Introduction

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Elle me regardait d'un air abattue, criant le plus fort possible. Elle souffrait mais ceci ne me faisais rien. Elle hurlait à m'en percer les tympans. Je ne ressentais rien, me fichais de ce qui pouvait lui arriver, de ce qu'elle pouvait ressentir. Je voulais simplement qu'elle se taise pour faire place à la tranquillité. Son sang se déversait peu à peu de son corps fragile. Ce sang me calmait, m'apaisait. Je la regardai avec un sourire en coin. Elle comprit que c'était la fin. Je m'approchai lentement d'elle, la fixant dans les yeux. Alors je lui chantai une berceuse qu'elle m'avait appris durant mon enfance et à la fin de celle-ci , j'enfonçai mes doigts au plus profond de sa blessure et je le lui écartela. Elle se débattait pour échapper aux coups que je lui infligeais mais je continuai fermement a lui ouvrir. Elle me regardait avec un regard attendri et me dit dans mon oreille:
- je suis désolée, mais sache que je t'ai aimé.
A la fin de cette phrase, ses yeux se fermèrent et j'eus devant moi un corps inanimé.
Malgré ces paroles je ne ressentais rien, à part un liquide chaud qui coulait sur mes joues, sans doute des larmes.
Ce lundi quatre juin 2045, j'avais tuer ma mère. Ma mère qui m'a tant aimé, dorloté mais pour qui, je ne ressentais aucun sentiment.
***
Je m'assis à côté d'elle et je lui dit:
- Maman comprend moi, j'aime tellement voir les pauvres êtres humains que vous êtes souffrir. Tant de fois j'ai essayé d'arrêter cette pulsion meurtrière mais je n'y arrive pas. J'aime voir vos visages apeurés, vos expressions alarmées. J'aime tant voir le sang coulait, entendre vos cris. Je ne vis que pour cela. Maman tu étais tout pour moi. Mais tu le savais, si tu restais avec moi tu finirais comme cela. Tu aurais du m'écouter et t'enfuir, j'aurai pu me contenter de la voisine... Mais tu a cru pouvoir me changer, je ne peux pas changer, je suis comme cela, j'aime faire souffrir les personnes, c'est mon plaisir.
Je me penchai pour mieux apercevoir le visage de ma mère puis je lui fit un dernier baiser d'adieux avant de l'envelopper dans une couverture. Je l'avais premièrement poignardé dans le ventre avant de lui infliger ces horreurs.  Ma pauvre mère, tu as étais prise par surprise et j'en suis navrée.
J'allumai un feu et je jetai le corps de ma mère. En attendant qu'elle brûle, je nettoyais les traces de sang, le couteau bien aiguisé que j'avais utilisé et mes mains. Une fois que le feu prit fin, je rassemblai les cendres qui restait et les mis dans un flacon.
Je regardai ce flacon attendri et prononça à voix haute:
- Maman comme cela, je ne te perdrai plus jamais, tu sera qu'avec moi, rien qu'à moi, personne ne pourra te regarder. On sera toujours ensemble jusqu'à ma mort. Tu ne pourras plus jouer avec ces messieurs, les regarder d'un air amoureux. Tu ne pourras plus me tromper.
J'étais si contente. Ma mère restera éternellement avec moi, elle ne pourra plus me dicter ce que je devrais ou pourrais faire. J'étais enfin libre de mes choix. Je pris une grande inspiration avant de pousser la porte du lieu où j'étais. Je me sentais bien, j'ouvris le flacon et respirai l'odeur qui se dégageait. Cette odeur je l'aimais tant, c'était l'odeur de ma mère et de la souffrance. La souffrance que je lui avait infligé et qui me procurait un tel plaisir. Les hurlements et les cris assourdissants de ma victime. Avec mélancolie je me rappelai comment j'avais tué ma mère. Puis je referma ce flacon. Ce flacon si précieux à mes yeux, je le garderai toute ma vie pour ne pas oublier à qu'elle point j'aime la mort, que je veux être la mort. Le faucheur qui décide si tu as le droit de vivre ou pas. Mais aussi ce flacon est pour moi un précieux souvenir et un porte bonheur, à chaque fois que je me sentirais triste, il me remontera le moral et me rappellera ma mère.
-Maman tu seras avec moi éternellement.

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