Louise

Conte 7 - Partie 3/6

Louise a beau être terrorisée, son cerveau logique veut en savoir plus.

-Co... comment as tu fait? Pour les tuer à minuit? Nous étions ensemble la plus part du temps!

Un immense sourire de satisfaction vient se plaquer sur le visage de Gregory. Pour la première fois c'est à son tour à elle d'être perdue.

-Pour le premier meurtre ça a été très simple étant donné que nous étions tout simplement chacun de notre côté chez nous. Pour le deuxième: Annie, tu es retourné dormir chez toi alors pareil. C'est après que ça c'est compliqué.
Pour le troisième je suis aller tuer le père et sa fille juste avant d'aller chercher Alexandre Meilleir que j'ai ensuite ramener au FBI. Pour le quatrième: La grand mère et la gamine j'ai fait croire à tout le monde que je rentrais chez moi. Pour le cinquième, le conte de Cendrillon, je l'ai tué juste avant de venir te voir. Et pour le dernier et bien en fait c'est ironique: quand tu m'as appeler par rapport à Annie Terne j'étais en train de m'occuper du corps de la femme de Barbe Bleue.

Il pousse un petit rire.

-Mais... mais... et les appels?! On était ensemble quand la plus part était reçu!!!
-Oh et bien soit j'appelais en direct quand c'était possible et si non je pré-enregistrais l'appel sur le téléphone fixe et mettait l'horaire de minuit pour qu'il soit envoyé.
-C'est pour ça que toutes les scènes étaient aussi parfaites: tu savaient exactement ce qu'on allait chercher et de toute façon si on trouvait quelque chose que tu avais oublier tu pouvais toujours retirer l'ADN une fois au FBI...
-Mais dis donc c'est que tu es futée chérie!...

Son ton ironique donne envie à Louise de lui sauter à la gorge et de le tuer sur le coup! Mais bien sûr elle est attachée alors c'est impossible! Si non elle l'aurait fait depuis longtemps!

Avec ses ongles longs et coupants elle essaye de déchirer le ruban adhésif qui entrave ses mains mais elle n'y arrive pas. Elle n'abandonne pas et continue de gratter le plastique. Avec un peu de chance il finira peu être par craquer!
En attendant il faut qu'elle gagne du temps! Qui sait ce qu'il a l'intention de lui faire!!

-Tu... tu as tué une femme enceinte qui te faisait confiance!

Il fronce les sourcils.

-Tant pis pour elle si elle n'est pas capable de choisir ses amis. Je ne voulais pas la tuer. Mais quand elle m'a annoncé qu'elle était enceinte de jumeau... c'était exactement ce qu'il me fallait!!
-Pour...pourquoi les contes de fées?
-Comme je te l'ai dit: si j'ai fait ça c'est pour toi. Je ne voulais pas tuer pour tuer. Je voulais que tout ca est un sens, un sens pour toi.
Alors j'ai voler tes clefs et j'ai fait un double.

Les yeux de Louise s'ouvrent grands.

-C'est... c'est pour ça que je ne retrouvais plus mes clefs il y a deux mois?! Moi qui ne perd jamais rien! Et qu'elles ont mystérieusement réapparu sur mon bureau?!
-Exact.
-Attends une seconde... c'est... c'est TOI! C'est toi qui est entré chez moi l'autre jour!!
-Oui. Mais ce n'était pas la première fois. D'habitude je fais toujours attention à ce que tu ne sois pas là. Mais je ne sais pas ce qui m'à pris cette nuit là. Je pensais que tu serais en train de dormir. Que je pourrais te regarder... mais tu te douchais et j'ai eu le malheur de faire tomber un verre!

La peur de Louise se transforme peu à peu en colère:

-Quand je pense que c'est TOI que j'ai appeler parce que j'avais peur de rester seule!!!

Gregory hausse les épaules et continue son récit:

-Donc je disais: je viens souvent chez toi. Pour observer, analyser.

Louise a un haut le cœur en l'imaginant fouiller dans ses affaires et poser ses mains partout.

-Et un jour je regardais ta bibliothèque et j'ai vu que tu avais de nombreux livre de contes. Des livres anciens. Les véritables histoires et dans ta langue maternelle: le français.

De tout ce qu'elle a chez elle, elle aurait accepter qu'il touche à tout, mais pas à ca! Tout mais pas à ça!!

Elle se penche le plus possible en avant violemment, comme si elle avait une chance de pouvoir le frapper, lui faire mal.

-TU N'AVAIS PAS LE DROIT DE TOUCHER À ÇA ESPÈCE DE CONNARD!!!

Il ne prête pas attention à sa rage et continue:

-J'ai ouverts les livres et j'ai vu ce qu'il y avait marqué sur la premier page de l'un d'entre eux, au stylo plume et à la main.
-FERME LÀ!!!
-« À ma fille Louise, voici la seule chose qui te restera de moi, je t'aime, maman. »

A peine a t'il finit sa phrase que Louise fond en larmes, recroquevillée sur elle même.

-Je te déteste!!!
-J'avais raison de penser que c'était cher à tes yeux. Ta mère est morte?

Entre deux sanglots elle lui répond d'une petite voix:

-Va te faire foutre...

Il lui attrape alors le visage de sa main puissante:

-Réponds moi!

Elle en profite pour lui mordre le pouce de toute ses forces.

Il pousse un cri de surprise et de douleur et se met à sucer son doigt qui commence à saigner.

-J'ai dit: Va-Te-Faire-Foutre!

Sans qu'elle ne comprenne ce qui lui arrive sa main vient claquer sa joue si violemment que sa lèvre inférieure s'ouvre en deux et du sang se met à s'en échapper.

-Et moi je t'ai dit de me répondre chérie!