Chapitre 1 : Revenir pour repartir

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[POINT DE VUE ELSA]



Londres, 16h48 -





J'étais adossé au mur froid du nouvel immeuble en travaux, prête à entrer dans la scène d'action, mais mon cher et tendre capitaine — le commandant Rocher — m'avait bien fait comprendre de rester à ma place. Les traits de son visage disaient haut et fort "tu restes là. Putain".

C'est souvent ce qu'il disait, "bougez pas, putain !", lorsque Matthieu et moi étions trop près d'une scène d'action. Notre commandant aimait plutôt bien protéger ses jeunes bleus...


L'homme que l'on traquait était tout près, il tenait fermement la petite fille qui était portée disparue depuis quelques heures déjà. Rocher s'avança et hurla "POSES TON ARME, POLICE !" suivit d'un "BOUGE PAS !".

Cet imbécile d'homme, sous l'effet de la peur, pointait sur la tête de cette petite fille un pistolet. La petite devait avoir 10 ans. Qu'est-ce qu'il m'énerve... avais-je pensée. Pour gérer le traumatisme derrière, il ne sera pas là, lui !

Le fugitif contourna Thomas Rocher, légèrement fier d'avoir déjoué les plans de la police londonienne... Sauf que, à l'angle prochain, c'était Elsa Black qui l'attendait (moi).





L'homme - Dégages ! Pousses-toi ! OU JE TIRE ! Lança-t-il presque menaçant.

Moi - Non je ne bougerais pas, avais-je répondu calmement en avançant doucement vers lui.

L'homme - J'vais tirer ! reprit-il en pointant son arme devant moi.





J'eu un petit sourire sur mes lèvres avant de lui dire - un peu comme le grand protagoniste des séries policières - un joli : "C'est terminé maintenant" :

Derrière lui était arrivé Matthieu, mon fidèle ami et co-équipier. Il avait réussi à coincer l'homme tout en protégeant la petite fille qui s'était mise à courir jusqu'à moi, en larmes.





***





L'équipe de l'agence s'était chargée de ramener l'homme au commissariat, et c'est là que mon job pu commencer : en tant que criminologue, je devais comprendre pourquoi l'homme avait fait une tentative de meurtre sur la mère de la petite fille avant de fuir avec celle-ci.

Après plus d'une heure d'interrogatoire supervisé par Matthieu et moi-même, nous avions enfin compris ce qu'il s'était passé pour aujourd'hui : un homme complètement dépressif, ne supportant pas sa rupture avec la femme en question et avec les différents conflits et soucis d'argent monsieur avait craqué et avait pris en « otage » sa belle-fille.

L'interrogatoire était terminé, j'en avais assez entendu.





Moi – Et bien, péter les plombs comme ça... Y'a vraiment des fous dans ce monde.

Matthieu – Que dans ce monde ? demanda-t-il avec sous-entendu.

Moi – Hum... Bon, prêt à rentrer chez nous ?

Matthieu – Oh oui, j'en peux plus de ces moldus.





Nous avions rejoint les vestiaires et, juste avant de s'y aventurer, Chloé nous interpella.





Chloé – Tiens ! Le duo inséparable ! Alors, affaire terminée ?

Moi – Oui, enfin ! On a pu trouver ce type grâce aux informations récoltées ces derniers jours, et la disparition de la petite fille ce matin nous aura bien aidé si je peux dire... On peut rentrer chez nous maintenant.

JUMEAUX - Tome 1 (HARRY POTTER)Where stories live. Discover now