Un peu de patience

Souvenirs d'été

Texte écrit dans le cadre d'un projet personnel qui a pour but de me forcer à écrire des textes réalistes, sans fantastiques etc...

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Chaque orage me fait penser à toi, à cet été que nous avons partagé.

Nous avions été à la plage, comme tous les soirs.

Le temps c'était gâté, le nuages s'amoncelaient, de plus en plus noirs.

Un éclair.

Un coup de tonnerre, puis un autre.

La chair de poule prenait possession de mon corps tout entier.

Tu m'as regardée, et tu as remarqué mon malaise.

Tu m'as pris la main, le regard doux et tu m'as proposé de rentrer dans votre tente, à ton meilleur ami, Lucas et toi.

Sur la route, nous avons eu de la chance, pas une seule goutte de pluie, et heureusement puisque nous avons dû escalader la barrière du camping que le vigile fermait à minuit pile.

Votre tente n'était pas très loin de la barrière et heureusement car la pluie commençait à tomber.

On s'est mis à l'entrée de la tente, Lucas a allumé un joint. L'odeur de la beuh lemon s'est répandue autour de nous. Il me l'a proposé, j'en ai tiré quelques lattes.

Puis l'orage s'est installé, nous forçant à rentrer dans la tente.

Lucas, légèrement défoncé, s'est couché pour s'endormir aussitôt.

Nous ? On s'est serré sur ton matelas une place, chuchotant pour ne pas réveiller ton pote. Tu me caressais le visage, tu m'embrassais doucement.

Je me sentais bien, je me sentais belle. Je commençais à m'endormir quand tu m'as dit que le temps c'était calmé et que tu allais me raccompagner jusqu'à mon mobil home.

Résignée je t'ai suivie.

En remontant vers les sanitaires la tempête à reprit de plus belle, on a tenté tant bien que mal de se protéger en se collant au mur des douches communes. Je n'ai pas tenu, je me suis collée à toi, ma bouche contre la tienne.

D'abord surpris tu n'as pas réagi, puis tes bras m'ont enlacée, me rapprochant au maximum de ton corps, la pluie mouillait nos vêtements au point de nous les coller à même la peau.

Ta langue sur la mienne m'électrisait au plus haut point, ou était-ce la météo ?...

Peu importe, je te désirais plus que tout au monde et rien, pas un éclair, pas un orage n'aurait pu nous séparer.

Mais les meilleures choses ont une fin...

Ce soir là, il a bien fallu que je rentre mais ce souvenir restera gravé à jamais dans ma mémoire.