Quand Élektra et Jared, deux personnes semblant se détester s'en vont à L.A pour leurs carrières pro, ils ne pensaient pas que ce serait l'élément déclencheur de tout une panoplie d'événements ; événement joyeux comme éléments malheureux.
On dit...
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une semaine plus tard...
Je me regarde une dernière fois dans le miroir accroché en face de moi et, pour la énième fois en une demie-heure, passe la main dans mes cheveux , malgré les protestations d'Élia, ma maquilleuse personnelle, et celles de ma coiffeuse, Sarah.
一 Pour la millième fois, Mademoiselle Élektra, arrêtez d'y toucher ! grogne Sarah en tapant sur ma main, excédée.
J'abdique, non sans souffler, ce qui réprime un rire de la part de Jared, installé à quelques mètres à ma droite. Je jette un coup d'oeil en sa direction, mais je regrette déjà de l'avoir fais, car maintenant j'ai des envies de meurtre. Pourquoi ? Sa maquilleuse essaie d'user de son charme sur Jared. Elle lui parle d'une voix mielleuse, et elle réajuste sans cesse son décolleté afin que l'on voit toujours plus ses seins apparents. Et ce qui m'énerve le plus, c'est qu'il entre dans son jeu, comme si je n'existais pas.
一 Ne t'inquiète pas, 'Lektra, t'es parfaite. Comme d'habitude ! il me lance avec un clin d'oeil, visiblement enjoué.
C'est ça, garde tes commentaires pour celle avec qui tu t'amuse depuis je ne sais combien de temps !
Sa maquilleuse – Abby, d'après le badge qu'elle porte – lui attrape brusquement le menton afin qu'il regarde à nouveau devant lui.
一 Ne bougez pas Monsieur McKartney, marmonne-t-elle en continuant de le maquiller, les sourcils froncés.
一 Non mais n'empêche que j'ai toujours pas compris le concept de maquiller un mec, déclare-t-il visiblement excédé. J'suis pas gay, putain !
Elle ose un petit sourire qui me donne envie de lui envoyer mon poing dans la figure. Pour son bien, il vaut mieux que je ne la regarde plus flirter avec lui. Je détourne donc le regard vers le miroir en face de moi, et mon propre reflet me fait presque peur. Mes pupilles sont dilatées, et j'ai les yeux brillant de colère. Je pense que si un regard pouvait tuer, ils seraient tout les deux morts. Mais aussi, quelle idée de draguer mon copain, alors que je ne suis à même pas quatre mètres ?
一 Désolée Jared, mais on n'a pas le choix, c'est comme ça ! réplique Élia en rigolant.
C'est bien la seule qui nous parle comme si nous étions amis, et c'est pas pour nous déplaire. Elle est la seule avec qui nous parlons tranquillement, comme de vieilles connaissances. Avec les autres, ça reste du formel. Néanmoins pour certaines c'est à revoir...
