Le Génocide du Camping

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[Histoire originalement crée pour un concours d'écriture]

Mon nom est Alice Ackman, dans ce livre, je vais vous raconter l'histoire qui a ôté la vie à mes quatre meilleurs amis. Nous étions partis à six faire du camping. À notre arrivée sur notre lieu de repos,les réactions de chacun étaient très variées :

«-On n'aurait pas pu prendre un endroit plus proche de la voiture ?»Dit Hamza, le baraqué du groupe.

Certes, physiquement il pourrait faire peur à tout le monde, mais, mentalement, c'était lui qui avait peur de tout le monde. Tout à coup, un cri se fit entendre. C'était Anne. Pour résumer cette personne, prenez tous les clichés sur la femme actuelle, rassemblez-les et vous avez Anne. Elle avait crié car un écureuil avait sauté sur sa tête :

«-Quelle mignonne petite créature !» Dit Thomas, l'intello du groupe.

Nous l'avions amené car il était le seul à savoir monter une tente.

«-Comment peux-tu aimer cette horreur ?!» Rétorqua Anne, effrayée.

Tout à coup, une jeune fille arriva par derrière Anne en lui susurrant à l'oreille :

«-On a peur des écureuils, petite Anne ?

-Alice ! C'est pas drôle !» Répondit Anne, d'un air nullement crédible.

Soudainement, une voix grave se fit entendre :

«Qui ose embêter ma petite amie ?! »

J'avalai ma salive. Je savais qui c'était. Notre «ami» Léopold, surnommé Léo, le petit ami d'Anne. Je ne l'appréciais pas du tout. Lui non plus, ne m'appréciait guère. Mon amie Marina, que j'ai oublié de présenter, me murmura cet unique mot :

«-Cours.»

Malgré ce conseil, je restai stoïque. Léopold, s'étant avancé vers moi,me disait ces quelques mots :

«-Tu as de la chance que je suis de bonne humeur, Ackman.»

Il nous appelait tous par nos noms de famille, sauf Anne. Après que nous-ou plutôt que Thomas ait fini de monter nos tentes, nous nous étions réunis autour du feu de camp (que Thomas avait aussi fait au passage). Il faisait très froid car la nuit était déjà tombée. À ce moment là, Marina eut la meilleure idée qu'elle n'ait jamais eu:

«-Et si on allait dormir ?» dit-elle, en baillant.

«-C'est la chose la plus logique que tu aies dite depuis que je te connais, Piercio.» rétorqua Léopold, avec un air taquin.

Léopold nous lançait toujours des piques, même dans les situations les moins adaptées. Nous avions trois tentes pour six personnes, nous séparer par deux était donc la meilleure idée. Je dormais avec Marina tandis que Anne dormait avec Léopold et Hamza avec Thomas.

Le lendemain, notre réveil fut brutal. Nous fûmes réveillés par un cri, mais ce n'était pas un cri féminin comme celui d'Anne, c'était un cri masculin légèrement efféminé. Marina reconnaissa directement à qui appartenait ce cri, c'était Thomas. Nous courions vers la tente de celui-ci. Voyant que Léopold et Anne étaient déjà sur les lieux, nous ralentissions. Des larmes perlaient sur les joues de Léopold, il avait l'air choqué. Je restais plantée là,stupéfaite alors que Marina se hâta vers Anne qui était en train de vomir derrière un arbre. Je pris mon courage à deux mains et regarda ce que Léopold fixait. Ce que je vis me traumatisa : Hamza, mort, dans un bain de sang avec une inscription sur le torse. Je fondis en larmes...Hamza...Non...Pourquoi toi ? Toi qui était si mignon...Si pure...Et oui...J'étais folle amoureuse de lui. Seule Marina était au courant.

OS en tous genres ! {Pas De Commandes} Where stories live. Discover now