La fin.

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Le temps est arrivé,
L'horloge a frappé,
Chaque jour est un nouveau,
Dans mon monde gorgé d'eau.

Ça y est.
L'aiguille, à sept, est arrivé.

Mon corps ne m'est plus,
Je ne sais que je n'ai jamais su,
Seul, je ne le suis pas,
Je ne suis juste, pas moi.

Trop pressé de déclenché le mécanisme,
J'entrepris un automatisme,
Qui, comme un jouet tombe d'une table,
Me fera finir comme le méchant d'une mauvaise fable.

Je ne sais plus qui je serai demain,
Une carcasse vide et sans fin,
Un homme n'étant plus saint,
Ou peut être juste, plus rien.

Les symptômes de ma maladie,
La démence de mes envies,
Viennent (et je peux les entendre),
Elles courent et vont finir par me prendre.

Quelle ironie, la pièce que j'ai lancé,
Le pari était mal placé,
Quelle tristesse, l'adieu que j'ai écris..
Parce que sans elle, jamais je ne vis.

Brûler était un début,
D'abord sur la peau,
Ensuite sur le dos,
Toujours personne en vu...

Alors là commence l'enfer,
Quitte à perdre père et mère,
J'essayerai de te faire partir,
Même si jamais je ne pourrais te haïr.

Je n'arrive plus à dormir,
Même les médicaments,
Même les traitements puissants,
Ne te chasse pas de mes délires,
Tu es là dans mes rêves,
A les hanter ou les illuminer,
T'imaginant comme Ève,
Et sentant les larmes couler.

Je dors à côté d'une scène de crime,
Je dors à côté de la où mon coeur a été ta prime,
Je ne fais que courir en rime,
Jusqu'à que mon corps périme.
(Et crois moi, il y arrive,
En attendant, mon esprit dérive...).

La poésie d'un cœur briséWhere stories live. Discover now