y'a les couples qui s'embrassent et les célibataires qui pleurent
Les oiseaux qui chantent, les gens qui dansent dans la rueDes bras inatteignables qui arrivent quand même à me réchauffer le cœur
Des cœurs irréparables, des blessures irréversibles
De l'amour en bouteille, de l'espoir en pilules
Se droguer à la sagesse, en l'honneur de ceux qui se sont plus
Qui sont morts alcooliques, dépendant, ou célibataireL'amour qui est partout
Dans les bars, dans les seringues, dans la rue, dans ma maison
J'aimerais pouvoir me droguer à l'amour sans jamais trouer mon bras
J'aimerais que des bras réparent les miensQuand les oiseaux arrêtent de chanter, j'arrête d'y penser
Mais quelque part dans le monde un oiseau chantera toujoursAlors je ne m'arrête pas
Comme avec les chips
ou avec l'alcoolAvoir à peine commencé à marcher et y penser déjà
Ce dire que ça manque tellement alors que ça n'a duré qu'un demi tempsDommage
Pathétique,probablement
triste oui, infinimentUn jour je m'enfoncerais une seringue d'amour en plein dans l'artère
Ça me fera peur mais ça me fera du bien aussi
Je vais pleurer de bonheur, et quand on arrachera la seringue
je hurlerai de douleurJ'espère qu'un jour on ne l'enlèvera plus
Qu'elle restera à sa place,
et que jamais elle ne sera videParce que si jamais elle se vide un jour,
je n'ai même pas le courage de l'imaginer