㊙L'esquisse de la déception

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Lorsque l'on a trop d'espérances, elles nous inondent et l'on fini par ne plus en avoir du tout.

On perds toute confiance, pensant qu'on ne la mérite plus.

On fini par offrir le peu, le moins, le pas du tout.

On fini même par ne plus avoir confiance en nous-mêmes.

Le monde, ce champ de bataille, ne nous offre plus d'opportunités.

Peut-être que c'est là d'où vient tout ce mal-être que je sens ?

Peut-être qu'une part de la population sourit parce qu'elle veut hurler ? 

Fermer sa bouche pour esquisser un sourire.

Un beau sourire.

Un sourire qui sonne faux.

Tout le monde le sait,

Tout le monde le fait.

Mais ce n'est qu'une vision parmi tant d'autres.

Nous sommes nés pour sourire, souffrir, et surtout : se taire.

Le bonheur vient comme la pluie, il fini par s'en aller en laissant quelques traces :

Avec le temps, elles sèchent toutes.

La déception vient de la même manière, sauf qu'elle reste.

Elle s'enferme dans notre corps où elle est à l'abri, comme un étanche parapluie.

Je voudrais l'extraire mais il n'existe cependant aucune opération, aucun médicament, aucun remède. 

Alors, je souhaite de tout mon cœur, encore sensible et déboussolé, de trouver cette solution. 

J'arpenterais toutes les rues s'il le faut,

Je prierais sans jamais déjoindre mes mains,

J'attendrais inéluctablement de recevoir un signe.

Je jouerais de tous mes atouts, je deviendrais meilleur que vous :

Mais, n'est-ce pas le propre de la déception ? 

Trente 36 SixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant