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Il n'est que 5 heure ce matin, pourtant si quelqu'un était passé devant le manoir des Stane  il aurait pu entendre les cris résonnant à l'intérieur. Les dix enfants vivant de l'immense habitation avait été réveillé par les cries de leur mère, Jules (l'aîné) avait accouru dans la chambre de ses parents suivit par sa sœur Marion (plus jeune d'un an) pendant que leurs cadets (Yoan et Mathéo) calmaient les plus jeunes qui pleuraient. On peut dire se qu'on veut de cette famille, mais l'on ne peut que reconnaître quelle est extrêmement soudée. Se que Jules et Marion ont vu ce matin là les aura marqué à vie. Ils avaient l'habitude des accouchement de leur mère, mais celui ci était plus que spécial, c'était le onzième. Celui qui sauverai un monde et détruirai pourtant un homme. On avait déjà dit tant de fois cette phrase aux enfants qu'ils seraient capables de la réciter à l'endroit comme à l'envers. 

L'accouchement dura plusieurs heures, la mère de famille criait toujours sa souffrance, ses enfants étaient tous dans le jardin et son mari lui tenais la main. Son tendre mari qui lui chuchotait que tout allais bien que se serait bientôt fini. Il tremblait pourtant. Elle le savait, tout comme lui, elle ne vivra pas assez longtemps pour voir grandir ses enfants. Peut être juste assez pour leurs faire ses adieu. C'est la prophétie ; elle doit mourir, pour donner naissance à celle qui les sauvera tous.

Soudain les cris d'une enfant résonna dans le grand manoir au plus grand soulagement et désespoir de ses habitants. 

-Appelle les enfants. -dit la femme d'une voix qu'elle voulu douce à son mari- 

-Je suis sûr que l'on peut encore trouver une solution.. -supplie presque son mari en larme-

-George, tu sais comme moi qu'il n'y en a pas. -lui dit tendrement sa femme-

-Maria.. -commence George-

-Je t'en prie dit leurs de venir, je ne veut pas partir sans leur dire au revoir. -le coupe Maria avec une voix emplis de tristesse-

-Je le fait toute suite, ma chérie ! 

Il pause un baisé sur le front de sa femme, avant de sortir de la pièce pour aller dans le salon où ses enfant l'attendent déjà.

-Alors papa, comment va maman ? -demande Jules avec inquiétude-

-Elle veut vous voir ! -lui répond seulement son père en s'asseyant dans le canapé-

Jules hoche la tête et fit signe à ses frères et sœurs de le suivre. La marche se fit en silence aucuns de ces enfants si bavard habituellement n'osaient ouvrir la bouche. Arrivé devant la porte, Jules regarde sa famille, comme pour avoir une confirmation.Marion lui prie la main et ensemble ils rentrent dans la chambre de leur mère.

-Mes enfants.. -dit elle ému-

Ils se jetèrent à son chevet.

-Je vous aime plus que tout au monde. Je m'en veut de ne pas pouvoir être encore là avec vous ces prochaines années. De ne pas être là quand Anaïs et Lilou feront leurs spectacles de danse qu'elles préparent de puis si longtemps, ni le match de foot de Mathéo et Nathan, ni entendre les nouvelles musiques Marion, ni l'anniversaire de Milan et Mathis, ni les histoires fantastique de Jules, ni les exploits en cascades de Louis et Yoan . Ou encore rencontré vos premiers amours, vous entendre me parler de vos petites ou de vos grandes peurs ou en faite même passer du temps avec vous. Je vous aime tellement et j'espère que vous ne m'oublierez pas. 

-On ne t'oubliera jamais maman. -dit le petit Mathis en pleurnichant- 

-Vient là mon ange. -dis sa mère en ouvrant faiblement les bras-

Son fils vient immédiatement se blottir à l'intérieur de ces bras rassurants suivit de ses autres enfants. Ils se détachent au bout d'une dizaine de minutes où la pièce n'avais été remplit que des reniflements des uns et des autres. 

-Aller  jouer, les enfants et n'oublié jamais que je vous aime. Où que je serai je veillerai sur vous.

Après avoir chacun fait un dernier câlin à leur mère, ils sortirent tous de la chambre.

-Marion ! Jules ! Rester encore un peu s'il vous plaît !

Les deux enfants revinrent près de leur mère après avoir fait sortir tout leurs frères et sœurs.

-Je veut vous confier, ce paquet de lettre ; il y en a deux par personne, une à ouvrir maintenant si vous voulez et une pour vos 18 ans. Il y a aussi un carton pour chacun de vous dans le grenier, que vous pourrez ouvrir à vos 16 ans. Vous trouverez sûrement d'autre chose dans le grenier, des affaires à moi que je voudrai vous confier. Pour finir je voudrai que vous me fassiez une promesse. -elle regarde ses deux enfants avec douceur- Promettez moi que vous protégerez et élèverez vos frères et sœurs comme je l'aurais fait.

-Bien sûr que nous le ferons, mais pourquoi nous ? Pourquoi pas papa ? -répond Marion perplexe-

-Vous vous rappelez de cette phrase que je vous répétais souvent ?

- Le onzième. Celui qui sauverai un monde et détruirai pourtant un homme. - récitent les deux enfants d'une voix-

-Votre père est cet homme. Ma mort va le détruire et il va devenir fou. Totalement fou ! Il tentera de tuer Charlotte et peut être même de vous tuer vous. -dit difficilement leur mère-

-Qui est Charlotte ? -demande Marion-

Sa mère lui souris faiblement mais tendrement, elle se penche vers la gauche pour prendre sa fille qu'elle avait couché dans un berceau à sa gauche. Elle tend le petit être endormi à sa sœur qui lui jeta immédiatement un regard attendrit en la serrant dans ses bras.

-Je vous présente Charlotte. Votre onzième sœur. -leur appris leur mère d'une voix de plus en plus faible- Promettez moi de la protéger, autant que vos autres frères et sœurs ! 

-On te le jure, maman !

-Je vous aime tellement ! -dit elle dans son dernier souffle-

-MAMAN ! -crie Marion comprenant que sa mère était partit-

Jules se rapproche d'elle, et la serre dans ses bras en fessant attention de ne pas écraser Charlotte qui venait d'ouvrir ces grands yeux verts. Ils regardèrent ce petit ange qui allait les sauver. Et c'est en regardant une dernière fois leur mère que les deux enfants se promirent silencieusement de protéger leur sœur quoi qu'il leur en coûte !  

Le manoirWhere stories live. Discover now