Chapitre 3: La brigade fantôme

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PDV EXTÉRIEUR

Vous étiez finalement arrivés dans une petite maison abandonnée, en dehors de la ville, mais pas très loin. Dans l'abri, il n'y avait qu'une pièce. Le soleil peinait à y pénétrer. Kurapika te posa dans le lit et s'assit sur une chaise à tes côtés.

« Tu jouais à quoi avec Hisoka? Demanda-t-il.

- Il m'a pris avec lui, je ne pouvais rien faire face à lui, répondis-tu.

- Tu as eu de la chance que je sois passé par là » continua-t-il.

Tu ne savais plus vraiment quoi dire. Tu avais envie de le remercier, de sauter dans ses bras, mais tu pensais qu'il te repousserait encore. Tu voulais lui dire à quel point tu lui étais reconnaissante, mais il pourrait dire que ce n'était qu'une coïncidence. Tu étais indécise, alors tu fis ce que tu ne regretterais pas: tu le serras fort dans tes bras, les larmes aux yeux. Comme par miracle, il ne bougea pas, ne te repoussa pas.

« (t/p), ne pense pas que tu comptes vraiment pour moi... je trouve juste ton caractère intéressant. »

Ces mots t'avaient légèrement refroidie sans pour autant t'impressionner. Tu étais déjà assez heureuse qu'il soit là, même si tu savais qu'il te laisserait bientôt. Tu allais te retrouver seule... encore...

« Je dois y aller maintenant, murmura-t-il tout en te repoussant. Avant te sortir d'ici, tu changeras tes vêtements, de sorte à ce que personne ne te reconnaisse. »

Après t'avoir dit cela, il s'en alla. Certains de ses mots résonnaient dans ta tête. Tu voulais le suivre, mais tu ne pouvais pas, il serait contrarié et t'en voudrait. Alors tu fis ce qu'il te dit: tu te levas et regardas les pauvres vêtements se trouvant dans l'armoire. Il y avait une robe noir, avec des manches longues. Tu n'avais pas le choix et tu retiras tout tes vêtements actuels (hormis les sous-vêtements) pour ensuite mettre cette robe. Elle t'arrivait jusqu'aux genoux. En chaussures, il n'y avait qu'une paire. Des ballerines noires. Et pour tes cheveux, il y avait un gros noeud blanc. Tu tentas mettre les ballerines à tes pieds. Manque de chance, elles n'étaient pas à ta taille! Tu décidas donc de rester pieds nus. Et pour le noeud, tu le plaças dans tes cheveux, derrière ta tête.

Après cela, tu pus enfin sortir. Tu rejoignis rapidement la ville, malgré le fait que tes pieds avaient mal. Tu avais été habituée à marcher sur le sol sans chaussures, mais cela te faisait quand même mal. Tu vis Leorio s'approcher de toi, ce qui te stressa un peu. Heureusement, il ne t'avait pas reconnue et il te demanda si tu avais vu une certaine fille, qui n'était autre que toi. Tu répondis que non, et il repartit vers une autre personne. Cela te faisait mal, tu venais de mentir à une personne chère à tes yeux.

Tu continuais ton chemin, toujours avec un poids au coeur. Tu ne pouvais rien faire à part marcher. Pourquoi Kurapika voulait-il que tu fasses ça? Cette question restera sans réponse pendant un long moment. D'un coup, toutes les choses devinrent irréelles, comme si tu t'étais transportée dans un autre monde. Tu te mis à courir, jusqu'à ce que quelqu'un te prenne le bras.

« Oh, Machi, regarde comme elle est mignonne la petite que je viens d'attraper!

- Nous n'avons pas de temps pour une fillette inconnue, Nobunaga.

- C'est bizarre, mais j'ai l'impression qu'elle peut nous être utile, notamment pour retrouver le type à la chaine.

- Non, laisse-la partir, on n'a pas besoin d'une gamine comme elle.

- Intuition?

- Intuition. »

L'homme te lâcha ensuite et repartit plus loin, avec la femme qui l'accompagnait. Toi aussi, tu continuais ton chemin. Tu réfléchissais en même temps. Comment avouer à Kurapika ce que tu ressentais pour lui? Tu l'aimais de tout ton coeur, mais tu étais sûre que ce n'était pas réciproque. Tu voulais qu'il te protège comme à l'examen. Tu voulais qu'il te dise qu'il était là... mais non! Personne! Tu commençais même à regretter d'avoir mentis à Leorio. Tu t'excuserais auprès de lui une fois tout ça terminé.
Avec ton téléphone, tu tentas d'appeler le Kuruta plusieurs fois... sans réponse. Tu pensais qu'il était occupé pour le moment. À peine cinq minutes plus tard, ton téléphone sonna. Tu t'empressas de décrocher, pensant que c'était lui. Coup de chance! C'était bel et bien lui!

« Kurapika! Enfin!
- Excuse-moi (t/p)... »

Tu remarquas que quelque chose n'allait pas dans le ton de sa voix, comme s'il se passait quelque chose de grave. Il semblait vraiment énervé cette fois. Il te fallait le voir.

« Où es-tu? Demandas-tu avec inquiétude. »

Ce que tu n'avais pas remarqué avant, c'est qu'il avait déjà raccroché. Tu étais à nouveau perdue, ne sachant plus quoi faire. Alors tu décidas de te fier à ton instinct et tu te dirigeas à un endroit où il se trouvait certainement. Le même hôtel que la dernière fois. Sur le chemin, tu fouillas tous les autres hôtels que tu voyais, au cas-où il s'y trouverait.

La chance ne s'arrêtait pas. Tu aperçu celui que tu cherchais au loin. Tu courus pour le rattraper et tu vis qu'il était avec un grand homme. Ce dernier semblait faire deux fois le poids du blondinet.

« Kurapika! »

Il se retourna et, en te voyant, il te regarda comme s'il t'attendait. Lorsque que tu fus vers eux, tu les suivis. Tu n'avais aucune idée d'où ils allaient. Kurapika et l'autre parlaient et tu entendis un bout de leur conversation. Puis, s'il fallait combattre, tu n'allais pas être utile pour défendre ton bien-aimé. Tu avais bel et bien un "pouvoir", mais il n'était pas très agréable à utiliser.

PDV KURAPIKA

(t/p) m'avait retrouvé au mauvais moment. J'étais avec un membre de la brigade fantôme et nous nous rendions sur le lieu où se déroulera notre combat à mort. Je n'avais pourtant pas le choix et j'ai dû laisser mon amie m'accompagner. Si j'avais refusé, elle aurait insisté et gêné plus qu'autre chose.

Une fois prêts pour le combat, (t/p) m'a dit qu'elle m'aiderait si elle en voyait le besoin. Le combat commença alors, mais mon adversaire ne m'attaqua pas en premier. Effectivement, il s'en prit à la petite. Elle se prit un sale coup avant qu'il ne s'éloigne un peu.

PDV EXTÉRIEUR

Alors que tu commençais à t'éloigner d'eux pour ne pas les gêner, tu ressentis une forte douleur. On t'avait salement attaquée. Tu étais tombée au sol, mais personne ne se préoccupa de toi pour l'instant.

Kurapika avait, après des minutes te paraissant interminables et douloureuses, tué son adversaire. Ton ami s'approcha de toi. Cette fois, il semblait affolé par ton état. Rapidement, il enterra le cadavre et t'emmena avec lui dans une voiture du clan Nostrade. Il avait demandé à ce que tu prennes repos dans le même endroit que son boss.

Kurapika X Reader (french)Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt