Chapitre 27

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PDV THEA

Ma mère nous fait entrer. Elle referme la porte et l'homme approche.

Ma mère se racle la gorge.

Julia : Thea je te présente Michael, mon compagnon.

Ok. On va se détendre. Tout va bien se passer. En même temps c'est normal qu'elle est refait sa vie.

Elle a remplacé mon père. C'est sûr qu'elle n'allait pas devenir nonne non plus.

Je m'approche et lui serre la main.

Thea : Enchantée.

Michael : De même. Julia m'a beaucoup parlé de vous.

Je lui souris histoire de ne pas déclencher la troisième guerre maintenant dans le hall de la maison de ma mère.

Nous suivons ma mère dans la salle à manger. Nous nous installons.

Je m'assois à côté de Tom, et en face de ma mère. Le fameux Michael, mon « beau-père », s'assoit en bout de table. Un bruit se fait entendre dans les escaliers puis une jeune fille, une adolescente devrais-je dire entre dans la pièce. Ses cheveux blonds ont poussé. Elle a grandi.

Elle me fixe les larmes aux yeux. Je me lève et elle court me prendre dans ses bras. Je lui embrasse les joues, le front, tellement contente de revoir ma sœur.

Mary : Tu m'as tellement manqué Raiponce.

Ce surnom aussi m'avait manqué.

Elle se décale et observe son neveu.

Thea : C'est Tom...mon fils.

Elle embrasse Tom sur les joues.

Mary : Bonjour toi. Je suis Mary, ta tante.

Mon fils semble intimidé par tant de personnes qu'il ne connait pas. Il rougit un peu et se niche contre moi. Je le soulève et le fait asseoir sur mes genoux. Je lui chuchote des paroles rassurantes puis il retourne à sa place.

Mary s'assoit face à lui toute souriante de mon retour.

Ma mère apporte l'entrée puis nous parlons. De tout. Principalement de moi. De ce que j'ai fait pendant ces six dernières années. Je leur parle du journal qui m'avait contacté. Ma mère me reproche de ne pas lui en avoir parlé. Je ne relève pas la parole ne voulant pas me disputer avec elle ce soir. Je leur parle de mes voyages, de mes photos. De ma galerie, de mes peintures. Mais, je ne leur révèle pas que je suis Tomea. J'ai encore envie d'alimenter le mystère. Je leur parle de mon installation à Manchester, mon appartement, la vie là-bas et puis la proposition du journaliste pour que je revienne vivre ici.

Ma mère me demande si c'est définitif. Je réponds que oui. Du moins c'est ce que je crois. Disons que pour l'instant oui, c'est définitif, je ne compte pas repartir. Maintenant, on verra avec les évènements qui vont suivre.

Thea : Bon et sinon Mary, qu'est-ce que tu fais de beau ?

Ma sœur sourit. J'avais oublié à quel point son sourire est magnifique.

Mary : De la danse, je fais des compétitions et je crois que je ne me débrouille pas trop mal. Sinon là je suis en première littéraire.

Je suis fière d'elle.

Thea : Cool alors. Et la littérature ça te plait ?

Mary : Ouais j'adore lire.

Entre le plat et le dessert, ma mère me fait visiter la maison. Elle est grande mais moins que celle dans laquelle nous étions une famille. Elle m'épargne tout de même la visite de sa chambre conjugale. Durant notre visite par un mot sur le passé, comme si elle l'avait rayé. Pas un mot sur mon père, son ex-mari, comme si elle l'avait oublié.

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