Chapitre 1

1.3K 65 33
                                    

J'entrais dans sa chambre, ne pensant pas à toquer et regarda le lit. Dedans dormait un garçon blond, ses yeux doré fermait. Je m'approcha plus près de lui et passa ma main gantée sur son visage.

- Colonel...

Je fus surpris d'entendre sa voix. Je le vis entrain de me fixer et je me sentis mal à l'aise.

- Pourquoi est ce que je suis ici ?

- Hum... bonjour Fullmetal.  Tu étais... comment dire... blessé...

- Je n'ai mal nul part.

- Ah... C'est bien.

Je le vis essayer de se lever, rejetant la couette.

- Fullmetal... Recouche toi. Et j'ai quelque question à te poser.

- Je ne sais pas pourquoi je suis ici, colonel.

- Ah... Quel est ton plus ancien souvenir ?

- Je me suis couché chez moi, seul, et je me réveille dans un lit d'hôpital.

- ... Donc tu ne te rappelle de rien ?

- De quoi pourrais je me souvenir, colonel ?

Je ne pouvais dire la vérité à Fullmetal, sinon il sera traumatisé. Et c'était merveilleux qu'il ne se rappelle de rien.

- De rien. Ne t'en fais pas.

- Colonel, où est Alphonse ?

Je ne pouvais pas. Même si il fallait mentir. Désolé, désolé...

- Il est partit à Xing.

- Sans moi ?

- Hum... Et bien oui.

- Colonel... Je suis fatigué...

Évidemment. Après ce qui lui était arrivé, c'était sûr qu'il serait dans cet état.

- Alors rendors toi.

- Vous restez ?

Non, non, non... Je ne peux pas... Je risque ma carrière, mon avenir, tout ! Non, non, non...

- Désolé Fullmetal, je ne peux pas. Le lieutenant m'attend au QG. Mais repose toi et je reviens dès que je le peux.

- Vous mentez colonel...

- ...

Il s'était rendormie, sa respiration était devenu lente et régulière. Il avait dit sa en s'endormant. Oui je mentais, mais pour son bien et le mien.
Je sortis de la chambre et un garde me prit brutalement par le bras. Je n'avais pas encore été jugé mais on me traiter comme un criminel.

- Pourrais-je revenir le voir ?

- Non.

Claire et concis. Quand je sortis, tous le monde me regardait avec mépris et haine. Je me sentais mal et une terrible envie de hurler que ce n'était pas de ma faute me démanger furieusement la gorge. On entra à l'intérieur de la prison et je fus enfermé dans une cellule. Les larmes menaçait de couler et je me décidai d'aller parler à la folle.

- Tu es aller voir ta victime ! Tu prévois de terminer ton travail et de le tuer ! Hein ! Hein ! Hein !

- Non, madame. Je n'ai jamais touché à lui.

- Il dise tous ça ! Tous ! Tous ! Tous ! Et même les esprits ! Hein ! Hein ! Hein !

- Les esprits ?

- Oui ! Oui ! Oui ! Ils sortent des corps pour aller hanter ceux qu'on aime ! D'ailleurs , c'est à cause de Lucie que je suis là !

- Lucie ?

- Oui ! Oui ! Oui ! C'est comme ça je l'ai appeler ! Parce que maintenant, je l'es pardonner ! C'est devenu mon amie ! Tous les soirs on se parle ! Essaye et tu verras !

Je soupirai devant le ridicule de la situation et continua à écouter ce qu'elle me disait.

- Ferme ! Ferme les yeux ! Écoute ton cœur ! Écoute !

Je fis ce qu'elle me demandait et me déconcentra du monde réelle. Je coupai les ponts avec tous ce qui m'entourai et je me mis à écouter ce qui il y avait à l'intérieur de mon corps. Le craquement des os de mes doigts, ma salive qui coulait dans ma gorge, les battements de mon cœur, et une voix.

Elle était douce et calme. Elle me relaxait plus qu'autre chose et me mît à n'écouter rien que ça.

- Enfin, depuis le temps que j'attends pour te parler, Roy Mustang.

Dites moi la vérité Where stories live. Discover now