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La nuit fut très longue, et le temps ne nous aidait pas, il fesait extrêmement chaud. Nous ne sommes plus qu'à quelques km de A'zaz. Une fois arrivé à la frontière, ce sera quitte ou double. Soit on passe, soit on se fait emprisonné. Mon père à et Jihed ont les faux papiers pour la turquie. Nous serions Albanais hihi.

Nous sommes arrivés, les hommes discutent avec l'homme de la frontière. Il n'a pas l'air trop sur de lui. Je pense que c'est la première fois et sûrement la dernière qu'il désobéit à ses fonctions. Mais il doit une fiere chandelle à mon père et Jihed. J'ai cru comprendre que lorsque sa petite sœur était malade, nos père l'ont soignée. Elle avait un problème cardiaque, et cette opération coûtait monstueusement chere, sa famille n'avait pas les moyens pour la sauvée. Toucher, mon père et Jihed l'ont opéré pour une sommes bien plus modeste. Et leur frère à donner sa parole d'honneur qu'il leur rendrais l'appareil.
Cette histoire est tellement touchante.
Enfin bref, la voix sèche et rauque de Yûuns me tire de mes pensées.

Yûuns : Dépêche toi. Ne fait pas attendre Médine.

Il avait bien insisté sur le Médine. Je ne comprends vraiment pas sa rancoeur envers lui, pourtant, avant lorsqu'il était simplement un ami de la famille, ces deux là s'entendait très bien. Enfin je ne vais pas m'attarder dessus, j'espère de tout mon coeur que ça lui passera.
Le douanier nous explique :

Douanier : Vous vous présenterez devant moi comme un voyageur lambda, je vous demanderai vos papiers, et vous passerai. Ayez l'air joyeux. Voici 2 voitures pour chaques familles. Toi Jihed, vous viendrai en 1er et toi Houssam tu suiveras. Laissez une distance de 5min minimum pour pas que ça ne parrai-ce louche. Que dieu vous préserve mes frères.

Baba : Merci infiniment Sayid, que Dieu t'accord havre de paix.

Ils se saluent et reprennent leurs poste. Nous attendons 20min après que Sayid le Douanier est pris poste. La famille de Jihed passe sans problème. Le 2e douaniers n'y prête pas attention. À notre tour. Nous avons biens pris la précaution d'attendre 10minutes.

Sayid : Bonjour Monsieur, papier du vehicule et d'identité. *verifiant les papiers puis le coffre* c'est bon vous pouvez y allez.

Baba : Merci, aure...

?* : Stop, Sayid laisse moi vérifier.

Le stress me monte. Oh mon dieu. Et si il se rends compte que les papiers sont faux ?! C'est la misère, ils nous vendraient aux marchée aux esclaves où d'autres nous achèteraient, nous violeraient et nous turaient sûrement. Non! Ce n'est pas possible! pas maintenant.

Le douanier inspecte les documents et notre voiture. Il n'a aucune réaction. Son regard se pose sur moi. Il est insistant et plutôt déplacé.

Douanier : Vous ! Descendez !

Je m'exécute et me positionne devant lui. Je regarde mes doigt que je tords nerveusement. Il passe à une fouille très déplacée ! Je vois mon père se contenir du mieux qu'il peut quand soudain une voix l'interrompt.

Sayid : Moktar lâche là ! N'oublie pas que ta fille à presque le même âge. Laisse les partir ils sont en règle.

Il roule les yeux et ouvre le portail. 10km plus loin nous retrouvons les autres qui commencais à s'inquiéter de notre longue absence. Nada ma pris si fort dans ses bras que j'ai cru que mes pauvres côtes allaient se briser.
Mais ça y est, nous étions en turquie !!!
Nous allons rouler jusqu'à Gaziantep puis nous nous reposerons.

J'étais assise, à ma gauche Yûuns, et à ma droite le paysage. C'est tellement beau ici. Ni bombes, ni ruines, ni corps.. Des paysages à pertes de vus tous aussi différents les uns que les autres.
Le trajet étais déjà plus rapide en voiture. Certes ce n'était pas une voiture de luxe mais on en avait besoin seulement pour arriver à notre train. Je ne sais pas ce qui en feront plus tard.

Nous avons pris une hotel à Gaziantep. Oui oui vous avez bien lu : un hôtel. L'eau chaude coulait à flot des robinets, les shampooings, les gels douche, UNE BROSSE À DENTS !! Pour vous c'est peut-être seulement de simples objets du quotidien, mais pour nous qui se lavions avec l'eau du puit et encore, se laver et un bien trop grand mot ; on humidifiais une serviette ou un tissu et on le passait sur notre peau. Alors oui pour moi prendre une douche dans ces conditions est un véritable luxe. J'ai également eu beaucoup de mal à dormir dans une lit moi qui avait pour habitude le sol froid et dur. Mais ne nous rejouissons pas trop vite, la route n'est pas fini.

