9 août 10h12

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Je me réveille en sursaut, Aaron me fixe de ses yeux vert émeraude.
Très rassurant!
-Pourquoi tu me regarde comme ça !?
Il arrête de me fixer, en réprimant un air gêné.
Puis me demande:
-Bon tu veux partir d'ici ou pas ?
Je soupire.
-Bien sûr pas toi?
-Si si mais... j'me dis que c'est égoïste de...De partir en  laissant les autres non?
Il a raison mais si on fait sortir les autres, ils risquent de mourir et nous avec, dans ce cas là tout ce qu'on aura fait aura servis à rien.
Mais d'un autre côté si on y arrive et que tout ses gens réussissent à s'enfuir, on aura gagné.
Nous nous regardons longtemps sans dire un mot, puis soudain quelque chose me vient à l'esprit.
Sa fait longtemps maintenant qu'ils ne m'ont pas ouvert ou autre chose.
J'ecarquille les yeux sa sent pas bon, ils sont en train de préparer quelque chose.
La dernière fois que j'ai vue se genre de truc j'avais seize ans, mon voisin Billy, ne c'était pas faitcharcuter depuis un bout de temps et un jour ils l'on emmenés au bloc, on ne la plus jamais revu.
Aaron se lève difficilement et s'assoie à côté de moi, les ressors du lit grince un coup sec:
-Ça va ?
Je le regarde horrifié:
-Non, non,non,non ça va pas du tout !
Je me lève et me met à faire les cents pas dans ma cellule comme un lion en cage, je commence à trembler et des larmes perles sur mes joues rouge.
Je regarde dans le miroir viruré et ne vois, sur mon visage, que des années de combat, contre les médecins, les blessures, je me suis battus pour rester en vie malgré les batailles horribles que j'ai du faire.
Je m'écroule sur les genoux, j'essaie de reprendre une respiration normale, malheureusement je ne peux pas, je n'y arrive pas.
Aaron vient me consoler en me serrant dans ses bras et posant son menton sur le haut de mon crâne.
-Regarde l'égoïste que je fais... ils en a qui...Qui souffrent beaucoup plus.
Begayais-je, il me serra un peu plus fort, je peux entendre les battement de son coeur.
-T'es pas égoïste Meg, t'en peux plus c'est tout c'qui est compréhensible.
Je recommence à pleurer, ça fait tellement du bien j'ai l'impression de me vider de toute ces années horribles que j'ai passer.

Aujourd'hui il n'y a pas eu de repas pour midi, je me demande pourquoi.
Mon ventre grogne tellement fort qu'on dirait une baleine qui hurle:
-Aaaaaah j'ai faim !
Aaron sort un morceau de pain de sa poche et me le jette:
-Je garde toujours un bout de pain au cas où.
Je le remercie d'un signe de la tête, enfin à mangé.
Je coupe le bout de pain en deux parts un peu près égale et en donne une à Aaron.
Je commence à le manger:
-Bon c'est quoi ton plan le gollum ?
Me demande Aaron.
Un quoi? Un gollum mais c'est quoi se truc encore ?!
Je fais abstraction de ce surnom pour le moins original, je deglutis difficilement et dit:
-La vérité... C'est que...hum j'ai pas vraiment de plan.
Je lui fais mon plus beau sourire, Aaron me lance un regard-de-la-mort-qui-tue.
-Tu t 'fous de moi là ?!
Oups...
-Euh nan.
Dis - je timidement
-Surtout quoiqu'il arrive reste calme et...RESPIRE c'est important... Tout est dans la respiration.
Bon la j'avoue je me fous un peu de lui mais c'est plus fort que moi.
-Merci mais j'ai pas besoin d'un cour de yoga là!
Je pense que j'aurais du lui dire que mon plan était tomber à l'eau et que j'ai pas pus le sauvé, histoire de bien me foutre de lui .

Vivre ou Survivre ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant