Là-bas...

• Chapitre IV •

20h00, la sonnerie de chez moi retentit.
Je pris donc la petite pochette que j'avais préparé et sortie rejoindre mes amis après avoir embrasé mes parents.
-«  Prêts pour faire la fête?! » m'exclamais-je en rentrant dans la voiture.
Un énorme oui me répondît. Des jumeaux je vous dis!
Après avoir indiqué l'adresse à Matt, nous prîmes la route, en chantant.

...oooOooo...

Un petit quart d'heure plus tard, nous arrivâmes devant un magnifique villa. Des nombreuses personnes se pressaient déjà espérant rentrer. C'était sûrement la soirée de l'année!
Nous laissâmes la voiture un peu plus lui et nous mêlèrent à la foule devant l'entrée.
C'est alors que je remarquais qu'un vigile laissait ou non rentrer les personnes.
Il se trouver juste devant l'entrée, composée de deux immense portes en bois.

On aurait dit le passeur devant l'entrée des enfers. Cela n'était pas un commentaire très approprié au vu d l'euphorie qui semblait régner autour de nous, mais le parallèle était tout de même possible: étions nous digne ou non de pénétrer dans cette demeure?

Je dirigeais alors mes amis vers lui.
-« Bonjour, votre nom je vous pris. » nous demanda-t-il
Nous lui indiquâmes donc, et il nous annonça que j'étais la seule pouvoir pénétrer.
Je ne m'attendais pas à cela. Il était hors de question que je les abandonne là. Cependant, je n'y avais pas pensé plutôt, Léo n'avait invité que moi, et je ne lui avais pas demandé si je pouvais amener qui que ce soit d'autre.

Qu'attendait-il, cependant? Que je me retrouves au milieu de parfaits inconnus sans une présence familière et réconfortante à mes côtés?

Je sentis la colère monter en moi, à la fois contre ce vigile, qui ne faisait que son travail, mais aussi contre Léo qui semblait l'avoir mal cernée... A quoi pouvais-je m'attendre de toute manière de la part d'un garçon que j'avais à peine croisé dans les couloirs de la fac de toute façon?

Soudain le vigile paru prendre peur. Il me sembla qu'il envoya un message mais je me désintéressais alors de sa personne: qu'est ce que ma colère pouvait lui faire!
Je me retournais donc, décidant d'exprimer à mes amis mon avis concernant cet accueil, quand une main attrapa mon bras.

-« Laisses les entrer, Fred, c'est bon. » annonça la voix de Léo, puis il me glissa à l'oreille « je sais maintenant pourquoi ton surnom est Rubis, ma petite Hannah, tes yeux flamboient tels des rubis lorsque tu es en colère! ».

Je le regardais, confuse. Quelle était cette histoire avec les yeux?

Violette et Matt, le regardaient fixement. Ils avaient compris qu'il s'agissait de celui dont je leurs avait parlé.
Je fis alors les présentations, mettant de côté mes questions.

...oooOooo...

Plus nous avancions, plus la foule semblait dense. Léo continuait à me guider, en me tenant par la main, tout en saluant les nombreux convives que nous rencontrions.
Les personnes autour de nous semblaient me regarder d'une étrange manière, et s'espacer sur notre chemin.
J'allais demander à Léo de quoi il en retournait lorsque deux garçons se dirigèrent vers nous.