Dans ma tête

La solitude

         Dans ma tête j'ai une partie que je remarquais loin des autres. Un endroit où baigne des choses dont je ne sais partager. C'est mon coin de solitude.

       Je pense que tout ce qu'il y'a trait en soi peut être  dépassé. Je veux parler de ça afin de faire le vide en moi.

       Le temps passe si vite,la terre elle-même vieillie. Cependant il y'a un fait qui,selon moi,est resté constant. En effet le comportement des humains ne changent pas tant que ça.

       Dans ma solitude j'ai remarqué que chaque personne possède d'un tempérament propre à lui.

       Je vois des gens qui apprécient la vie en groupe, dans ma solitude,je le nomme ainsi "des gens de la meute"

       Toutefois moi je me sens solitaire absolu c'est-à-dire je ne le suis pas par contrainte mais parce que j'apprécie être ainsi.

        Dans ce coin de solitude, je ne fais pas que rester seul sans rien faire. Je me lance dans des réflexions sur tout.

        Voilà que je me demandais, pourquoi, très souvent, nous disons des choses dont on ignore la puissance sur les autres ?

        Par là je comprends,dans ma solitude, que la parole a souvent plus d'influence chez les autres qu'en soi.

        Dans ma solitude j'ai appris dernièrement qu'il faut plus se fier aux détails qu'aux généralités.

         En effet les généralités sont exposées aux yeux de tous tandis que la possession en soi d'un sens du détail relève d'un don.

         Ces sont les détails qui font la particularité des choses et lorsqu'on est particulier on est spécial.

          Je tente de m'échapper de cette solitude cependant l'amour que je ressens envers elle,me retient. L'amour de toujours vouloir observer fait de moi un prisonnier volontaire.

          Si je tiens à cette solitude c'est aussi parce que lorsque le monde était venu vers moi avec tout son acharnement. C'est là que je m'étais réfugié.

          Je me dois d'être reconnaissant envers cette solitude. Quand je pense à toute les fois où j'avais eu à marcher tête baissée à cause des regards bizarres qu'ils me lançaient. Je me dois de rester dans cette solitude.

           Bien qu'il me rend distant mais tant pis tant que j'apprends à me connaître et à étudier les autres, je prends ce risque d'être abandonné des autres.

            Dans cette solitude qui m'est paraît cependant cruelle parce qu'elle me conserve dans une boule dans laquelle je ne trouve d'issue.

            Cependant je m'échappe quand même par ma pensée de l'idée d'une femme. Je rêve de posséder cette femme qui, malheureusement n'existe que dans ma tête.

            Toutefois cette solitude me permet de garder espoir de la rencontrer.

            Cette solitude est noire,sombre, triste parfois même lugubre. Mon cri de désespoir ne s'entend plus. En effet j'ai beaucoup crié que j'ai une lacune abyssale de force.

            Je me résigne à demeurer ainsi avant j'appréciais cet état mais aujourd'hui j'ai besoin de goûter à d'autres horizons.

            La routine de cette solitude m'intrigue. Tout le jour les mêmes faits: Debout ,pensée, joie éphémère, long moment de déprime,et après un moment d'espoir sur cette femme puis se dire que rien n'est bon ici.

            Parfois j'ai l'impression que je ne suis pas retenu mais enchaîné par cet état. Rien ne m'oblige à rester là.

            Je ne fournis pas assez d'effort en vue d'envisager une approche réelle avec les autres. Que c'est triste cette vie empruntée.

            Dans ma tête c'est la perdition tantôt je désire me défaire de ma solitude et parfois j'ai l'impression que sans elle je ne serai plus qu'un corps et rien de plus. Malgré cette déprime causée par elle, j'ai l'impression que c'est le moteur qui me fait moi.

            Je ne saurais tout dire sur elle, voilà pourquoi je décide de m'arrêter ici. La solitude est un fait lourd à traîner et j'en suis conscient mais ,pour moi, c'est ma meilleure amie. Tel un loup je vis dans cette meute tout en restant solitaire.