Code rouge

Chap 3'''C

La sonnerie de mon réveil me réveilla . J'avais un affreux mal de tête et je me souvenais plus de rien. Je m'étira et me rendit alors compte que j'étais sur mon canapé encore dans ma tenue de hier. J'avais beau essayer de me creuser la tête pour me rappeler de la soirée d'hier mais rien ne venait. Je me rappelais être arrivé en retard et de Raven qui me regardait avec désolation ensuite plus rien le trou noir. Je regarda mon téléphone et vit avec surprise que pour une fois je n'étais pas en retard mais à l'heure. Je me leva trop vite pour ma tête qui se mit  à tanguer et à me faire mal. Je resta immobile 2 min le temps que mes douleurs vives du à ma tête s'arrête. Je me mis à penser que Raven serait, elle, peut être ce qui s'est passé et qu'elle pourrait peut être me raconter. D'un coup je me sentis coupable le but de notre virée était comme même que je rencontre sa conquête et aucun souvenir à propos de notre rencontre ne faisait surface dans mon esprit. Je regarda ma montre et constata avec surprise que pour une fois j'étais à l'avance. Je me dirigea ensuite vers ma cuisine pour me prendre une aspirine ; une longue journée m'attendait et j'avais intérêt à être à l'heure. Je soupira et bu d'une traite tout mon verre  si je ce genre de chose m'arrivait encore je pense que je préférerai sortir le vendredi soir comme ça le samedi je peux me reposer . J'attrapa mes clés et sortit de mon appart. J'allais dévalé les escaliers lorsque j'entendis la voisine m'appeler. Je me retourna et fu étonner de la voir en robe de chambre et surtout lever à cette heure ci . Je me rapprocha d'elle et vit qu'elle était complètement paniquée et qu'elle agit pleuré. Elle me dit entre 2 sanglots :-" Marc, il est ..." Elle ne réussit pas à finir sa phrase je la regarda et ne perdit pas une seconde. J'entra dans son appart et vit directement son mari allongé de tout son long sur le sol baignant de une flaque de sang. Je me mis à ses côtés et je lis à chercher l'origine de son hémorragie. Il perd beaucoup trop de sang. Je commença à désespérer lorsque la main effleura une substance chaude. Il avait une longue coupure au niveau de sa cuisse qui descendait jusqu'au dessus de son genou. Je jetta un coup d'œil derrière moi et vit sa femme qui le regardait choqué et apeuré.
-:" J'aurais besoin de compresse et de désinfectant " lui dis je le plus calmement possible. Elle ne réagissait toujours pas et avait son regard scotché au corps de son mari. Il ne reste plus beaucoup de temps il faut qu'elle aille chercher des compresses.
-" Écouter votre mari va bien ne vous en faites pas il va s'en sortir" lui dis je pour essayer de la rassurer. " Il a vraiment besoin de compresses ". A la fin de la 1 ère phrase elle décrocha son regard de son mari et me fixa attendant que je continue. Elle sembla d'un coup se ressaisir et fila je ne sais où. J'appliqua ma main pour essayer de stopper l'hémorragie. Deux minutes plus tard elle revint avec des compresses et du désinfectant. J'ouvra la bouteille et en aspergea partout sur sa jambe. Ensuite je pris les compresses et les appliqua. Je me releva et fixa la petite femme qui se tenait devant moi et avant que je ne puisse dire quoi que se soit elle me pris dans ses bras et me chuchota un petit merci. Je quitta alors son appart en me rendant compte que j'étais vraiment en retard alors que je l'entendais composer le numéro de l'hôpital comme je lui avais dit de faire plus tôt. Je courra jusqu'à ma voiture et la fit démarrer j'arriva au passage pour piéton là où j'avais pour la 1 ère fois rencontre la fille avec sa capuche. Je ralentis lorsque j'aperçu une personne avec une capuche habillé d'un pull noir en train de marcher à la limite de courir. Je fixa ma montre et vit que cette personne devait aussi être en retard. Elle me disait quelque chose et j'étais quasi sûr de l'avoir déjà vu quelque part. Je m'approcha alors d'elle et klaxonna je la vis sursauter de surprise. Elle se retourna ensuite vers moi et me regarda m. C'est elle. J'abaissa ma vitre et lui dit :-" Ca te dit de monter j'en connais une qui est en retard" Elle hésita puis finit par monter dans la voiture. Lorsqu'elle entra elle retira sa capuche et je remarqua alors son visage; il était couvert de bleu et sa lèvre et son arcade sourcilière étaient ouvert. Je me mis à fixer son arcade sourcilière ; elle était ouverte mais n'avait pas été refermé il y avait donc un risque d'infection. -:" Tu t'es pas rater toi hein " lui dis je. Elle se tourna alors vers moi et me regarda avant de me dire :-" T'as pas idée ." Je redémarra la voiture et un blanc s'installa. Je pensa à l'amener à l'hôpital pour la recoudre mais il fallait qu'elle accepte. Elle me tira de me penser en me demandant :-" Alors tu te rappelle pas " dit elle doucement. Je fu étonnée et surprise par sa question je ne savais pas du tout de quoi elle parlait. Pour toute réponse je fronça mes sourcils j'allais ajouter quelque chose mais elle me coupa en disant:-" T'inquiète c'est pas grave " dit elle en baissant la tête. J'avais beau me creuser la tête je ne voyais pas de quoi elle parlait. Je la regardais comme pour lui implorer silencieusement de m'éclairer mais elle ne me remarqua pas. Elle pris son sac et sortit un bouquin de math et se mît a le lire. Elle gigota dans son siège et se massa la tête.-:" Pas facile les maths à 8h00 du matin et vu la tête que t'as " lui dis je pour plaisanter. Elle me souria en coin et émit un léger rire avant de dire -:" Surtout à cause de la tête que j'ais mais bon je comprends rien de toute facon" dit-elle.
-:" C'est quoi je peux peut être t'aider " lui dis je. Suite à ça elle rigola et me fixa ensuite je l'interrogea du regard et elle me dit -:" M'en veux pas mais t'as pas l'air très douer en math." toujours en souriant. Elle me fit sourire à mon tour et je lui dis:-"  Peut être qu'en fait je suis mathématicienne" . Elle m'observa et fit une tête l'air de dire bien sur je te crois. On rigola toutes les 2 ensuite en se rendant compte de l'absurdité de la situation; il était à peine 8 heures du matin et on parlait de math alors que je ne savais même pas comment elle s'appelait. On arrivait à présent devant son lycée, je coupa le moteur et lui dit -:" Sérieusement je peux t'aider si tu veux ". Elle décrocha alors son regard de son bouquin de math et me fixa avant de m'offrir un sourire en coin. -:" D'accord tu peux toujours essayer" dit-elle en me donnant son bouquin.