rencontre désobligeante (1ère partie )

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Lorsqu'on fini les courses ,  je vais déposer Awa chez elle. Figurez vous qu'il n'y a plus de place ni dans le coffre ni dans les sièges arrières.  Elle a littéralement dévalisé les boutiques.  C'est ça aussi un problème majeur chez vous les femmes. Un homme il te dit viens on va faire les magasins, il te teste pour savoir quel genre de femmes tu es. Et vous sans compter vous prenez et je parie même que vous prenez deux ,trois  choses pour vos amies juste pour leur mettre plein la vue . Vous pensez qu'un homme il va épouser une femme qui dépense sans se soucier de la poche de celui qui paie ? Quelque soit les millions que peut avoir un homme il cherche une femme qui l'aide à avoir plus , plutôt qu'une femme qui dépense comme une princesse.  Ça ne nous coûte rien mais à vous si , on vous catalogue immédiatement. Ma mère me dit toujours qu'une femme qui aide son homme dans son business c'est la bonne. Alors réfléchissez bien lorsqu'un homme vous invite à faire les boutiques. C'est un conseil de votre bel ami que je suis.  Vu que je compte utiliser Awa je dois faire semblant d'être à ses pieds alors je l'aide avec ses sacs , elle appelle leur majordome qui vient aider . On trouve alors Monsieur Tiekoura et sa femme au salon en train de regarder la télévision   . Chelly me fusille littéralement du regard.  Si les yeux pouvaient tuer alors moi j'étais un cadavre depuis trentes seconde. Awa quant à elle monte déposer ses affaires dans sa chambre.  Je lui dis au revoir et je m'en vais.  Je m'apprête à monter dans ma voiture que je vois Monsieur Tiekoura se diriger vers moi  alors je m'arrête et je l'attend.  Lorsqu'il arrive a mon niveau, il allume un cigare et commence la conversation

-Que fais tu avec ma Fille ?

Oula, calmes toi Papi , ta fille je n'en ai rien à cirer , c'est ton entreprise qui m'intéresse

-je ne comprend pas Monsieur

-Tu t'es rapproché de ma fille pour m atteindre n'est ce pas ? 

Tu es intelligent c'est bien. 

-Mais non monsieur, j'ai rencontré Awa sur un vol , nous étions assis ensemble c'est tout. Nous avons gardé de bons contacts .

-jusqu'à la faire découcher...

Je me racle la gorge car je ne m'attendais pas à ce qu'il me dise ça

-Non monsieur,  il faisait tard et on avait bu , c'est par précaution que l'ai laissé dormir chez moi , et nous n'avons pas dormi dans la même chambre. Écoutez monsieur, je respecte votre fille , et j'ai l'intention d'être correcte avec elle

-j'y compte bien . Si j'apprends que tu lui as fait du mal,  je vais détruire ta carrière. C'est compris ? 

Comme si ses menaces pouvaient m'atteindre. 
-D'accord monsieur. 

-Bien ,  je signerai les contrats pour mon entreprise une fois que vous vous serez mariés.  Me lance t-il avant de rentrer chez lui.
Je reste la , étonné de ce qu'il vient de dire . Il pense que ça peut m'arrêter? Il se met le doigt dans l'oeil.  Je vais épouser sa fille qu'il ne s'inquiète de rien . Après qu'il ait signé,  je vais chercher quelque chose et divorcer c'est aussi simple que bonjour.  Je secoue la tête,  je souris et je monte dans ma voiture.  Direction chez maman .



Je viens d'arriver chez maman et comme d'habitude c'est clémence qui vient ouvrir le portail  , je lui lance un joyeux bonjour et je vais retrouver maman au salon , elle lit un bouquin

-Bonjour maman.  Je la salue en l'embrassant .

-Bonjour Charles. Fait t'elle heureuse.
Je ne t'attendais pas ici aujourd'hui. Comment vas tu ?

-C'est vrai maman.  Je vais bien et toi ?

-je me fais vieille mon fils,  mais grâce a Dieu tout va bien !

- Dieu merci alors .

-quelles sont les nouvelles ?  Me demande t'elle en déposant ses verres sur son bouquin qu'elle vient de fermer 

-Je vais me marier maman  

-te marier ? Arrêtes mon poussin ce n'est pas drôle. 

-c'est vrai maman , j'ai rencontré une fille assez jolie et gentille.  Je compte lui demander sa main  ...

Elle me regarde avec incompréhension

-Pourquoi un changement brusque d'idée ?  Tu le fais par intérêt c'est ça ? 

Elle me connaît tellement ma mère

-Mais non maman, elle me plaît bien cette fille . Et j'ai longuement réfléchi sur la question.  En plus c'est toi qui me réclame des petits enfants non ?

-promets que tu me dis la vérité jeune homme   .

-Je te promets maman.  Dis je en levant ma main droite en signe d'engagement.  Elle se lève donc et se met à danser. 
Ça fait au moins dix minutes que ma mère danse comme jamais je ne l'ai vu danser , je la regarde amusé faire ses arabesques sur la musique qu'elle seule peut entendre.  Quand tout à coup arrive la femme de ménage . Lorsqu'elle me voit , elle baisse la tête.  Moi je l'ignore complètement.  Quand maman la voit elle arrête de danser et deviens plus maternelle. 

-approche ma douce , lance t'elle

Elle vient au niveau de nous elle me salue d'une voix à peine audible.  Moi je l'ignore. 

-ton patron est là, commence maman.  il dit que tu peux recommencer demain mais je pense que pour éviter le malaise je vous laisse vous expliquer

J'essaie de dire quelque chose mais maman pose un doigt sur sa bouche demandant de me terre. Elle se lève et nous  laisse au salon. Je n'ai rien à dire ni à écouter moi . Je prend mon téléphone et je commence à envoyer un message à Landry.  Je jette quelques regards furtifs vers la femme de ménage.  Elle joue avec l'ourlet de sa robe , sûrement réfléchissant à ce qu'elle va dire . C'est vrai qu'elle est magnifique comme fille . Un teint d'ébène luisant contrastant joliment avec la robe jaune qu'elle a porté. Son style fait bohème urbaine avec ses boucles d'oreilles dégradés . Ses lèvres... ses lèvres sont juste pulpeuses.  Vous avez quoi à me dévisager ? Je sais reconnaître une beauté quand j'en vois.  C'est un gâchis à être femme de ménage.  Je ne dis pas que ce n'est pas un travail noble mais elle avec ce corps la c'est du gâchis.  Alors vu qu'elle n'a rien à dire . Je commence

-Écoute euh... Comment tu t'appelles déjà? 

-Leïssa.  Me répond t'elle inaudible

-bien...alors Leïssa on considère que c'est un accident D'accord ?  Et que ça ne va plus se répéter.  Je ne t'interdis pas de te Doucher chez moi ou même de faire une sieste mais n'utilise plus jamais ma chambre. Sinon maman ne pourra plus te défende.   C'est compris ?

-D'accord monsieur. 

-appelle moi Ornel,  on a pratiquement le même âge

-c'est compris Monsieur.... Euh.. Ornel

Je souris et je m'en vais .

-Tu diras à maman que je suis parti . Bonne soirée...

J'espère ne pas arriver en retard au rendez-vous de Landry. 

CHARLES-ORNEL publiéDär berättelser lever. Upptäck nu