__ Bien sûr c'est claire. Tout est claire maintenant.
__ Je suppose que ce n'est pas nécessaire de mentionner que c'est lui que je suis parti voir ce matin en prison : lui dit-elle
__ Non ça ne l'est pas. Ce n'est pas non plus nécessaire de mentionner la raison de ta venu dans le manoir n'est-ce pas ? : répliqua Adriano d'une voix étrangement calme
__ Non ça ne l'est pas : répondit-elle
__ L'immeuble dans lequel tu es sorti ce matin..
__ Chez Élise, ma marraine c'est là que j'étais hier, j'y ai passé la nuit : informa-t-elle
__ Je vois : répondit-il simplement
__ Tu es fâché ? : hasarda Ambre
__ Non, cara, je ne suis pas fâché. Au contraire tu avais le droit de savoir, tu avais le droit de chercher des réponses. Je ne t'en veux pas : lui dit-il
__ Alors tu ne m'en voudras pas non plus si je te disais comment j'ai trouvé les réponses ?: demanda-t-elle prise d'anxiété
__ Que veux-tu dire ?
__ Hier, je t'ai suivi. Lorsque tu m'as dit que tu avais une affaire urgente à régler j'ai compris que cela serait cruciale dans ma quête. Je ne sais pas comment, mais j'étais persuadée que c'était en rapport avec mon père
__ Attends. Tu essaies de me dire que tu m'as suivi et que tu as écouté tout ce dont nous avions parlé : questionna-t-il surpris
__ Oui et je sais qui est le véritable coupable. Je sais que c'est Alonzo Cavallarie l'auteur de cette mascarade qui a condamné mon père. Et je sais aussi que tu possèdes toutes les preuves pour l'innocenter
__ Ambre...
__ Non. Écoute moi s'il te plaît. Ça va faire dix ans qu'il est enfermé dans cet endroit lugubre pour un crime qu'il n'a pas commit. Cet homme m'a privé de mon père pendant dix ans, dix longues années, je crois qu'il est temps qu'il paie pour ses crimes. J'ai passé ma vie entière à travailler comme une forcené, pour pouvoir être la meilleure avocate qui soit et faire sortir mon père de là et maintenant que je suis près du but il n'est pas question qu'il y reste plus longtemps alors que cet homme profite d'une liberté qu'il ne mérite pas : cracha-t-elle en colère
__ Calme toi, je n'ai pas dit que j'allais rien faire et qu'Alonzo resterait impuni. Il a assassiné mon père je te rappelle : répondit-il énervé lui aussi
__ Je sais, je suis désolée Adriano. Mais c'est que.. Si tu avais vu le visage de mon père lorsque je lui ai dit qu'il ne resterait plus très longtemps dans cet endroit, si tu avais vu son visage, l'espoir que j'y ai lu après tant d'années de torture. C'était tellement merveilleux : confessa-t-elle en se levant les yeux au bord des larmes
Adriano se leva et s'approcha d'elle. Refermant sa taille de ses bras, il ramena son corps vers le sien et plongea son nez dans son coup avant de s'enivrer de son odeur. Ce parfum si doux et si particulier qui n'appartenait qu'à elle. Il releva sa tête et la dévisagea comme il aimait tant le faire.
__Je vais appeler Alaric et nous allons faire en sorte que ton père sorte de là le plus vite possible d'accord ? : lui dit-il doucement
__ D'accord : acquiesça-t-elle avant de poser ses lèvres sur les siennes
Ce baiser doux et tendre se transforma bien vite en un baiser intense et fougueux.
__ Tu devrais te reposer : parvint à dire Adriano la respiration saccadée
__ Je me suis déjà reposé. Ce dont j'ai besoin maintenant, c'est toi juste toi : répondit-elle en caressant son visage
Adriano l'embrassa encore plus fougueusement sans pouvoir s'arrêter. Mais manquant d'aire, ils furent obligés de mètre fin à leur baiser pour reprendre leur souffle.
__ Si tu ne m'arrêtes pas maintenant, je ne pourrais plus me retenir : prévint-il
__ Ne le fais pas. Ne te retiens pas : dit-elle comme une supplique
__ Accroche toi : ordonna-t-il
Ambre passa ses bras autour de son coup pendant que les siens passaient sous ses jambes. Il monta les marches d'escalier deux par deux avant d'atteindre l'étage. La jeune femme embrassa son coup et sa mâchoire tandis qu'il ouvrait la porte d'une chambre. Toujours avec délicatesse il la posa sur le lit comme un précieux trésor avant de reprendre ses lèvres dans un baiser des plus langoureux. Les yeux dans les siens il ôta les vêtements de son amante un par un et embrassa chaque partie de son corps découvert. Il y avait tellement d'amour et de tendresse dans ses gestes qu'Ambre en eu les larmes aux yeux. Mais très vite ses caresses et ses baisers laissèrent la jeune femme haletante et ivre de désir.
Avait-elle déjà vécu pareilles sensations ? Jamais.
Elle ne se l'était même pas imaginer une seconde. Pourtant avec Adriano tout était naturel et sonnait comme une évidence. Il était le seul à l'avoir touché de cette manière cependant c'est entre ses bras qu'elle se sentait à sa place.Nue et offerte, Ambre regardait Adriano se redresser et ôter à son tour ses vêtements. Les yeux assombrit par le désir, il se débarrassa de toute couche de tissu et la rejoignit dans le lit. Incapable d'échapper à son magnétisme elle plongea ses yeux dans les siens.
__ Je t'aime : déclara-t-il sans hésiter
__ Je t'aime : répondit-elle avec conviction
Le coeur battant à tout rompre, ils se donnèrent l'un à l'autre sans restriction. Sans aucune hésitation. Leur sentiments n'avaient jamais été aussi vrai qu'à cet instant.
Peut-être n'était-ce pas le moment le plus adéquat ?
C'était fort possible.Toutefois c'était leur moment et, ça, c'était suffisant. Il n'y avait aucun doute. Les événements devaient se dérouler de cette façon. C'était ainsi et pas autrement. Demain serait un autre jour mais pour le moment il ne fallait pas y penser.
<< Faire l'amour ce n'est pas seulement unir deux corps dans le but d'atteindre un plaisir charnel, c'est aussi la transcendance de deux esprits complémentaires vers le mystère de l'amour. >>
❄OPINIÂTRETÉ et HANTISE❄
★DVcara★
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Prisonnière de ses bras: Un Italien Amoureux Tome 1
RomanceDavid Matthews est un comptable de nationalité américaine qui travaille dans les entreprises d'une puissante famille italienne, les Cavallari. Un jour il est accusé de vol par ceux-ci. Et c'est en présence de sa femme et de son unique fille , Ambre...
Chapitre 14
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