Tache

Chapitre 23

Quand on donne trop et qu'on reçoit peu, ça nous retombe dessus tôt ou tard.

Ass vient juste de rentrer après une dure journée de travail. Il défait sa cravate, enlève sa veste pour les mettre sur la tête du lit. C'est avec lourdeur qu'il se couche sur son lit afin de se reposer.
Il sait que Coumba est sous la douche car il l'entend chanter. Pourtant il le lui a interdit maintes fois. Il ne faut pas parler quand on est dans les toilettes. Il voit qu'elle n'en fait qu'à sa tête. Et il déteste cela.

-Sama sangue! Murmure-t-elle en lui caressant la joue.

-Coumba? Fait-il en se redressant.

-Tu t'es assoupi. Tu as l'air fatigué. Ta journée a été dure je suppose.

-Oui, on a eu beaucoup de boulot aujourd'hui mais ça va. C'est toi qui chantais sous la douche comme ça? Qu'est ce que je t'avais dit Coumba.

Elle ne répond pas et baisse la tête. Ass fait avancer sa main jusqu'au noeud de son peignoir et en un geste, il le denoue. Un vent léger frôle l'entre-cuisse de la jeune femme. Son mari vient d'effleurer son intimité sans arrêter de la regarder. Il colle ses trois doigts desssus en faisant des mouvements circulaires avec une cadence soutenue. Elle plaque son regard au sien tout en ayant la tête penchée sur le côté. La respiration difficile, la bouche bien ouverte.

-Tu as prié aujourd'hui?

Pourquoi il lui pose cette question en ce moment? Pendant leur moment. Alors qu'il lui fait cette chose si agréable.

-Réponds Coumba! Exige-t-il en pincant le petit bouton.

Elle émet un petit son de plaisir tout en fermant les yeux.

-Sama sangue...oooohhh. s' exclame-t-elle.

-J'attends ma réponse Coumba.

-Nnoon, dit-elle la voix cassée. Je ne l'ai pas fait.

Brusquement, Ass enlève sa main du bas ventre de sa femme. Elle se sent comme vidée. Il tire sa main à elle et elle se retrouve couchée sur lui. Le ventre sur ses cuisses. Surprise mais elle se laisse faire. Le peignoir est de l'autre côté du lit. Elle est toute nue sur son mari, ne sachant pas ce qu'il lui fera mais elle lui fait confiance.

-Tu me vois obliger de faire ce que je ne voulais pas. Dit Ass en enlevant sa montre.

-Je... entame-t-elle.

-Tais-toi.

Son ton employé ne fait que l'exciter un peu plus. Elle sent qu'elle va s'amuser avec son mari.
Il lui caresse le fessier puis lui donne une légère tape dessus. Une vague de plaisir déferle de son ventre à son bas-ventre. Elle n'étouffe pas son plaisir et aggrippe le drap avec ses deux mains.
La tape qui a suivi par contre était douloureuse. Mais elle ne dit rien, juste un hoquet de surprise.

-Je t'ai prévenu deux fois, je t'avais dit que dou niet*. Il donne deux tapes successives et douloureuses. Là elle crie.

4,5,6,7,8,9,10...autres gosses tapes sur les fesses de Coumba. En alternant gauche et droite.

-Je n'ai pas épousé une mécréante. Quand je te dis de prier, tu n'as pas à objecter.
Il continue sa punition avec des fessées beaucoup plus fortes.

11, 12, 13,14,15,16,17,18,19,20...

-Arrête Ass. Tu me fais mal. Aïe...aïe. Je t'en supplie. Ne cesse-t-elle de dire avec des larmes.

-Je veux que tu commences à prier. Tu le feras?

-Oui...je le jure. S' empresse-t-elle de répondre.