-   Je suis ta pute?



Elle s'est mise à soupirer avant de ne finir par s'amuser de ma réponse. Ses lèvres naturellement dessinées criaient mon nom, elles quémandaient ma présence. Je me suis alors rapproché d'elle pour qu'elle puisse se trouver face à moi. Oui, j'ai été chercher ce que je voulais. J'ai attrapé son menton avec autorité et nos langues se sont passionnément retrouvées. Une pure réelle galoche qui donne envie d'aller beaucoup plus loin. Dans l'élan de notre échange salivaires, Rita s'est trouvée à califourchon. Mes mains sur ses fesses.




- T'attires qui comme ça?

- Je peux te retourner la même question.

- Toi c'est normal. Qui peut dire non au charme d'un type comme moi?
On est d'accord, personne! Mais moi, même avec ta dégaine de dealeuse de drogues j'ai envie de te... passons.

-    Attends, tu te prends pour qui toi au juste?

-   L'Alchimiste aka Jaffar, Jaf'
pour les intimes. Le seul et l'unique!

- Les chevilles aussi grosses que ton...

- Que mon sexe, je vais pas nier.

- J'allais dire que ton crâne mais
après c'est comme tu veux tu sais. Tiens,
tu peux me passer ton feu s'il te plaît?

-   C'est pas le moment de fumer là.

-   Ah bon, c'est bien toi qui dit ça?




J'ai dit que ce n'est pas le moment, pourquoi continue t-elle de débattre? Volontairement, je ne lui donne aucune réponse. Je m'accapare de son bassin et l'a fait pivoter à la renverse, elle se rattrape à l'aide de mon torse et finit par m'embrasser à nouveau. Quand je parle d'attirance, d'effet, ce ne sont pas des blagues. Cette petite conne me rend presque malade, je suis incapable d'y résister.

Elle prend les devants en ôtant son sweat à capuche noir, pour y laisser apparaître un léger débardeur blanc à zip, que je prends moi-même soin de descendre légèrement cette courte fermeture éclair. Sa poitrine voyait le jour, elle était d'ailleurs éclatante.

Ma bouche s'est alors perdue entre ses seins, pendant qu'elle caressait mon cuir chevelu. Je l'entends chuchoter mon prénom, sa voix suave éveille tous mes sens et c'est dans tous les sens que je veux la prendre. Son bas de jogging se frotte au mien, sur ce point nous sommes en accord, vêtu de la même manière.



-   Et dis-moi?

-   Oui?

-   Tu comptes dégager ce gros jogging?

-   Gâche pas tout l'Alchimiste.

-   Commence pas Catena!

- Tu veux jouer à ça?
dit-elle en relevant mon cou



Je l'ai poussé et la seconde d'après elle s'est jetée sur moi telle une hyène, j'ai trouvé ça sexy. Une chamaillerie dont j'ai rarement pu pratiquer cette action avec d'autres. Des vannes, des coups balancés de partout, dans la mesure du raisonnable bien sûr. Vient le moment où je décide de la porter jusqu'à la chambre et la foutre sur le pieux, sans aucune tendresse de ma part. La belle rit aux éclats.




- Ça me termine comment tu en as rien à branler, j'aurais grave pu m'ouvrir le crâne avec la tête de lit. Tu es au courant au moins?

- Je t'aurais emmener aux urgences.

l'alchimiste Where stories live. Discover now