Donnons-leur un soupçon de notre bonheur,
Pour adoucir un peu leur frayeur...
C'était une voix aussi profonde qu'une cavité souterraine, qui résonnait à mes oreilles.
Comme un écho en réponse à un murmure inaudible,
Comme une lettre adressée à un faux destinataire.
C'était omniprésent, palpable, réel.
Discerner le réel de l'imaginaire en ayant un état d'esprit aussi déboussolé que retourné, c'était comme demander le chemin qui menait à sa propre maison.
Irrationnel.
Cette voix, revenons au sujet principal que nous avons égaré, semblait discourir.
Je compris que cette voix était une mise en garde.
Elle m'expliquait pourquoi j'étais triste,
Ce qu'était la tristesse,
Et pourquoi les hommes en étaient souvent submergés.
J'ai compris que ma tristesse m'envahissait parce qu'elle grimpait à une échelle que j'avais oublié d'enlever,
Elle se hissait sur la pointe des pieds à l'intérieur de ma maison,
Cambriolait tout mon être,
Et s'en allait avec une fierté inégalable.
J'ai compris, et j'ai décidé que je n'oublierais plus d'enlever cette échelle.
Désormais, j'implanterais une alarme,
En écho à cette voix et cette mise en garde.
Rien n'est là par hasard, rien n'arrive par malencontreux événements.
Cela avait beau être difficile à comprendre et anticiper,
J'étais, de toute manière, bien trop triste pour pleurer.
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Trente 36 Six
Poetry❝ Je ferais de ton sang de l'encre. ❞ Une odeur parisienne, et les mille chemins qui me mènent au matin. J'inhale, et le bonheur ne m'a jamais été si pur... Mais je ne te voudrais pas pour l'éternité. Car tout plaisir et toute vie forment une fin La...