L'aura des Brumelles

I

Le jour 03.09

<< Mathilde quelque chose ne va pas ?
La jeune fille sort son amie de ses pensées.
- Désolé ,je suis juste très fatigué, j'ai passé ma nuit à réviser
- Je t'ai déjà dis de lever le pieds sur les révisions, tu vas mourir tu comprend ?!  Puis t'as déjà de supers notes, c'est pas une pause qui va te faire redoubler
- Ouais,
- Donc je disais, ce soir je voulais aller au ciné avec William et Michone, il faut que tu viennes ?
- Désolé... Je facetime avec ma famille ce soir et ça fait longtemps que je les ai pas appelé, je lui ai promis; dit-elle désolée.
- Ok ok. La prochaine fois t'as intérêt à venir, sinon je séquestre ta famille haha.
- T'es folle un peu. >>
Elle esquisse son premier sourire, son amie  lui pince  le bras pour lui montrer que peut être dans ses blagues il y a une part de serieux. 

La meilleur amie de Mathilde, Yun avait tendance à toujours tout exagérer. Elles étaient devenu ami rapidement après l'arriver de Mathilde en France, sa famille habitait en Martinique. Elle avait toujours le mal du pays et ne s'était pas encore faite à la vie parisienne. 
La journée, Mathilde était en cours, un week-end sur deux elle chantait dans des pianos bar et le soirs elle travaillait. Les études étaient un peu une excuse pour pouvoir venir sur Paris, elle avait toujours révé de faire de la musique, mais pour l'instant elle se contentait de gribouiller des brides de chanson, d'enregistrer des mélodies sur son téléphone et de chanter dans des bar.
Là elle est actuellement en route pour le travail, Mathilde portait toujours son sac de sport le vendredi mais personne ne savait ce qui s'y trouvait, elle a toujours été discrète sur ce qu'elle faisait.

La nuit 03.09

La scène était englobé d'obscurité, il y faisait humide et chaud et les vapeurs d'alcool et de poppers tournaient dans la pièce aux ventilations cassées. Seule les néons du bar et de la scène éclairaient faiblement toutes les silhouette. Mère Machatte était en train de faire son chaud sous les lumières violettes de la scène.

<< - Tu sais quand est-ce que Serpentine arrive ? Demande un homme appuyé contre le bar en bois noirçit par le temps et l'alcool.
- Elle seras en dernière pour cloturer ce soir, on vous laisse la meilleure pour la fin, répondait une barmaid.

La musique après le départ de la féline se stop. La scène était plongé dans les ténèbres. Serpentine était fin prête a les achever . Après plusieurs minutes dans le néant, le silence se brise par les huements des bêtes qui s'impatientaient trop, une musique sensuel démarre mollement mais toujours pas de lumière.
 Lorsque les basses de l'instrumentale font vibrer le sol et élancent le coeur des hommes les lumières s'allument, en synergie avec le son. et tout le monde admire Serpentine se balançant dans le vide accroché à une barre . Seul le bas de son visage était masqué. Elle se tortille et se courbe tel un serpent envoûtant son public qui l'observe calmement, elle avait calmé le coeur des loups, c'était le seul moment de la soirée où une danseuse se donnait sur scène au-dessus du vide.

Lorsque la prestation touche a sa fin, elle disparait dans les ténèbres naissante doucement avec l'étouffement de la musique.
Le public se retrouvait à nouveau dans les ténèbres, ils avaient contemplés la reine de la nuit et là, restaient sagement debouts et assis, des applaudissement s'en suivaient.
Serpentine était transpirante et essoufflée. Une fois de plus, elle avait tout donné pour ces bêtes.

MaChatte l'attendait une coupe à la main dans les loges et la félicitait, son masque tombé, on pouvait voir qu'elle était plus âgée que de deux ou trois ans de plus que Serpentine et par conséquent agissait comme une grande soeur ou une bonne copine avec elle. La féline était si grande, sa voix grave et ses postures chaleureuse sublimait son élégance et son aura nonchalant.
<< Ca fait quelque temps que tu es ici, j'espère que tu t'y plait; réponds la femme.
Serpentine reste silencieuse, réfléchissant à la meilleur réponse à donner.
- Oui ; elle ne pouvait trouver mieux
- Serpentine.., dit MaChatte dans un soupire.
- Oui ? Dit-elle surprie.

MaChatte prit son sac et s'en allait des loges, Mathilde, elle,  restait seule à présent devant le miroir, se fixant et soupirant. Une fois habillée elle passe  prendre son enveloppe auprès du gérant et disparrait dans les ruelles de la ville, comme ci elle n'avait jamais été là, honteuse comme ci le monde monde de la nuit n'existait pas.
Melva était un drôle de personnage, et à chaque fois qu'elle entamaient une discussion Melva partait sans dire un mot.