Après une bonne nuit de sommeil, nous avons repris la route. Il faisait plutôt bon, le soleil du matin effleurait nos peau, tandis que l'air enivrai mes narines, une air pure sans odeur de souffrance. La nature avait un goût, une odeur que je redécouvrais. Les paysages défilaient sous mes yeux. Souvent on s'arrêtaient pour échangaient les conducteurs. Pour passez le temps, je perfectionnais mon Français.
Contrairement à ce que l'ont crois la Syrie est un pays énormément cultivé, dès tout petit nous apprenons l'anglais et à l'âge de 10ans nous commençons à étudier la langue de notre choix. Sans vouloir me venter, nous parlons tous un exellent anglais. Mon père à tenu à ce que ses enfants soit instruit, parce qu'à vrai dire c'est grace à ses études qu'il a été sauver. Mon père à perdu ses 2parents très jeune, son père est mort d'un infractus et sa mère s'est suicidée peu de temps après. Il a du jongler entre le travail et les études tout en protégeant son frère et ne pas tomber dans l'illicite. Et le pompom c'est que son petit frère s'est enfui, on ne sais pas s'il est toujours en vie mais si l'est toujours il devrai surement avoir une famille.

Pour mon père parler de sa famille ou de sa vie avant ma mere c'est vraiment très douloureux pour lui, alors il transforme cette tristesse en haine. On ne peux jamais en parler. Mais bon grâce à Dieu il a pu s'en sortir et gagner plus que bien sa vie. 

Je vois Yûuns entrain de dessiner sur un petit bout de feuille.

-Moi : C'est joli ce que tu fais Yûuns.

Yûuns : [...]

-Moi : Tu veux toujours pas me parler ?

Yûuns : [...]

-Moi : Tu sais, je suis ta soeur, tu ne peux pas et tu n'as pas le droit de m'ignorer. Ton silence me pèse et je ne comprends pas pourquoi tu ne me parles pas. Pourquoi n'acceptes-tu pas mon bonheur avec Mé...

Yûuns : NE PRENONCE PAS SON PRÉNOM ICI.

Baba : Yûunus tu baisses le ton devant ta soeur !

Yûuns : Ma soeur? *rire nerveu* Comment vous pouvez encore la considérer dans notre famille. Elle vous abandonne au moment ou on a le plus besoin d'être ensemble. Qui vous dit que quand elle sera dans les bras de son chere fiancé ou je sais pas quoi nous on sera pas entrain de mourir. Qui nous dis quand quand elle sera dans son lit se frottant à son batard nous on sera pas entre la vie et la mort ?

Baba : Yûunus ça suffit ! Je ne veux plus t'entendre parler comme ça. Ta soeur à ses raisons et nous devons accepter ses choix. Excuse toi.

Yûuns : Baba jamais je t'es tenu tête, j'ai toujours été respectueux mais là je vais pas dans ton choix c'est non je m'excuserai pas. C'est pas ma soeur, ma soeur elle nous aurai jamais laissé. Elle ...

Et là, mon père le claqua. Mon père n'avais que très rarement levé la main sur nous. Je voyais le regard noir de mon frère. Je ne pouvais plus supporter cette situation, tous était de ma faute. Je ne contrôlais plus rien je sentais juste les larmes m'envahir. Je ne sais absolument pas ce qu'il m'as pris mais je me suis mise à courir, courir sans savoir où j'allais. Mes jambes frêles portaient péniblement mon corps. Et pendant que je courais je pleurais à flot.

Au bout d'une longue course, mes pauvres pieds étaient enflés. Je regarde autours de moi, j'étais au porte d'un petit village. Je venais de me rendre compte de ma bétise, je n'avais aucun papiers donc si un policier m'attrapais je n'aurai rien pour me défendre. Peut-être même qu'il me violera ou qu'il me vendra ou même... Tout plein d'idées traverse mon esprit. Le stress et l'anxiété me monte. Je me sentais étourdie alors je m'archais sans vraiment savoir où j'allais. c'était plutôt une joli ville mais mon esprit n'était pas d'humeur à la regarder.

Et si j'avais eu tord de suivre Médine d'accepter ? Quand soudain une voix me tire de mes pensées...

? : Excusez-moi ?









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⏰ Last updated: Aug 31, 2018 ⏰

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Rhyme : Sortir de l'Enfer. Where stories live. Discover now