Episode 30:le dilemme

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***Carl***
Ma vue devient floue, mon cœur arrête de battre et mon
cerveau cesse de fonctionner. Ils ont Loraine, ils ont la femme
que j'aime et çà ça n'annonce rien de bon.
Moi : Loraine princesse...
« Loraine : Carl au secours aide-nous je t'en prie. Car... »
On lui arrache le portable et je l'entends crier mon nom au
fond.
« Boss : Si tu veux les revoir vivant emmène-toi à l'entrepôt dans les minutes qui suivent et sans ton copain flic ni aucun
autre d'ailleurs. On doit parler d'homme à homme. »
Moi : Je te jure sur ma vie que si tu touches à un seul de ses cheveux ou à celui des enfants je vais t'arracher les yeux et les dents une par une. (Hurlant) EST-CE QUE JE ME SUIS FAIS
COMPRENDRE ?
Je hurle parce que je veux qu'il m'entende malgré qu'il ait raccroché. Je lance mon portable contre le mur et il se
fracasse aussitôt en plusieurs parties.
Olivier : Ils ont Loraine et les enfants ?
Moi : Oui mais je ne les laisserai pas leur faire du mal ça je te
le promets. Il faut que j'y aille.
Olivier : On y va ensemble.
Moi : Non il a dit de venir seul et c'est que je vais faire. Je
dois sauver la vie de ta sœur et de tes neveux donc je préfère
que toi tu sois en sécurité.
Je veux passer mais il m'attrape par le bras, je le lui retire aussitôt. Personne ne me touche à part ma Loraine.
Olivier : Il s'agit de la vie de la seule famille que j'aie donc je n'ai pas l'intention de rester sagement ici attendant que tu me les ramène. Ici c'est moi le flic donc c'est à moi de les sauver alors soit on y va ensemble soit j'y vais seul.
Moi : Ok mais rien que tous les deux. Pas de renfort. Et puis
on le fera à ma manière.
Olivier : Mais laisse-moi au moins informer mon chef il saura
quoi faire.
Moi : Bon sang mais t'as toujours pas compris que c'était lui
la taupe ?
Olivier : Quoi ?
Moi : C'est lui notre complice et c'est lui qui a informé le Boss que nous sommes ici.
Olivier : Non ce n'est pas possible. Pas lui.
Moi : Eh bien tu vas devoir l'accepter. Maintenant il faut qu'on
y aille et si je ressors vivant je suis prêt à me rendre et à témoigner. De toutes les façons ton appareil est bousillé.
Je me baisse et soulève le bois qui sert de sol mais qui est en
effet une cachette pour mes armes. Je sors le sac du trou et l'ouvre. Il y en a de toutes les tailles. Je me planque une arme dans le dos, une dans ma timberland et une autre que je
fourre à l'avant de mon jeans.
Olivier : Tu es blindé dis-donc.
Moi : Ouais. Tiens sers-toi, tu es auras besoin.
Il fait de même et pendant ce temps je sors mon petit sac de
couteau et en prends deux toujours sous le regard surpris
d'Olivier.
Moi : Bon je pense qu'on peut y aller maintenant.
**
Je gare ma voiture devant le grand entrepôt qui nous sert à
garder nos armes et autres matériels illégaux. À peine j'entre que je reçois un coup sur la nuque puis c'est le trou noir. Mais
je ne suis pas totalement dans les vapes parce que je peux
sentir que deux personnes me tirent par les bras me faisant
trainer au sol. Quelques secondes plus tard je sens quelque
chose picoter dans mes narines. Je me réveille aussitôt en
sursaut. J'ai mal au crane mais je fais l'effort de me tenir débout sauf que les deux gros bras du Boss me maintienne à
genoux. C'est à ce moment que je lève les yeux et vois en
face de moi Loraine, Jess et Sam ligotés chacun sur une
chaise. Mais je garde mes yeux sur Loraine. Elle est toujours
aussi belle malgré ce par quoi elle passe. Hulk et Jojo sont
arrêté derrière eux avec chacun une arme à la main. Je ne
sens plus mes armes sur moi, surement qu'ils les ont pris.
Moi : Loraine, les enfants...vous allez bien ? Ils vous ont fait
du mal ?
Loraine (inquiète) : Nous allons bien Carl. Et toi ça va ?
Moi : Ça va...maintenant que je vous vois.
Elle me fait un léger sourire plein d'angoisse auquel je veux répondre mais la douleur à la tête m'en empêche.
Boss : Bon assez bavardé maintenant Dusky. Puisque tu es là
nous allons rentrer dans le vif du sujet.
Moi : Qu'est-ce que vous voulez ?
Boss : Te faire comprendre qu'on ne joue pas avec le Boss.
