__ Hier tu as réussi à t'échapper mais aujourd'hui j'espère que tu es consciente que je te laissera pas faire, cara : dit-il gravement

Ce n'était pas une question alors Ambre ne se risqua pas à répondre. Elle savait qu'il avait raison. Elle s'y attendait. C'était une question de temps.
Heureux qu'elle n'oppose aucune résistance, il pressa davantage son corps au sien. Tellement que le son des battements désordonnés de son cœur arrivèrent jusqu'à lui comme une douce mélodie. Il s'en délecta.

__  Je te veux toute entière, bellissima. Et sache que je ne te laisse pas le choix. Parce que même si tu ne le dis pas, je le sais. Je le vois dans tes yeux, à chaque fois que je pose mon regard sur toi. Tes yeux me disent que tu veux m'appartenir. Tes yeux m'implorent de te faire mienne : murmura-t-il en caressant son visage du bout des doigts sans jamais rompre le contact visuel.

__ Dis-le, dis-le moi cara : ordonna-t-il du voix rauque en laissant vagabonder sa bouche près de son oreille.

Cette caresse aussi subtile que brulante enflamma Ambre plus qu'elle ne l'était déjà. Toutefois elle savait ce qu'il attendait d'elle elle savait ce qu'il voulait entendre. Parce que c'était la vérité. Une vérité qu'elle avait voulu ignorer. Une vérité qu'elle avait souhaiter fuir. Mais elle était là. Elle existait toujours. Et elle était plus évidente que jamais.
Or l'évidence ?
C'est ce qu'il se passait là, maintenant. C'était ce qui les unissaient. Et c'était ce qu'Adriano attendait qu'elle reconnaisse.  Parce que oui. Il avait su lire en elle. Il avait comprit qu'elle niait, qu'elle avait peur. Et même si tout n'était pas claire il était persuadé qu'elle n'avait plus d'alternative. Il ne lui en laissait pas.
C'est donc avec satisfaction qu'il l'entendit prononcer ces mots.

__ Je veux être à toi. Je veux t'appartenir entièrement : chuchota-t-elle d'une voix si basse que s'il n'était pas si près, il n'aurait rien entendu


__ Tu es déjà à moi cara, dis-le : ordonna-t-il en caressant sa bouche de la sienne.


__ Je suis à toi, Adriano. À toi et à personne d'autre : répéta-t-elle comme un mantra


L'entendre prononcer son nom alluma en lui la flamme du désir.

Adriano l'embrassa jusqu'à en perdre haleine. La jeune femme s'abandonna dans cette étreinte comme ci c'était la dernière. Elle pouvait aisément comprendre par la force de ce baiser qu'Adriano la punissait.

Il la punissait pour sa fuite.
Il la punissait pour son déni.
Il la punissait pour sa résistance.

Et bon sang qu'est-ce qu'elle aimait cette punition !

Si Adriano n'avait pas une réunion des plus importante dans les minutes suivantes, il l'aurait certainement prise là, contre ce mur. Elle réveillait en lui ses instincts les plus primitifs. Son regard devenait bestiale lorsqu'elle entrait dans son champ de vision et Adriano aimait ça. Il aimait l'effet qu'elle lui faisait. Il aimait s'approprier chaque parcelle de sa peau d'un simple regard, comme il s'appropriait en ce moment même la bouche de la jeune femme. Il y laissa son emprunte, comme s'il l'avait marqué au fer rouge. Et à bout de souffle il quitta ses lèvres. Collant son front au sien, il laissa ses mains caresser les hanches d'Ambre tandis-que les siennes s'agrippaient à ses larges épaules. Tous deux essayait de reprendre une respiration normal.


__ Je dois te laisser. J'ai une affaire urgente à régler. Ne quitte le manoir sous aucuns prétexte on en a pas encore fini toi et moi : dit-il en posant un chaste baiser sur ses lèvres


__ Tu en as pour longtemps ? : demanda-t-elle sans vouloir le laisser partir


__ Non, je ne pense pas. De toute façon je serai dans le manoir, je viendrai te voir dès que je finis. C'est très important mia cara : répondit-il en l'embrassant toujours chastement avant de s'éloigner à regret.


Ambre senti un froid glacial l'envahir lorsque Adriano s'éloigna d'elle. Elle le regardait partir en reprenant ses esprits. Ce qui s'était passé était si irréel qu'elle pensait rêver encore une fois. Mais c'était bien réel. Si réel que le parfum d'Adriano était partout sur elle. N'en revenant toujours pas, Ambre se remémorait mots pour mots les paroles d'Adriano. Et avant qu'elle ne puisse se noyer dans sa béatitude, quelques mots d'Adriano la firent revenir à la réalité.
Une affaire urgente avait-il dit.
Urgente et très importante.

Était-ce la même affaire qui l'avait poussé à revenir en Italie ?
Découvrirait-elle d'autres informations pour la liberté de son père ?

Ambre n'en savait rien. Par contre son instinct lui disait de suivre cet homme qui bouleversait tous sens. Et jusqu'à présent son instinct ne l'avait jamais trompée. C'est ainsi qu'elle suivi Adriano qui entra dans ce qui semblait être un salon et comme ci une force invisible l'y avait obligé, il ne ferma pas la porte entièrement. Et même si Ambre ne pouvait rien voir, elle aurait le loisir d'entendre tout ce qui ce dira.

__ Nous pouvons commencer : dit Adriano d'une voix autoritaire et déterminé en s'asseyant près de sa mère.
















OPINIÂTRETÉ et HANTISE

                  ★DVcara★

Prisonnière de ses bras: Un Italien Amoureux Tome 1Where stories live. Discover now