Isa est une jeune femme curieuse et c'est là son plus grand défaut. Elle vit dans l'État de Rhélia, qui s'oppose fermement à celui de Tellisia. Il y a fort longtemps, les deux cités ont érigé un pont. Un pont pour marquer cette séparation. Un pont p...
Coucou! Tout le monde va bien? Alors voilà, c'étaitpour vous prévenir que le passage que vous allez lire n'est pas un chapitre à proprement parler, c'est plus un entre-deux qui se passe au même moment dans l'histoire. Il est donc d'un autre point de vue que celui d'Isa: celui d'Ephialtès, dont vous avez déjà entendu parler dans le chapitre précédent... Il y aura sûrement quelques autres petits passages comme celui-là dans l'histoire. C'est tout pour moi, on se retrouve en fin de partie! Enjoyez votre lectuuure (oui, ce mot n'existe pas dans la langue française, et alors??) !
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J'avançais calmement dans ce couloir, aussi froid que la glace. Jouant avec une petite balle en mousse dans ma main, je ne quittai pas de vue cette salle tout au bout. Les gens que je croisais se retournaient sur mon passage. Ils baissaient la tête, conscients de leur infériorité. Comment pouvaient-ils même respirer le même air que moi? Nous n'étions pas du même monde.
Je souris ironiquement à cet imbécile vers lequel je me dirigeais. De loin, il avait l'air franchement plus petit. Il m'attendait les bras croisés, adossé à son bureau, la tête haute. Et dire que cette posture se voulait imposante... Basileus était décidemment un cas perdu. Et puis, je ne pouvais rien tirer de lui. Il avait compris quels étaient mes sombres desseins. Cependant, il pouvait encore me servir.
- Mon cher cousin! l'appelai-je en souriant.
Il planta ses yeux verrons dans les miens. Par Torin, je détestais quand il faisait cela. Je ne savais plus où donner de la tête, et ma technique d'intimidation était moins efficace. Devais-je scruter son oeil vert ou bien le bleu? Cela portait clairement à confusion. Alors que je m'apprêtai à lui faire une accolade, il saisit ma main en plein vol, et approcha son visage du mien. Il attrapa ma balle en mousse et la garda dans sa main droite.
- Je te préviens, commença-t-il, Je ne te laisserai pas faire. Si tu me lances une balle, sois sûr que je te la relancerai. Trois fois plus fort.
Je récupérai ma balle tout en lui riant au nez. Pensait-il vraiment m'impressionner? Il en fallait plus. Il était censé le savoir. Je repris mon sérieux avant de lui répondre.
- Je suis déçu, cousin. Je pensais que tu me connaissais mieux. Mais pour ta gouverne, saches que je ne me contenterai pas d'envoyer une balle. Tu ne seras pas en mesure de riposter. Plus jamais.
Je lançai la balle en mousse contre son verre de vin, posé sur son bureau. Le verre tomba et s'explosa au sol, le liquide rouge qu'il contenait se répandant partout sur le magnifique tapis de Basileus. Celui-ci releva ses yeux vers moi, mais il n'eut pas le temps d'établir un contact visuel. J'avais déjà tourné le dos, mains dans les poches.
- Tu ne t'en sortiras pas comme ça Ephialtes! entendis-je derrière moi, avant de quitter définitivement les lieux.
Quel enfant naïf, ce Basileus. Pensait-il vraiment que je viendrais lui rendre visite comme cela, spontanément? Sans arrière-pensée? Pour le plaisir de se voir? Je caressai la deuxième chevalière, que je lui avais subtilisée. Parfait. Tout se déroulait selon mes désirs. Le plan fonctionnait à merveille.
~~~ Me revoilààà! Alors, que pensez-vous de ce genre de passages? -D'Ephialtès (Mouahahaaa)? - De Basileus? - De l'utilité de la bague? - Des "sombres desseins"?
Mercibeaucoupd'avoir lu, voté et commenté pour ceux qui l'ont fait et n'hésitez pas à me dire en commentaire si vous avez d'autres remarques! J'espère que cette partie vous a plu,