Donc comme ça tu as voulu nous dénoncer pour qu'on aille
pourrir en prison. D'ailleurs où est ce policier à la noix.
Moi : Vous m'avez dit de venir seul donc je me suis
débarrassé de lui.
Au mot débarrassé Loraine me jette un regard interrogateur.
Loraine : Qu'as-tu fais à mon frère ?
Moi : Rien il va bien. Je veux dire que je me suis arrangé pour
venir seul. (Au Boss) Boss maintenant que je suis là je pense
que vous devriez les libérer. Ils n'ont rien à avoir dans toute cette histoire. C'est une affaire entre moi et vous, pas eux.
Boss : Oh que si ils ont à avoir surtout cette femme. N'est-ce
pas que c'est à cause d'elle que tu as voulu tout sacrifier ? Il a suffi qu'elle te sourit pour que tu veuille foutre un travail de toute une vie en l'air donc elle va payer aussi les
conséquences.
Moi : Non, non elle n'a rien à payer donc libérez là avec ses enfants.
Boss (s'énervant) : Tu n'as pas d'ordre à me donner.
Il accompagne sa phrase d'une baffe qui fait basculer ma tête
sur le côté. Je serre la mâchoire et mes poings. Mais je me
retiens de faire quoi que ce soit pour la sécurité de Loraine et
des enfants. Je les connais tous ces enfoirés et même leurs
points faibles donc je peux me les faire là maintenant mais ce
serait risqué pour Loraine et des enfants. Ils pourraient se
prendre une balle perdue donc pour l'instant je préfère
encaisser. Il grimace de douleur et se masse la main puis il
sort son arme et y met une silencieuse au bout.
Boss : Dusky, Dusky. C'est vraiment dommage que tu me
fasses un coup pareil. Moi qui avais tellement d'estime pour
toi. Qui t'ai pris comme mon bras droit, qui t'ai appris
beaucoup de chose. Aujourd'hui tu veux me tourner le dos à
cause d'une paire de fesse.
Moi : Une paire de fesse qui vaut mille fois mieux que toi et
toutes tes bandes réunis.
Il me donne encore un autre coup mais cette fois avec son
arme ce qui créé une déchirure dans ma bouche.
Loraine (hurlant) : Carl.
Moi : Ne t'inquiète pas ma princesse ça va.
Je crache par terre une boule de sang et lui sourit. Je suis
heureux de constater qu'elle s'inquiète toujours aussi pour moi. Moi : Pourquoi est-ce que tu ne me tue pas pour qu'on en
finisse une bonne fois pour toute comme ça tu es sûr que je
ne vous dénoncerai pas.
Loraine : Non Carl ne dis pas ça.
Boss : Pourquoi est-ce que je te tuerais toi alors que j'ai
encore besoin de tes compétences dans la bande ?
Moi : Tu ferais mieux de me tuer parce que moi vivant jamais
je ne reviendrai dans cette bande. J'ai perdu la femme que
j'aime à cause de cela et je ne suis pas prêt à la décevoir encore plus qu'elle ne l'ait déjà de moi.
Boss : Ok dans ce cas tu ne me laisse pas le choix.
Il s'avance vers eux et pointe son arme en leur direction.
Boss : Dis-moi qui doit mourir en premier. Parce que si je dois
te tuer je vais devoir les tuer eux aussi pour éviter qu'ils aillent nous dénoncer à la police.
Moi : J'ai dit de ne pas les toucher.
Il fait signe à Jojo de couper la corde de Jess. Une fois fait il
la soulève par les cheveux et place son arme sur sa nuque.
Jess (hurlant) : Maman.
Loraine : Non pas ma fille.
Moi : Non lâche-là.
Boss : J'ai dit de faire un choix. Alors qui veux-tu voir mourir
en premier ?
Moi (paniquant) : Non laisse-la je t'en prie. Laisse-les ils n'ont rien à avoir là-dedans.
Sam : Non laisse ma sœur.
Jess (pleurant) : Maman.
Loraine (pleurant) : Je vous en supplie pas ma fille.
Moi : Merde ! Lâchez-là !
Boss (hurlant) : Fais un choix maintenant ou je la tue.
Loraine : Tuez-moi.
Moi : Non.
Loraine : Si, tuez-moi et laissez mes enfants.
Moi : Loraine arrête.
Boss : Ok.
Il laisse tomber Jess sur sa chaise et s'avance vers Loraine.
Mon sang se glace.
Moi (hurlant) : Non, non pas elle. C'est bon tue-moi. Tue-moi
Bordel de merde qu'on en finisse.
Boss : Ok comme tu insistes.
Aussitôt dis aussitôt fait. Il pointe son arme vers moi et tire.
Je m'écroule.
Loraine (Hurlant) : NOONN CARL.  

le pouvoir de l'AmourWhere stories live. Discover now