That Girl // h.s

Chap.44

Un flashback prit posession de tout mon être alors que mon aggresseur chargait à nouveau contre moi. L'homme armé disparus, remplacé par Harry, ses bras m'entourant alors que je suis allongé à coté de lui, enfin plutôt sur lui. Nos jambes sont mêlés et nous sommes poitrine contre torse.

Cette sensation est juste magique. 

" - Harry crois-tu que tout reviendra comme avant ? mouve mes lèvres.

Je ne me rappelle pas avoir déjà dit ça.

- Je... sais pas. Si tu parles de revenir amis, non, ce ne sera jamais pareil. Tu te rends compte que hier au café la seule chose que j'ai pu dire était "cool" ? Tout ne sera plus jamais "cool". Elle restera et je partirai. Il n'y a rien à redire.

"Elle" ? Pourquoi il parle de moi à la troisième personne du singulier ?

- Elle t'aime, bouge à nouveau mes lèvres dans une voix différente.

- Moi aussi je l'aime, et c'est ça le problème. Je ne peux pas juste être amis avec la personne que j'aime. C'est psychologiquement impossible. Pour nous deux c'est impossible.

Mon corps n'arrive pas à bouger, aucun mouvement n'est possible, je suis juste là, contre Harry.

- Harry tu as passé la nuit ici, tu devraits rentrer, "dis-je".

- Tu veux dire que je devrais rentrer avant qu'elle se réveille ?

- ... Je suis désolée.

- Non c'est mieux comme ça. Donnez moi de ces nouvelles d'accord ?

La chaleur disparaît petit à petit, disparaissant complétement comme le corps d'Harry, remplaçait par un oreiller. 

Petit à petit mon corps se met droit, dos contre matelas, tête face au plafond. Petit à petit la chambre blanche éclairée par un soleil brillant se transforme en un blanc triste, affreusement triste. Petit à petit des douleurs se font ressentir dans ma tête, mon ventre et mes mains mais la douleur la plus insupportable est celle de mon coeur.

Je sens quelque chose enfoncé dans ma main et tout d'un coup, je me lève en sueur.

- Harry ! criais-je, suffoquante comme si je sortais d'une noyade.

Plusieurs couleurs plus foncés que la pièce s'approchent pour devenir des personnes.

Le silence disparus, remplaçait par un "Bip" incessant et rapide et des chuchotements.

Petit à petit les chuchotements se remplacent par des paroles pour devenir ensuite des cris.

"- June rallonge-toi ! crie-t'elles.

- Harry, répétais-je, assise sur un lit affreusement inconfortable. Tout est trop clair autour de moi, les sons sont nets et une odeur de mort s'offre à mes narines, est-ce un rêve ? Tout ça me paraît tellement loin...

Mes paupières sont affreusement lourdes alors que je tend mon bras devant moi, voulant atténuer la luminosité. Mon bras est tellement lourd, chaque mouvement que je fais aussi.

Toutes mes douleurs me lancent affreusement mais mon cerveau ne pense qu'à une chose; Harry.

Ma tête commence à tourner alors que je tire sur les fils qui rentrent dans mes veines, me demangeant. 

Plusieurs mains m'attrapent et essayent de m'empêcher de tirer sur un tuyau qui sort de mon nez.

"- Infirmière ! à l'aide ! Niall va chercher du secours ! crit une voix.

Tout redevient flous alors que je balance ma couverture et sors mon pieds du lit, me tenant sur la rambarde de mon lit. 

- Rallonge-toi June ! répéte une voix.

- Harry, où est Harry ? Demandais-je pathétiquement. 

Tout redevient flous de plus en plus alors que je balance mon autre jambe par dessus le lit pour le poser sur le carrelage froid. 

- C'est quoi cette chemise ? murmurais-je, n'arrivant pas à articuler normalement.

Les douleurs sont affreuses et je vois mon affreuse chemise se taché d'un rouge qui s'étend étonnement vite.

Un cris perçant me fait fermer les yeux et lorsque j'essaie enfin de me lever, un poids affreux sur les épaules me fit chuter.

_

"Bip, bip, bip".

- Putain c'est quoi ce réveil de merde... murmurais-je avant d'ouvrir petit à petit les yeux.

- Elle se réveille ! crie une voix.

- Appelle quelqu'un ! ordonne une autre voix.

Les formes deviennent petit à petit nets.

- June ? Ne bouges pas ! Tu es à l'hôpital. Ne fais aucun geste un docteur arrive.

- Je suis où ? Pourquoi ? 

Mes paupières sont lourdes, et je me fait violence pour les laisser ouvert.

- Trop de lumière...

- Zayn ferme les rideaux ! 

Un bruit me parvint aux oreilles et quand je rouvris les yeux la salle était plongée dans l'obscurité presque totale, avec de faibles lumières de machines.

La porte s'ouvrit brusquement, éclairant brutalement la pièce.

Je grognai en posant mes mains sur mes paupières.

- June ?Je suis le docteur Tomlinson. Est-ce que ça va ?

- A ton avis ? grognais-je.

- Tu as été agressée il y a 5 jours. Te souviens-tu ?

- Quoi ? De quoi ?

Agressé ? J'ai été agressé ? Mais où? Comment ? 

- Trés bien.

Je rouvris mes paupières et vit le docteur écrire sur un papier. Summer se tenait à ses côtés et 3 autres ombres se tenaient face à mon lit, mais ma vue était trop flou pour voir qui c'était.

- Quel est votre dernier souvenir ? demanda-t'il.

- Je... J'étais dans les bras d'Harry.

June tourna la tête horrifié vers une des ombres.

- Où est Harry ? Où est mon copain ? Harry ? appelais-je.

Un silence me fit comprendre qu'il n'était pas là.

- Où est Harry ? Mais qu'es-ce qu'il se passe bordel ?!

Quelqu'un toussota.

- Hm, chérie, commence Summer, toi et Harry avez rompu il y a une semaine.