- 10 - A L E C

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Alec ouvrit les yeux lentement, il sentit des fourmis dans son bras, puis il réalisa que Dylan avait sa tête sur ce dernier.

Il sourit tout seul en pensant qu'ils avaient dormis ensemble. Alec était aux anges quand Dylan était là, et il devait avouer que ça lui faisait légèrement peur.

Il retira son bras qui était autour de la taille du plus jeune et alla se préparer dans sa salle de bain.

Au bout de dix minutes à se préparer il sortit de cette pièce et entra à nouveau dans sa chambre, il découvrit un petit brun tout mignon assit en tailleur sur son lit. Il ne put s'empêcher de le mater de la tête aux pieds, il le trouvait beaucoup trop beau en ce moment qu'il ne fallait pas laisser passer cette chance.

« Bien dormi ? » demanda l'aîné une fois son matage terminé. Directement un sourire énorme prit place sur le visage de Dylan, ce qui le rendait encore plus craquant que d'habitude.

« Ça fait longtemps que je n'ai pas dormi comme cette nuit. » L'italien était heureux, heureux de savoir que son aide commençait à marcher.

« Je te laisse te préparer, je suis dans le salon si tu me cherches. » Le petit brun hocha la tête avant de se lever et d'aller dans la salle de bain pour faire ce que le plus grand lui a dit.

Quant à lui, Alec alla dans le salon où il trouva sa mère sur le grand canapé noir, une tasse de café à la main.

« Bonjour maman ! » s'exclama l'italien en se jetant sur le canapé pour faire un bisous mouillé sur la joue de sa maman adorée.

« Bonjour mon chéri, tu ne m'as pas prévenu qu'un ami à toi dormirais ici, surtout que c'est bizarre pour toi de dormir avec quelqu'un habillé dans un lit. » Sa génitrice le connaissait par cœur, ce qu'elle disait ne lui gênait même pas.

« Ouais c'était pas prévu de base... C'est Dylan, tu sais le garçon que j'aime bien, il se trouve qu'on s'est croisé et on a passé la journée ensemble, et au final il a dormi ici.

— Il est mignon, vous étiez mignon tous les deux enlacés dans ton lit. » Pour la première fois de sa vie, Alec s'empourpra face aux propos de sa mère. « Depuis quand t'es gêné quand je te parle de tes relations ? C'est vraiment sérieux cette fois ? » s'étonna Nora.

« Bah... disons que je ressens des choses pour lui que je n'ai jamais ressenti pour quelqu'un d'autre. » il cacha sa tête dans ses mains en disant cette phrase.

« Chéri... T'es mignon quand t'es amoureux, mais j'ai vue sa tête et les cernes qu'il a ne sont pas vraiment normal, donc ne lui fais pas de mal, en temps normal je devrais dire ça à ce gamin mais je pense que c'est plus sûr de le dire à toi. » Alec pouffa légèrement à la fin de la phrase de sa génitrice, mais il hocha quand même la tête. Jamais il ne fera de mal à Dylan, il l'appréciait beaucoup trop pour ça.

Des pas se font entendre dans le couloir ce qui fit relever la tête du brun foncé. Il sourit en voyant les cheveux mouillé du plus jeune, il a meilleure mine que la veille et cela lui rendait encore plus heureux.

« B-bonjour... » bafouilla le petit brun aux cheveux trempé.

« Bonjour mon garçon ! Comment tu vas ? » se réjouit Nora. Cette réaction donna le sourire à Dylan.

« J-je vai-vais bien... et vous ?

— Moi je vais bien merci ! Par contre j'ai pas soixante-dix ans donc s'il te plaît ne me vouvoie pas. » Le plus jeune rougit et opina de la tête. « Les enfants, je vous donne de l'argent et vous pouvez aller manger quelque chose dans le café du coin. » continue la maman du plus grand en donnant un billet à ce dernier.

« On y va ?

— Oui. »

L'aîné prit la main du plus jeune, il le faisait de plus en plus souvent voyant que ça ne le gênait pas plus que ça.

Ils sortirent de la maison, tous deux le sourire aux lèvres. Alec s'arrêta aux café et demanda à Dylan ce qu'il voulait.

« Un cacao simple suffira, merci. » Alec prit note dans sa tête puis dit à Dylan d'aller s'asseoir le temps qu'il alla commander.

Le petit fit ce qu'il dû faire pendant que le grand partait en direction de la caisse.

Les commandes en main, Alec alla s'asseoir sur la banquette où était installé Dylan. Il passa son bras autour de l'épaule du plus jeune.

« Tu rentres chez toi quand ? » demanda l'italien, curieux.

« Sûrement après cette sortie...

— Je te raccompagnerai. » Dylan se figea, la pression du bras autour de son épaule se fit plus forte et Alec le ramena vers lui. « On ne discute pas, c'est moi qui te ramène. » continua Alec en voyant que le petit brun s'apprêtait à décliner.

Quelques minutes plus tard, ils sortirent du café toujours main dans la main et se dirigèrent vers la maison du plus jeune.

« Montre moi le chemin. » déclara soudainement Alec, vu qu'il ne connaissait pas la localisation du domicile de son ami.

Le petit brun prit le devant, toujours en train de tenir la main de son nouvel ami.

Une fois chez lui, Alec sentit le niveau de stresse de son cadet augmenter. Cependant il ne savait même pas pourquoi ni comment il avait fait pour le remarquer.

La porte de la maison s'ouvrit à la volée, figeant en même temps le plus jeune.

« NON MAIS ! Qui t'a permis de tenir la main de quelqu'un ? D'un autre garçon en plus ? » Ces paroles glaça le sang du brun foncé. « Tu n'étais pas censé rentrer après quatre heures ? Il est midi là ! » Alec fronça les sourcils, lâcha la main de son ami, et se dirigea vers son géniteur, furieux.

« Non mais vous êtes qui pour lui parler comme ça ?

— Son père ! Ce gamin n'est qu'un pauvre gay ! Qui a tué sa mère ! et qui se tape une autre pédale ! » Alec ne put retenir le coup de poing qu'il envoya dans la face du vieillard. Il se sentit cependant mal d'avoir fait ça devant son ami, sachant que c'était son père. Du coup il se retourna vers le garçon qui fait battre son cœur et lui dit :

« Désolé, j-je ne sais pas pourquoi j'ai fais ça, je... » Les larmes lui vinrent aux yeux, Dylan, voyant sa détresse, alla vers lui pour le prendre dans ses bras, ignorant son père qui tenait son visage de douleur.

« C'est rien... mais il faudrait que tu rentres, c'est mieux pour toi... » Alec serra Dylan plus fort contre lui, aimant son odeur

« Je viens te chercher demain, prépare des affaires. » Alec put voir de la peur dans les yeux du plus jeune, mais il hocha quand même la tête avant de disparaître dans la maison, contournant son géniteur.

« Toi, t'es qu'une sale tapette de te taper mon pauvre fils. » Ces mots ne lui firent rien, il avait juste mal pour son ami, son père le considérait vraiment comme de la merde. Il partit en faisant un doigt d'honneur au vieux.

Une fois chez lui, il essaya d'en savoir plus sur l'histoire de son nouvel ami qu'il commençait à aimer plus qu'un simple ami.

SAFE   [BxB]Where stories live. Discover now