L'Histoire d'une Vie

chapitre 3

Le directeur baisse la tête après m'avoir annoncée le décès de la seule famille que j'avais.

C'est comme ça qu'à à peine 18 ans je me suis retrouvée orpheline.

Je suis vide de sentiment. Bizarrement, aucune larme ne coule.

Je me lève doucement et m'apprête à sortir de ce bureau devenu beaucoup trop sombre, lorsque je perds conscience.

C'est le trou noir.

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Je n'ai jamais connu mon géniteur, et s'il n'a pas cherché à me contacter je ne vois pas pourquoi j'essayerai.

Les parents de ma mère habitent dans un autre pays. Je les ai vu que 2 fois dans ma vie. Puis ils ont couper tout contact avec nous.
Du côté de mon géniteur, j'ai jamais eu de contact avec eux et tant mieux.

Ma mère s'est toujours débrouillée pour qu'on ne manque de rien. On avait une relation glacial avant, puis ça c'est amélioré et pile lorsqu'on allait avoir une relation saine et remplit d'amour, elle est partie.

La seule chose que je sais c'est que ma mère a suivi mon géniteur. Qu'elle était amoureuse, visiblement il ne l'était pas assez. Il nous a abandonné.
Et maintenant,
C'est ma mère qui m'abandonne.

Je suis seule.

J'ai plus personne.

Si je meurs personne ne se rendra compte de ma disparition.

Si je disparaît personne le saura.

Personne ne pleurera ma mort.

Je ne suis plus.

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J'ouvre légèrement les yeux mais les referme la seconde qui suit. La lumière est trop aveuglante.

J'ai vraiment mal à la tête.

Mon coeur bat vite.

C'était peu être un cauchemar ?

J'en doute fortement.

Après quelques minutes j'ouvre finalement les yeux.

C'est bien ce que je me disais, je suis à l'hôpital.

Désormais je suis seule. Majeure, sans famille ni argent je ne sais absolument pas ce que je vais devenir.

...

Je suis resté plusieurs heures à regarder dans le vide lorsque le médecin est entré dans la pièce.

"Bonjour, vous allez mieux à ce que je vois. Alors vous pouvez rentrer chez vous dans la journée, vous avez juste fait un petit malaise, rien de bien grave. Vous devrez davantage faire attention à votre santé et ne pas ratter de repas. La majorité des malaises sont du a un manque de sucre donc bon, je vous souhaite un bon rétablissement ."

Puis il est sortit.

Beaucoup trop de chose sont arriver en si peu de temps. J'étais pas prête. Simplement pas prête.

Je fais quoi moi maintenant ?
J'arrête les cours ?
Je commence à travailler ?
J'essaye de retrouver des personnes de ma famille ?
Je me suicide ?
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Je me sens vide. Je ne veux simplement rien faire. Je veux juste attendre. Attendre que le temps passe. J'en peux plus. Il me faut de l'aire.

Je me lève doucement mets mes chaussures, qui étaient au pied du lit, et sors de la pièce.
Je me dirige lentement vers la sortie. Je ne sais pas ce que je dois faire.