Un lien indestructible. {Black Butler : Ciel x OC}

| Prologue |

Note de l'auteure : Cela fait bien longtemps que je n'ai pas écrit, mais voici une fanfiction pour le moins inattendue, puisque je fais un OC x Ciel. J'ai découvert Black Butler récemment, mais c'est une oeuvre que j'aime beaucoup. Donc voilà, j'espère que vous allez aimer cette histoire, enjoy les amis ^~^

   Mon nom est Soleil Séraphins. Oh, et puis zut, je n'aime pas me présenter. Mais bon, vous devez quand même savoir un minimum de choses sur moi. C'est d'accord... Je m'appelle Soleil Séraphins, j'habite à Lyon et je suis une collégienne qui vient d'avoir aujourd'hui 14 ans. J'ai les cheveux longs châtains et bouclés, je suis assez mince et petite et je possède des yeux couleur émeraude. Et j'ai une assez large poitrine pour mon âge. Mais ça, ce n'est pas important. Ah, aussi, ma matière préférée est l'anglais et je déteste l'Histoire. Bon voilà, vous savez des choses sur moi.

- Nous allons aborder... XIX ème siècle... MADEMOISELLE SÉRAPHINS !

- Euh... Oui ? dis-je en baillant et en levant ma tête de mes bras croisés qui sont posés sur ma table.

- Ce n'est pas le moment de dormir ! crie mon professeur d'Histoire-Géographie.

   Je soupire un coup avant de reposer mon menton dans la paume de ma main.

- Bien ! Comme je le disais, avant de m'être interrompu, nous allons aborder un nouveau chapitre d'Histoire. Il s'agit du XIX ème siècle, aussi appelé l'Époque Victorienne.

   L'Époque Victorienne ! Mon père vend pleins d'objets et de meubles venant de cette ère. Il en est un grand passionné, au point de m'avoir offert une coiffeuse datant de cette époque. Le professeur allume le projecteur en direction du tableau blanc.

- Pour commencer, voici un portrait de la Reine Victoria en 1888, avec à sa droite le comte Ciel Phantomhive, âgé de 13 ans au moment de la représentation du tableau. Le comte était son limier d'après certains témoignages de civils, et avait pour mission d'apaiser les tourments de la souveraine. La mort de Ciel Phantomhive est à ce jour l'un des plus grands mystères de l'Univers, car son corps n'a jamais été retrouvé, mort ou vif. La seule trace restante de lui le jour de sa disparition est son cache-oeil, qui était posé sur son lit. De plus, il aurait disparu en même temps que son majordome. Celui-ci se décrivait comme étant "un diable de majordome", ajoute M. Nicolas.

   Certains sont parcourus d'un frisson. Des filles sont en train de bavarder, en disant que le comte possédait un charme singulier, ce qui n'est pas entièrement faux. Mais pour ma part, je trouve plutôt cette histoire fascinante. En effet, je suis passionnée de paranormal, de fantômes, de démons, d'histoires morbides et j'en passe... C'est peut-être pour ça que l'on m'appelle "la fille bizarre". Encore une fois, on s'en fiche.

***

   La sonnerie retentit. C'est enfin les vacances de printemps. Je range mes affaires dans mon sac et m'apprête à partir, mais M. Nicolas m'arrête.

- Soleil ?

- Oui, monsieur ?

- Je t'ai vu plus attentive que d'habitude aujourd'hui. Notamment lorsque nous avions parlé de l'histoire du comte Phantomhive. Ça t'intéresserait de faire une dissertation sur le comte Ciel et son entourage pour le retour des vacances ? Cela permettrait de faire remonter ta moyenne d'Histoire-Géographie. Je ne compte pas la note de ce devoir si cela la fait descendre.

   Hum... J'avoue que si je fais ça sérieusement, je pourrais éviter une moyenne de 8,4 en Histoire pour la fin du trimestre...

- J'accepte, Monsieur. Je m'engage à faire ce devoir maison sérieusement.

- Parfait, tu peux disposer. Bonnes vacances, Soleil, et bon anniversaire.

- Euh... Merci, Monsieur, bonnes vacances à vous aussi ! finis-je en bégaillant.

   Je quitte la classe, en me précipitant pour ne pas rater le bus. Une fois à l'intérieur, je m'arme de mes écouteurs, puis je lance ma playlist préférée sur mon téléphone.

***

   Une fois arrivée à mon arrêt de bus, je descends, puis je prends à droite pour trouver la boutique d'antiquités de mon père. Je rentre dans celle-ci, et je vois un vieux monsieur quitter le magasin avec une boussole dorée à la main. Papa encaisse l'argent et vient vers moi pour m'étreindre.

- Bon anniversaire, ma chérie.

- Merci, Papa.

- Tiens, c'est pour toi.

   Il ouvre une petite boîte bleue, et je découvre à l'intérieur une bague argentée surmontée d'un beau saphir.

- Oh... ! C'est super beau ! dis-je avec des yeux ronds. Je... Je ne sais pas quoi dire !

- Un merci suffira, mon rayon de Soleil.

   Je souris, les larmes aux yeux, et je prends mon père dans mes bras. C'était comme ça que ma mère m'appelait, avant de mourir dans un attentat terroriste, en protégeant un petit garçon d'une balle dans le coeur, quand j'avais 6 ans. J'avais assisté à la scène, impuissante, portée dans les bras de mon père.

- Merci...

   J'éclate en sanglots.

- Moi aussi, Soleil, j'aurais aimé qu'elle soit là.

- Papa... dis-je en reniflant. Tu crois que Maman serait fière de moi... ?

- Oui, ma chérie, bien sûr qu'elle est fière de toi ! De là où elle est, elle te regarde grandir et prendre en maturité un peu plus chaque jour. Essuie tes larmes.

   Mon père me tend un mouchoir. J'efface ces gouttelettes pleines de tristesse de mon visage. Je sais très bien que mes larmes ne pourront pas la ramener...

   Peu après, je décide d'enfiler la bague que Papa m'a offert à mon index droit. Au verso de l'anneau, une inscription en italique est marquée : "Pour toi, ma fille adorée, que j'aimerai pour l'éternité. D. Séraphins."

   Par la suite, le vendeur d'antiquités m'explique qu'il avait fabriqué cette bague à partir du morceau d'un saphir que nous avions trouvé autrefois dans des bois pas loin de Londres aux vacances de Novembre, lors d'un pique-nique à la pleine Lune, qui brillait de mille éclats à moitié dans la terre. D'après un expert des pierres précieuses, il serait très vieux, d'au moins 150 ans.

***

   Il est tard à présent, je décide donc de dormir. Je m'allonge, en pensant fortement au travail qui m'attendrait demain, soit la dissertation sur le comte Phantomhive...