À l'orée de la nuit, nous parlions ainsi de la vie
Elle se plaignit ,la trouvant souvent injuste et cruelle, je l'écoutai donc avec patience
Car plus tard, allongées dans l'herbe, je lui expliquai son ennemie sous toutes ses coutures :
Je lui montrerai qu'il est beau de regarder le coucher de soleil, que la vie est généreuse
Qu'elle partage avec le monde tant de merveilles, tant de beautés
Qu'elle nous fait rire, avancer avec fierté, la fierté d'être né par une belle journée
Alors je lui dirai « oui la vie est cruelle, mais que pouvons-nous lui refuser ?
À elle qui nous à tout offert et tout donner »
Elle ne fut pas convaincue par mon discours et décida de s'en aller en me disant :
« La vie nous a tout donné? Oui ! Mais, elle peut aussi tout nous reprendre ! »
Longtemps après son départ je me questionnai, seule dans ce champ de blé,
Elle ne revint plus... Je crois que je l'avais blessé dans son orgueil,
Alors depuis ce champ a disparu et je sombre...
Je sombre dans les profondeurs de mon imagination, là où le monde est merveilleux
Sa réponse je l'avais trouvée, mais comment pouvais-je lui faire parvenir ?
Je l'avais perdue, elle explorait désormais son conscient sans aucune conscience
Alors à ce stade d'inconscient je restais l'inconscience pour elle
Pourtant je savais qu'elle me cherchait ! Mais pourquoi me chercher là où je ne suis pas ?
Car elle avait pris un billet d'aller et de non-retour, elle avait perdu l'entrée de son jardin
Je me décidais alors de lui révéler son secret, secret enfoui là où je suis !
Je partis donc vers la sortie, ne pouvant la passer je l'attendis. En vain.
Elle ne se souciait désormais plus de moi et ne pensait qu'à mon opposé
Mais sommes-nous vraiment opposés alors que nous sommes si étroitement liés ?
Miracle de la vie ou surprise ? Peu importe car elle décida de m'ignorer
Et je recommençais donc à sombrer dans ce lieu maintenant ténèbres
C'est pour cela que je ne compris pas lorsque le champ de blé réapparut,
Je tournais alors la tête et la trouvait en pleurs, je l'accueillis avec un sourire
Je regardais ses yeux implorant de savoir, savoir qu'elle ne trouvait pas
Et finalement, plus pour moi que pour elle je pense, je lui dis :
« Si la vie, un jour, te reprends tout, alors elle ne serait plus vie mais mort »
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J'espère que ce poème vous a plu et si jamais vous voulez parler de votre interprétation du poème ou de votre ressenti dessus, je serais ravie de les voir en commentaire! Voilà!
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Recueil de poèmes- Un monde fantastique-
PoetryDepuis que je suis petite j'adore écrire des poèmes. Les poèmes sont une manière magique de s'exprimer, pas besoin qu'il y ait de sens à proprement parlé! Vous pouvez vous laisser emporter par l'union des mots, sans besoin de logique, se laisser fl...