Chapitre 5: Chapitre Final.

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PDV (t/p)

Je venais d'ouvrir les yeux, sortant d'un songe qui m'avait paru éternelle. J'étais à moitié dans les vapes. Je me levai, avec difficulté, et allai vers la porte. Je baissai la poignée, lentement, très lentement, puis je tirai. Cela me semblait être un effort surhumain. Lorsque la porte fut grande ouverte, je marchai pour sortir de l'affaire chambre. Combien de temps avais-je passé ici, seule, à dormir? Je ne savais pas. Mon seul souvenir, c'est sa tête, ses lèvres me disant de me reposer.

Je ne me rendais pas compte à quel point ma démarche était semblable à celle d'un zombie. C'était dur, très dur. J'avais mal. Mais j'avançais, pour le retrouver. Je ne devais pas l'abandonner, pas maintenant!

Un cri se fit entendre dans tout l'hôtel. Une femme, une grande femme, non loin de moi, avait crié. Je savais qu'elle me regardait. Elle avait peur... de moi? Impossible, je...

J'avais porté ma main à mon front. Lorsque je la regardais, elle était rouge. Rouge sang. Que s'était-il passé? Je ne comprends pas...

Je replaçai rapidement ma main sur mon front, tentant de cacher tout ça. Je commençais à courir, sans vraiment m'en rendre compte. Même quand je courais j'avais mal. Je pris mon téléphone et tentai d'appeler Leorio. Il ne répondit pas. Tous les autres non-plus. Pourquoi ne sont-ils pas là lorsqu'on a besoin d'eux? Malheureusement, je n'eus pas le temps de me plaindre de mon sort. Je sortis, seule, pied nus, dehors. Plus je courais, plus je sentais mes pieds me faire mal à leur tour.

Je regardai à nouveau ma main, qui était avant posée sur mon front, en courant. Bizarrement, plus aucune trace de sang. Étais-je devenue folle?

Soudain, la sonnerie de mon téléphone retentit et je décrochai rapidement. C'était Leorio.

« (t/p)! Où es-tu? Cela fait longtemps que je te cherche! Dit-il agacé mais en même temps soulagé.

- As-tu vu Kurapika? Hurlais-je en esquivant sa question

- Non, pas dep- »

Je raccrochai. Je n'avais pas envie de me préoccuper de lui pour l'instant, ni de Gon ou de Killua. J'essayais d'appeler Kurapika désormais. Je sortis de l'hôtel, malgré les cris plaintif d'un monsieur de demandant la chambre où j'avais passé la nuit. Il voulut me poursuivre, mais je ne sais pas ce qui le retint.

« (t/p), que se passe-t-il?

- Oh, c'est réellement la première fois que tu me réponds aussi rapidement!

- Arrête de rire, qu'est-ce qu'il se passe?

- J'ai un problème avec mon front. Je ne sais pas ce qu'il se passe, j'ai l'impression d'être folle. »

Il y eut un moment de silence avant qu'il ne reprenne:

- Je t'avais dit de te reposer! Essaye de trouver Leorio, il veut devenir médecin, tu seras son premier patient dans ce cas. »

Puis il raccrocha. Qu'est-ce qui m'a pris de tomber amoureuse d'un égoïste?!

Je rappelai l'homme aspirant à travailler dans la médecine. Il me donna alors un point de rendez-vous et je me mis à marcher pour le retrouver. Le temps semblait long et j'avais mal aux pieds. Peut-être même que c'était eux qui saignaient maintenant? Je ne le savais pas, je ne savais rien de tout ce qui se passait autour de moi. Je me sentais terriblement perdue, avec tous les événements qui se déroulaient en même temps.

Arrivée au point de rendez-vous, je vis Leorio et lui fit un grand signe de la main. En me voyant, il accourut vers moi et me demanda de m'asseoir.

« Ton front à l'air d'aller bien. Aucune coupure, rien. Même sur ton crâne il n'y a rien.

- Pourtant je saignais.

- Je te crois, je te crois. »

Je crois bien que les mots lui manquaient. Il ne savait pas quoi dire, ni quoi faire. Me prenait-il pour une folle? Si c'était le cas, j'aurai aimé être en colère, mais pour une raison inconnue, je demeurais sans aucune émotion me traversant à cet instant là

« Ah! Kurap-

- Pas besoin de t'exciter, Leorio, je suis juste venu chercher (t/p).

- Ah? Euh, bon, d'accord... »

Le blondinet me pris par le bras et m'emmena plus loin. Vraiment plus loin. Jusqu'à la cabane où on était venu plus tôt. Qu'est-ce qu'il me voulait encore? Même sans le savoir, mon coeur battait extrêmement vite, me donnant l'impression qu'il allait s'arrêter bientôt.

« Qu'est-ce que tu v- »

Il ne me laissa pas finir ma phrase. Ses lèvres s'étaient rapidement collées sur les miennes. C'était agréable, comme une victoire pour moi. Jusqu'à ce qu'il se recule.

« C'est ce que tu attendais, (t/p), non?

- U-un peu, je crois...

- Alors voilà, c'est cadeau. »

Ce fut ses derniers mots avant de me laisser partir. Comment devais-je le prendre? Était-ce une preuve d'amour de sa part, ou voulait-il juste que je le laisse faire ce qu'il avait à faire?

Kurapika X Reader (french)Where stories live. Discover now