Soy Luna 3

Chapitre 17

P.D.V Ambre

??? ( d'une voix douce ) : Ambre réveille toi.

J'ouvre les yeux et je découvre Simon, je m'étais endormi sur lui, je me recule d'un bond et me lève. Je recule apeurée, je n'ai jamais été aussi faible.

Luna ( inquiète ) : Ambre tu veux que j'appelle un médecin ?

Moi ( paniquant ) : Je...Je...

Delfina ( anxieuse ) : Ambre !? Tu devrais t'asseoir tu es toute pâle.

Moi ( peureuse ) : Pourquoi je me suis réveillée sur Simon !!!!

Simon ( inquiet ) : Tu était fatigué et j'étais une sorte d'oreiller, je ne voulais pas te faire peur...

Moi ( soulagée ) : Non mais j'ai eu peur que...que...Enfin ce n'est pas important.

Emilia ( me prenant dans les bras ) : Tout les garçons ne sont pas comme Benicio ne t'inquiète pas Ambre. Simon est quelqu'un de bien.

En effet je n'avais rien dit mais une fois que je m'étais reposé j'avais retrouvé mes esprits et toutes les émotions ont repris le dessus. Maintenant je suis terrifié rien qu'a l'idée de me retrouver endormi sur un garçon alors je n'ose même pas imaginer quand je me retrouverai seul avec l'un d'eux...

Le médecin ( venant vers nous ) : Bonsoir vous êtes bien là pour Matteo Balsano ?

Luna ( se levant inquiète ) : Oui c'est nous, il va bien !!!???

Le médecin : C'est un peu compliqué...Il s'est réveillé mais son état empire nous ne savons pas ce qui peut produire cet effet, nous avons réparer ses côtes cassés, et sa jambe à été correctement réparé elle aussi, ses scans montrent que tout va bien mais son état empire comme je vous le dis alors j'ai besoin de savoir toutes les violences qu'il a subi.

Tout le monde se tourne vers moi étant donné que je suis la seule qui sait tout et pour une fois je n'en suis pas fière...

Moi : Et bien ils venaient le frappé toutes les heures souvent dans les côtes et les jambes...

Le médecin : Rien d'autre ???

Moi : Il s'est cogné de nombreuses fois la tête mais si vous n'avez rien vu...

Le médecin : Oui c'est ce qu'on a vérifié en premier à vrai dire. C'est tout ?

Je hoche la tête et il s'apprête à partir quand un souvenir me remonte.

Moi : Non attendez !!!

Il se retourne et tout le monde me regarde à nouveau.

Moi : Quand... Quand Benicio... M'emmenait pour...enfin voilà... Camila restait seule avec Matteo et quand je retournais dans la pièce il était inconscient ou alors totalement dans les vapes, des fois il ne se souvenait de rien...Il a peut être été drogué ou...violé...

Le médecin : Merci nous vous tiendrons au courant dés qu'on peut !

Moi  : Je sais que ce n'est surement pas possible mais il faut que je le vois ! J'ai besoin de lui...

Le médecin : Pas plus de 5 minutes alors. Chambre 47 !

Il s'en va et je prend Luna par le bras.

Luna ( me prenant dans les bras ) : Merci Ambre et désolé pour...Enfin tu m'a comprise...

Je lui souris et nous rentrons dans sa chambre, il est entouré de plusieurs machines, son visage est blanc, son regard fatigué, larmoyant et vitreux. Ses cheveux sont ébouriffés et même moi qui ai l'habitude de le voir maigre là ça me fait un choc.

Matteo ( nous remarquant ) : Ambre, Luna...

Sa voix est à peine audible, elle est très faible. Luna le prends dans ses bras et l'embrasse sur le front et la joue. Matteo souris à ce contact. Lutteo n'est pas si mauvais au final :)

Moi : On n'a que 5 minutes mais il faut que je te pose une question pas très joyeuse...

Il me regarde avec son éternel regard tendre même dans les situations les plus tristes.

Moi : Est ce que tu a été violé...?

Matteo : Non. Et je suis désolé de ne rien avoir pu faire pour toi...

Moi : Ce n'était surement pas à toi d'être désolé...

Nous le prenons dans les bras et Luna le couvre de baisers pendant 5 minutes, nous devons sortir et nous rejoignons les autres.

Simon ( s'approchant de moi ) : Je ne suis pas comme lui, tu peux me faire confiance, je ne te ferrais jamais de mal je t'aime beaucoup trop pour ça...

Je lui souris et il me prend dans ses bras, ça y est j'en suis sur je l'aime. Je l'embrasse et il ne me repousse pas, il demande accès à ma langue que j'accepte volontiers.

Simon ( rougissant ) : C'était...

Moi ( rougissant ) : Assez impressionnant...

On se détache et les autres nous acclame, j'avais complétement oublié leur présence pendant quelques secondes.