Poème n°6 de essentiel-dragnir

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Le verre

Un jour de printemps,
Ou d'été,
J'ai été prise de tourment,
Un bambin, étais-je en cette veillée.

Le carillon de la douzième heure avait sonné,
Deux heures jadis, les enfants dormaient,
Moi, intrépide et surtout innocenté,
Mon âge n'étant pas bien avancé,
Je me levé,
Mon sommeil évaporé.

Glissant ici et là dans les pièces,
Dans mes jambes bien dodues,
Je croisais un crayon que j'attirais à mon fasciés,
Puis, le jetant après l'avoir mordue,
Je suivais ma route.

Le séjour s'offrait à moi,
Nullement dans son avantage,
Les vestiges d'une fête à mon grand désarroi,
J'observai avant tout le bleu du carrelage.

Oh! Qu'est-ce dont ?
Quelque chose à manger ?
Je ne sais pas voyons,
J'aimerais le savoir alors je m'approcher.

Portant l'objet en question,
J'engloutissais trois morceaux à la suite,
Sans réfléchir, je mangeais sans pression,
Ne prêtant pas attention à ma conduite.

Ma respiration se coupa, tandis que je toussais,
Attirant l'attention de mes parents,
Éméché, sur le canapé,
Je voyais mon géniteur me portais.

Je me souviens des trois mois d'horreur,
De lutte et de terreur,
Pour quelques courgettes à la crème.

Ce fut les seuls fois de ma vie, Ou du verre s'introduit dans mon lit,
Néanmoins je vous le dis,
Que j'ai recommencer, avec du whisky...

Concours de Poésie [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant