Lettres d'une vie à deux (Sevmione)

Chapitre 3

Bonsoir à toutes (tous ?) ^^

J'avais un peu oublié de poster ici. Il est vrai que je suis bien plus souvent sur fanfiction.net, mais voici le chapitre 3 ! Je tiens à remercier du fond du cœur les gens prenant le temps de liker ou de poster des commentaires, c'est toujours motivant !

Mais trêve de bavardages, sans plus attendre, la suite ^^

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« Chère Ginny,

Le fait que tu répondes aussi rapidement à mon hibou me fait extrêmement plaisir. Même si ta lettre m'a été très agréable et réconfortante, j'ai décidé que la nuit portait conseil, pour être sûre de voir les choses plus clairement. Ce matin en me réveillant, je l'ai relue, en pensant qu'il était fort probable que le professeur Rogue ait été jaloux, mais je doute qu'il y ait dans cela une quelconque histoire d'amour. Je pense que ce sentiment de possessivité est un des traits de caractère du professeur Rogue, mais en aucun cas lié à de soi-disant sentiments. Dois-je te rappeler que j'ai été son élève pendant six ans, et suis aujourd'hui son apprentie ? Sans parler du fait que personne ne sait s'il a oublié la mère de Harry.

Quoiqu'il en soit, ta lettre m'a tout de même fait réaliser que je l'ai probablement blessé, et j'étais fort décidée à réparer les morceaux en allant au petit déjeuner ce matin (auquel le professeur Rogue ne se présente plus depuis notre dispute). Je crois que ma colère était vraiment retombée ; j'étais prête. Je me suis rendue au laboratoire, mais les cours avaient déjà commencé, il m'avait laissé les instructions sur ce que je devais préparer pendant son absence. Bref, pour faire plus court, je ne l'ai pas revu de la journée, il avait apparemment trouvé de bons prétextes pour m'éviter. Après le dîner, auquel il n'est évidemment pas venu, j'ai pris mon courage Gryffondorien à deux mains et ai décidé de descendre aux cachots, à son bureau. Il n'a pas répondu, évidemment, mais au bout de cinq fois, il a ouvert en sifflant :

-Par Merlin Granger, qu'y a-t-il de si grave ?

Je dois avouer que, sur le coup, j'ai été assez fière de moi, et avec triomphe, je suis entrée.

-Monsieur, je voudrais vous parler.

Il a semblé légèrement surpris pendant une seconde, puis a repris son masque glacial.

-Cela peut probablement attendre demain.

-Cela ne concerne pas les potions, professeur. Je veux vous parler de l'autre soir.

Il n'a pas répondu, s'est contenté de me regarder. Cela n'a rien arrangé à mon stress.

-Ecoutez, professeur... je tiens à m'excuser. Mon but n'était pas de vous blesser.

-Blessé ? a-t-il ricané. Vos sorties avec Londubat ou n'importe quel... bien, homme, ne m'importent que peu, et vous m'avez bien fait comprendre que ce n'était en aucun cas mes affaires.

-Justement... je ne voulais pas être si méchante. Je ne pensais pas tout ce que j'ai dit. J'apprécie votre compagnie.

Gêné, il a haussé les épaules.

-Je vous l'assure, ai-je poursuivi, encouragée par son air incertain. Ces derniers jours, votre présence et vos conseils m'ont... manqué.

Je ne savais pas que j'étais capable de cela face au professeur Rogue. Pendant un instant, j'ai presque regretté ce que j'ai dit, pas sûre que sa réaction serait bonne, mais il a détourné le regard un instant, s'est éclairci la voix, et a fini par rétorquer :