre et m'avait mainte fois évité une fin tragique. Après ce qui m'avait parut une éternité, le dernier Ghoulies s'écroula inerte sous ma lame ensanglantée et ne restait plus que Malachaï...

T: À nous deux...
M: Tant de mort pour une seule et même personne...Tu avais juste à me donner Cheryl et rien de tout ça ne serait arrivé !
T: Moi vivante, tu ne toucheras pas a un seul des cheveux de ma femme...

Cheryl savait que je voulais régler mon cas seul à seul avec Malachaï mais cela ne l'empêchait pas de restait en position de tire, prêt à dégainer sa flèche au cas où Malachaï prendrai l'avantage. Les coups s'enchaînaient, certains m'avantageant, d'autre l'avantageant lui, mais fourbe comme il était, Malachaï n'avait pas eu de mal à prendre l'avantage en appuyant sur ma blessure à l'épaule. Ma blessure s'était remise à saigner, signe qu'il l'avait réouverte et en plus cela faisait un mal de chien. Mais la défaite ne m'étais pas autorisée ! Qui protégerait Cheryl si je mourrais ?! Je rassembla donc toute mes forces pour me relevé mais à peine debout, Malachaï m'assena un poing en pleine face, me faisant m'écrouler à terre. Mon regard se dirigea vers ma belle rouquine, sa vision étant la seule chose que je voulais voir avant que mes yeux ne se ferment à tout jamais...

Elle était prête à tirer mais oserais t'elle tuer un homme une deuxième fois ?! Le meurtre de son frère l'avait déjà détruite, était-elle prête à reprendre le risque ? Je voulais croire qu'elle l'était, après tout Malachaï n'était qu'un ennemi ! Mais au fond, ne voulais-je seulement pas me persuader que la mort ne m'attendait pas au « bout de se chemin » ?! Malachaï s'approcha de moi couteau en main et j'eu ma réponse...

Cheryl avait tiré ! Certes elle ne l'avait pas tuée mais ses quelques minutes de répit allait me suffire pour en finir avec lui. Je me releva tant bien que mal, repris possession de ma paire de couteau Karambit et me positionna face à un Malachaï à genoux...

T: Tu as voulu jouer...mais tu as perdu !

Mes deux lames se croisèrent sur sa gorge, la tranchant net. Malachaï s'écroula à terre, son corps inerte baignant dans son propre sang. Enfin les Ghoulies étaient vaincu, et avec Malachaï partait cette « épée de Damoclès » au dessus de nos têtes...

T: Et bien on dirait que Robin des Bois a du soucis à se faire...

Et c'est dans un dernier éclat de rire que nous reprîmes la route car si Malachaï et ses Ghoulies appartenaient désormais au passé, la police elle était toujours à nos trousses...