La légende de Niniel

Chapitre 2 (partie 1) QUESTIONS INCESSANTES

Une fois rentrée à la maison, j'aidais mes parents à vider la charrette totalement exténuée de cette journée riche en émotions. Lorsque vint l'heure du repas, je mangeais sans envie, je ne cessais de me poser des questions, mes parents sont forcément au courant de tout cela alors pourquoi ne m'en ont-ils jamais parlé ? Craignent-ils ma réaction ou alors ils ont peur que je rejette mes origines ? Si seulement ils m'en avaient parlé avant que je ne l'apprenne par Aldaron.

Avant d'aller me coucher, je rejoignis mes parents dans notre séjour. J'étais très mal à l'aise, mais parents le sentir et commencèrent à me poser des questions sur mon état. J'avais énormément de mal à garder ce secret pour moi. Alors je me levais un air sûr et décidé sur le visage et leur posèrent la question dont je redoutais la réponse

« Père, mère je dois vous avouer quelque chose... j'ai récemment appris une chose que j'ignorais me concernant, plus précisément concernant mes origines. ».

Mes parents se regardèrent, ils étaient au début surpris puis quelques secondes après qui me parurent être une éternité, ma mère prit la parole :

« Ma chérie, il est vrai que ton père et moi devons t'avouer quelque chose d'important te concernant... Comme tu as l'air de l'avoir découvert, tu es la descendante d'Elfira, la première reine et pour le moment la dernière. Mais cela pourra changer grâce à toi. Si tu te rends dans le royaume des elfes tu pourras accomplir ce pourquoi notre ancêtre, le prince des elfes, est venu sur nos terres. Tout le monde ignorait ces intentions, seul ses descendants ont été mis au courant même le peuple des elfes l'ignore. ».

Une larme venait de couler le long de ma joue. Incroyable je n'arrive pas à croire que mes parents m'aient caché cela durant toutes ces années et qu'ils décident uniquement maintenant de me m'être au courant, j'avais encore quelques doutes qui s'avéraient être futiles.

Il fallait que je prenne du recul sur tous cela. C'est en pleur que je m'enfuis de chez moi. Les larmes coulaient à flot, mes parents ne tentaient pas de me retenir lorsque je m'enfuis en courant en direction de la forêt. La forêt... Depuis tout ce temps, tous ce que je pensais être vrai n'était en fait qu'un immense mensonge.

Sans m'en apercevoir je me retrouve de nouveau sur le lieu qui a changé ma vie. Je me trouve de nouveau à l'endroit où se trouvait, la première fois le portail. Cet endroit était très différent par rapport à ma première visite. Les arbres avaient retrouvés leur place initiale, les oiseaux ne chantaient plus comme auparavant.

Je m'effondre soudainement sur le sol toujours en larmes. Je n'ai cessé de poser des questions dans la vide car j'étais seule dans cette forêt, personne n'était là avec moi. Je glissais ma main dans ma poche pour y découvrir le pendentif, je le sortis et le mis sous mon nez. Je l'embrassais en pensant au royaume des elfes et à toute cette histoire invraisemblable.

Soudainement, je sentis une chaleur presque imperceptible sur mes lèvres. La pierre du pendentif se mit à scintiller. L'éclat était magnifique. Tout d'un coup, le vent se leva et les oiseaux se mirent à chanter comme la première fois, je compris alors ce qui était en train de se passer. Le portail apparut quelques instants plus tard comme la première fois. Mes larmes se remirent à couler mais cette fois, il ne s'agissait pas de larmes de tristesse mais de larmes de joie à la pensée de ce qui aller suivre.

Je traversais le portail, arrivée de l'autre côté je m'étais trouvée vêtue d'une longue robe bleue en soie entourée d'une ceinture de fleurs en métal avec de grandes manches qui touchaient le sol. Elle était simple mais absolument ravissante. Mes cheveux changèrent de couleur pour devenir blanc, un blanc cristallin. Ils poussèrent pour m'arriver au niveau des chevilles pour ensuite venir se tresser, une couronne de fleurs apparut sur ma tête. Elle était faite de superbes fleurs blanches avec des petites brindilles autour. Mes yeux quant à eux, pâlir pour devenir bleu pastel. Mes oreilles poussèrent pour être pointues.