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Chapitre 5. Kris?
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«Elle veut tirer sur mon cœur, mais elle a pas le permis d'port d'armes...»

ADRIANA DESTER

Lundi 15 octobre, Los Angeles, 14h16.
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Molly - Un dîner avec Diva Longoria ?

- Étonnant hein.

Molly - Et Maïssa est amoureuse de Keyan ?

- Évident.

Molly - Dis, tu ne serais pas quelque peu intéressée par Kris Turner ? Dit-elle en prenant sa coupe de champagne.

- Nan, pourquoi ?

Nadjélicka - Tu portes son durag, tu sais pas ce que ça signifie ?

- Nah.

Molly - Moi il me plaît pas.

Nadjélicka - Moi non plus, être gentleman comme ça cache sûrement des choses.

Elles sont tellement méfiantes depuis Jayden, elles ne sont même plus rationnelles.

- Ah bon ? C'est pourtant vous qui supportez tout le temps toute mes idées !

Et même les plus foireuses.

Molly - Je sais pas... J'arrive pas à le sentir.

- Ah, dommage.

Nadjélicka - Tu vois elle a dit "dommage" en mode, ça l'attriste que l'on ne valide pas son Kris, c'est qu'elle l'aime bien !

Molly hoche la tête en plissant ses yeux vers moi.

- Quoi ? Mais nan ! Déjà que je n'arrive plus à éviter l'affaire Jayden.

Molly & Nadjé - QUOI ?

Elles croient être les seules à s'en rappeler ou quoi ?

- C'est bizarre hein.

Nadjélicka - T'es malade ! Ce gars est plus toxique que la chanson de Britney Spears, qu'est ce qu'il t'arrive ?

- J'en sais rien...

Nadjélicka - T'es folle, tu veux qu'il te viole, te frappe ou autre chose ?

- C'est bon, j'aurais du fermer ma gueule vous me saoulez !

J'ai pris mon sac et j'ai claqué la porte.
Je peux pas rien leur confier sans qu'elles me vexent.

Je me suis échappée de cet endroit pour retomber sur Kris Turner.

Le destin me force un peu trop la main ou c'est moi ?

Il m'a vu, quand il s'est aperçu que je portais son durag il a sourit.
Les dents toujours aussi blanches.
J'allais poursuive ma marche et descendre quand, j'ai loupé une marche.

Mon corps allait s'éclater contre le sol quand je me sens retenue.
J'entendis des rires étouffés.
En me reposant les hanches, Kris a pouffé de rire.

Heureusement que je suis noire parce que pour être rouge, j'étais rouge.
J'ai tapé son épaule.

- *rougit par honte* Arrête de rire !

Kris - *fou rire très bruyant* HAAAAAHAHAHAHAHAHA *fou rire* HAHAHAHAHAAAA

- J'aurais pu me casser le... Oh et puis damn.

[1]  «À lui.»  EN RÉÉCRITURE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant