Chapitre 1 « Une heureuse rencontre »

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Il y a quelques Noëls, un de mes bébés internet m'a demandé d'écrire une fic sur le film « Serendipity » (Heureux hasard) au Canada. Mieux vaut tard que jamais...


Terrence Grandchester était un jeune homme d'affaires britannique vivant à New York. C'était la période des fêtes, en fait cinq jours avant Noël. Il neigeait sur la ville de New York; les magasins étaient ouverts tard et les centres d'achats étaient plein à craquer. Il était seul sans son chauffeur qui l'avait déposé plus tôt. Il attendait qu'il l'appelle pour qu'il vienne le chercher. Il se retrouva devant le magasin « Bloomingdale's » et il voulut acheter une paire de gants en cachemire pour sa petite amie, entre autre chose. Alors il entra dans le magasin célèbre, qui était plein. Les gens étaient en train de faire les dernières courses pour Noël. Il se rendit donc au rayon des gants et des écharpes...

Une jeune femme blonde avec des taches de son sur le nez et de grands yeux verts. Elle était de passage à New York, elle voulait acheter une paire de gants en cachemire comme souvenir de la ville de New York... Elle devait repartir pour Chicago demain matin pour retrouver sa vie toute tracée. Pour elle tout arrivait pour une raison dans la vie : tout est prédestiné... Alors elle entra dans le célèbre magasin Bloomingdale's et elle se rendit au rayon des gants, bonnets et accessoires pour l'hiver. Elle regarda et elle vit les gants de différentes couleurs mais elle voulait du noir et il n'y en avait pas. Elle vit une employée s'approcher avec une paire de couleur noire en cachemire. Elle se précipita donc pour la prendre. Elle arriva devant, elle tendit la main pour prendre la paire de gants en cachemire noirs...Elle la prit et puis elle se retourna pour partir...

Terrence qui voulait des gants noirs pour sa petite amie, était d'abord déçu de voir qu'il n'y avait pas de noir mais il vit l'employée apporter une paire noire. Il se dépêcha pour ne pas la manquer. Il arriva devant le comptoir, tendit aussi la main pour prendre la dernière paire de gants en cachemire noirs et il se retourna pour se diriger vers la caisse...

Ils firent tous les deux un pas et quelque chose les ramena en arrière. Ils se retournèrent en même temps. Ils se regardèrent... et il y eut un coup de foudre que nos protagonistes n'entendirent pas.

- Je m'excuse, dit Terrence.

- Je m'excuse, dit la jeune femme.

- Vous pouvez la prendre, dit Terrence.

- Non, allez-y, dit la jeune femme.

- On va demander s'il y en une autre... dit Terry en regardant.

Il y avait une employée assise derrière le comptoir. Il s'adressa à elle.

- Excusez-moi, mademoiselle, excusez-moi, est-ce que vous avez une autre paire de gants noirs?

L'employée, très occupée à la période des fêtes, répondit sans même lever la tête :

- Tout ce que nous avons c'est ce qu'il y a sur le comptoir...

- Vous n'en avez plus en stock? demanda la jeune femme.

- Non...

- Ou dans le sous-sol?

- Non, dit l'employée en se retournant pour le regarder, et nous n'avons pas de grenier non plus, ajouta-t-elle en partant.

Terrence et la jeune femme se regardèrent.

- Vous pouvez les avoir, dit-il, je n'en ai pas vraiment besoin.

- Non, vous les avez vus avant moi, dit la jeune femme, prenez-les...

- J'insiste, dit Terrence, attendez, je vais les remettre, voilà.

Il remit les gants sur le crochet...

- Prenez-les à présent, dit-il à la jeune fille.

Mais un homme un peu plus vieux s'approcha pour les prendre...

- Non, excusez-moi Monsieur, cette paire de gants est à nous, dit Terrence en montrant Candy du doigt.

- Ce sont vos gants? Ah oui, mais ils étaient suspendus, en train de dormir avec les autres, avec leur étiquette de prix...

- Nous étions en train de discuter qui allait les acheter...

- Eh bien, j'ai une nouvelle pour vous, dit le vieux monsieur, vous pouvez aller discuter dehors, pendant que je vais à la caisse payer pour ces gants!

- Calmez-vous, Monsieur, dit Terrence, calmez-vous...

- Que je me calme, c'est 5 jours avant Noël, je suis au milieu d'un grand magasin à New York et il me demande de me calmer! dit le vieil homme à la jeune femme.

- Vous voyez, dit Terrence, ces gants sont destinés à être un très beau cadeau pour quelqu'un de très spécial.

- Oui, de très important, dit la jeune femme, nous y avons beaucoup réfléchi...

- Ah oui? dit le vieil homme, ils sont pour qui?

- Mon petit ami, dit la jeune femme.

- Ma petite amie, dit Terrence.

Ils avaient parlé tous les deux en même temps. Le vieil homme les regarda à tour de rôle...

- Sa petite amie, dit la jeune femme en le montrant.

- Son petit ami, dit Terrence en la montrant.

- Une paire de gants pour deux personnes? dit le vieil homme.

- C'est difficile à expliquer dit Terrence...

- Allez-y, dit le vieil homme, je vous écoute...

- Allez-y, dit Terrence à la jeune femme.

- Oh, dit la jeune femme, en ce moment il est mon petit ami...

- Mais dans 18 mois..., continua Terry.

- Après l'opération, dit la jeune femme sans conviction.

- Il sera..., dit Terrence.

- Elle sera..., dit la jeune femme.

- Ma petite amie! Vous avez compris? Ça n'a pas trop de sens, n'est-ce pas?

- Non, dit le vieil homme en lui donnant la paire de gants. Joyeux Noël quand même!

- Merci beaucoup, dit Terry.

Il s'en alla.

- Maintenant, prenez-les, vous les méritez, dit Terrence en lui donnant les gants.

- C'était un travail d'équipe, dit la jeune femme en souriant.

- Oui en effet...

- Je ne sais pas comment vous remercier.

Elle alla payer pour la paire de gants et ils sortirent ensemble du magasin.

- Vous voulez venir prendre un café avec moi? demanda Terrence.

- D'accord, dit-elle en souriant.

Ils se rendirent donc ensemble à un petit café pas très loin qui s'appelait "Serendipity". Ils prirent place à une table et ils commandèrent un café glacé ensemble. Ils bavardaient.

- Je ne sais pas si ce que vous avez dit à ce monsieur avait un sens.

- Eh bien ça l'a effrayé et il est parti... Je vais payer la note et j'insiste, dit la jeune femme, c'est la moindre des choses.

- Merci, dit Terrence, mais à présent, je dois acheter un autre cadeau pour ma petite amie.

- Oh, c'était pour votre petite amie, dit la jeune femme en faisant semblant de faire la moue, alors je ne peux pas les accepter...

- Si, vous devez les accepter, sinon, vous n'allez pas payer la note!

Elle éclata de rire.

- C'est vraiment excellent ce café glacé! Comment avez-vous découvert cet endroit? demanda Terrence.

- C'est à cause du nom; « Serendipity », Heureux hasard, j'aime bien le mot...

- Pourquoi?

- Je ne sais pas, j'aime la signification, un heureux hasard, comme notre rencontre... Sauf que je ne crois pas au hasard, tout est prédestiné, c'est le destin.

- Vous croyez?

- Oui...

- Tout est prédestiné, nous n'avons pas le choix du tout?

- Je crois nous prenons nos propres décisions et que le destin nous donne des petits signes qui nous permettent de faire des choix qui déterminent si nous sommes heureux ou pas.

- Des petits signes? dit Terrence en souriant.

- Oui, répondit la jeune fille en lui rendant son sourire.

- Des accidents heureux, des découvertes heureuses, comme Christophe Colomb et l'Amérique.

- Je ne pense pas que les Amérindiens seront de votre avis...

- Je suppose que non, en effet.

- Fleming qui découvre...

- ... la pénicilline ..., dirent-ils en même temps

- C'était Fleming son nom?demanda Terrence

- Oui, dit-elle en riant.

- Ou Terrence et les gants...

- Je ne connais pas cette histoire, dit la jeune femme.

- Vous ne connaissez pas cette histoire? C'est une histoire classique, une légende folklorique populaire. Notre héros Terrence va à la recherche d'une paire de gants noirs et par un acte parfait et inespéré, un heureux hasard, il rencontre une très belle et attirante jeune femme qui a un petit ami... Vous avez un petit ami, n'est pas?

- Oui...

- Je m'en doutais...

- Et vous avez la dame aux gants?

- Oui, en effet...

- C'était un bon moment...

Ils terminèrent leur café glacé et sortirent de l'établissement.

- J'espère que vous allez apprécier les gants que vous vous êtes achetés.

- Oui, en général j'apprécie ce que je m'achète... Qu'est-ce que vous voulez pour Noël?

- Des clubs de golf.

- Oh...

- Alors, vous allez retrouver votre petit ami maintenant ou quoi?

- Non, je pense qu'il est en train de faire ce que vous faites...

- Vraiment, il est en train d'avoir le béguin pour la petite amie d'un autre?

La jeune femme eut un petit rire.

- Non, je m'excuse. J'ai vraiment passé un bon moment avec vous...

Elle voulut héler un taxi, mais s'arrêta.

- Peut-être que vous devriez me donner votre numéro de téléphone, au cas où...

- Au cas où quoi? demanda la jeune femme.

- Vous savez, non? Au cas de la vie... Je viens de passer un bon moment et je ne serai plus en mesure de vous retrouver.

Ils continuaient à marcher tout en parlant et ils arrivèrent devant un taxi jaune de New York en stationnement. La jeune femme voulait le prendre. Elle se tourna vers Terrence.

- Eh bien si nous sommes destinés à nous rencontrer à nouveau, alors nous allons nous rencontrer à nouveau. Ce n'est tout simplement pas le bon moment, maintenant.

- Peut-être que nous devions nous rencontrer à l'heure GMT, nous sommes 5 heures trop tôt.

La jeune femme se mit à rire.

- Allons..., je ne connais même pas votre nom. Mon nom est Terrence. Est-ce que ça vous donne envie de me dire quelque chose? dit-il en la regardant avec des yeux plein d'espoir.

La jeune femme le regarda.

- Oui, dit-elle en souriant.

Elle se hissa sur la pointe des pieds pour lui faire une bise sur la joue.

- Joyeux Noël, dit-elle en s'attardant un peu plus longtemps que prévu.

Elle se retourna pour ouvrir la portière du taxi pour y entrer et elle lui dit :

- Et merci encore.

Elle ferma la portière et le taxi démarra. Il resta la à la regarder partir.

"C'est tout? se demanda-t-il."

Il avait vraiment perdu la touche! Comment n'avait-il pas pu obtenir le nom et le numéro de téléphone de cette jeune femme? Au lieu de se lamenter sur son sort, il bipa son chauffeur et il marcha jusque devant le magasin pour l'attendre. Lorsqu'il arriva à sa voiture, il se rendit compte qu'il avait oublié son écharpe au café...

- Allez-y Milton, dit-il à son chauffeur, je vais me débrouiller pour rentrer.

- Vous êtes sûr?

- Oui, j'ai besoin d'air frais.

- D'accord. Au revoir, Monsieur.

- Au revoir Milton.

Il retourna donc au café « Serendipity » et il alla demander si on n'avait pas retrouvé son écharpe.

- On ne m'a rien amené, dit l'employé.

- Je vais aller voir en haut, c'est là que nous étions assis.

- D'accord...

Terrence monta les escaliers et il arriva à la place où il était assis plus tôt avec la jeune femme...

Heureux Hasard (Serendipity)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant