Partie 2

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1 Juin 1991 :

Ce matin, je suis parvenue à aller au travail malgré tout ce mouvement soudain dans ma vie. À mon arrivée là-bas je me sentais toujours aussi tendue. Je travaille dans l'administration et ce qui ne me facilite pas la tâche niveau moral. Après cette journée de travail, je décidais de rentrer chez moi, la boule au ventre, la peur que quelque chose d'inhabituel ne se produise encore. Au moment de descendre de la voiture, j'eues une montée d'adrénaline. Je voulais visiter cette forêt nouvelle. En y entrant, je sentis que je n'étais plus stressée, au contraire, je repris une immense confiance en moi. J'apercevais au loin une lumière éblouissante, en m'approchant, je vis une nymphe. J'adore les créatures fantastiques et particulièrement celles-ci ! En m'approchant, je voulus sortir un « Bonjour » de ma bouche mais j'avais tellement l'impression de rêver que le simple fait de la regarder me semblait irréel. C'est donc elle qui fit le premier pas en m'adressant un furtif : « Bonjour ». Elle me prit la main pour m'amener en dehors de la forêt. Quand nous en furent sorties, elle lança un éclair qui s'abattit sur ma demeure. Ma maison retrouva sa lumière lointaine. Elle me salua et me pria de revenir au même endroit le lendemain avant de repartir dans la forêt.

2 Juin 1991 :

Je n'avais pas dormis de la nuit tant j'étais exaltée à l'idée de ce rendez-vous si inattendu. Me donnerait-elle des réponses à mes questions ? Je me le demandais bien. J'allais me préparer, elle ne m'avait pas donnée d'heure précise donc je décidais d'aller la retrouver. Une fois le pas de ma porte franchit, je m'aperçues que tout avait disparu : la forêt, la clarté nouvelle de ma maison et la nymphe. Toute cette histoire s'était évaporait, mon quotidien était redevenu gris et simple, comme moi, quelque chose de fade et de sans-âme. Avais-je perdu la seule chose un peu folle de ma vie ? El le cri ? Et la nymphe ? Et la maison tantôt sombre tantôt illuminée ? Je regardais le ciel, qui quant à lui à toujours étais bleu, je le regardais comme s'il était la seule chose de vraie.

La Maison NoireWhere stories live. Discover now