- Parce que j'ai l'impression que la nana qui est devant moi, oublie la personne extraordinaire qu'elle est
et ça me casse à mort les couilles.

- Mais j'oublie pas que t'as toujours été là pour moi, que t'es toujours présent pour me soutenir, me pousser à me ressaisir...

- Là n'était pas le sujet, je serais toujours là pour toi et tu le sais bien.

-    À part moi qui sait que tu es un ange? Nan là je vais peut-être trop loin mais t'es un amour. J'aimerais le crier sur tous les toits.

-    Tu vas plutôt te calmer ouais.

-    J'ai une chance inouïe de t'avoir.

-    Bon vas y arrête tes conneries, gros.



Elle s'est mise à badiner comme une enfant, j'avais envie de l'étrangler avec son rire exécrable. Elle me parlait de ce qui la chagrinait, des petits traintrains de sa vie.



-    T'es un mec génial Jaffar, retiens-le.

-    Tu te prends pour qui à vouloir échanger les rôles? J'suis déjà au courant d'être un gars génial moi
ce sont les autres qui ne le savent pas.

-    Arh tu me fous les nerfs! Bah vas y on peut rappeler Rita là vu qu'on ne sait même pas parler plus de cinq minutes sérieusement.

-    N'importe quoi. Hey tu sais au moins qu'on est pas toujours obligé de mettre des mots sur des sentiments surtout quand les actes sont suffisants à côté.

-    Cette phrase me dit quelque chose...
Bon c'est vrai mais parfois dire les choses ça ne fait pas de mal bien au contraire même!

-    Et des fois ça peut faire mal,
causer des problèmes, des ambiguïtés et souvent des malentendus.

-    Tu cherches toujours à avoir raison.
Façon avec nous c'est pas près d'arriver.

-     Si, je peux très bien dire que tu as encore grossis. Et cette fois des fesses.

- Ok va bien te faire foutre Jaffar!

-    Tu vois?

-    Je vais chercher Rita.


J'attrape son poignet avant qu'elle ne déguerpisse, je ne comprends pas sa réaction. Pourquoi prend t'elle à cœur ma connerie?



- Reste là. Qu'est-ce qui t'arrive à être fleur bleue en ce moment mon frère?
Depuis quand t'es susceptible?

- Je ne le suis pas arrête, vas y maintenant c'est bon laisse-moi passer tu m'as saoulée.

- C'est quoi ces putains de changement d'humeur là? Tu crois je vais passer à tes caprices. Vous pétez les couilles vous les meufs, un jour c'est blanc la minute d'après c'est noir. T'agis comme une femme réglée
ou enceinte tu fous la haine.

- Pourquoi tu t'énerves? J'te demande simplement de me laisser aller chercher Rih.

- C'est bien, retourne la situation à ton avantage. Soit je t'ai vexée soit tu fuis le fond d'un problème. Vas y taille toi.



Avant qu'elle ne quitte les lieux je l'ai entendu parler dans sa barbe. J'ai horreur lorsqu'elle agis ainsi, comme une petite gamine gâtée.
En les attendant je consultais mes messages.



l'alchimiste Où les histoires vivent. Découvrez maintenant