Chapitre 17

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J'avais réussi à tenir le coup, j'étais parti du bar le plus vite possible après avoir finis mon verre. Je me sentais seule en rentrant chez moi, en faite l'hôpital était le seul endroit où je ne me sentais pas seule. Alors je pris mes affaires et partis au Seattle Grace. Je m'allongea dans une salle de garde, puis me laissa emporter dans un sommeil profond. Un sommeil dont je fus extirper par le son de mon bipper. Je me leva, enfila ma blouse, et partis aux urgences. J'arriva devant un lit, où il y avait un homme allonger et un autre debout.

<< Quel est le problème ? demandais-je.

- Je fais une petite infection à cause d'une petite opération que j'ai subi à...

- A Hong Kong ! Mon taré de frère a obtenu une intervention et est aller se faire charcuter à Hong Kong ! dit l'homme debout. Qui voudrait s'infliger ça ?

- Les nabots comme moi ! Les gens trop petits, seuls et désespérés ! Je me suis fais allongé les jambes, je ne trouvais pas de chirurgien ici qui acceptait de le faire.

- C'est un truc de barbare ! s'exclama le frère du patient. Ils lui ont cassé les jambes et ensuite ils lui ont vissé une sorte d'appareil de torture de chaque côté.

- Oui, c'est pour séparer les os, les étirés. C'est une procédure très controversé, personnellement je ne la pratique pas. Je peux jeter un coup d'oeil ? >>


Le patient hocha la tête, je posa mon dossier, et souleva le drap. Oh mon dieu ! Je crois que je n'avais jamais vu ça auparavant. Il avait deux trou en dessous du genou, avec des broches planté dedans, son tibas était presque entièrement ouvert avec un mécanisme qui écartait les os, tout cela rempli de sang... J'étais...horrifié.

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Mark me rejoint dans la chambre de mon patient pour lui parler de l'intervention.

<< L'infection s'étend, elle a pénétré très profondément, ce qui veut dire qu'on va devoir retirer les broches et les tiges, dis-je.

- Et tout nettoyer, éliminer les os et les tissues nécroser, termina Mark.

- Mes cinq centimètres en plus alors ?! >>


On a essayé d'expliquer tant bien que mal au patient qu'il avait de la chance d'avoir encore des jambes, que l'infection n'était pas monté jusqu'au coeur...Rien n'y fait, il continuait de se plaindre de perdre ses cinq centimètres en plus. Son frère essaya de le raisonner mais, ils commencèrent à s'engeuler. J'avais vraiment peur qu'il refuse l'intervention, mais il accepta contre toute attente.

Après avoir déjeuner, je vis Mark parler avec une femme, je me rapprocha...Qu'est ce qu'elle fait la ?! Je m'approcha lentement.

<< Carolyn ?!

- Margot ?! >>


La femme se retourna avec un grand sourire, puis elle me prit dans ses bras.

<< Qu'est-ce que fais Carolyn Sheperd à Seattle ? demandais-je en souriant.

- Je le droit de venir voir mon fils, non ? répondit-elle en rigolant. La question est plus, qu'est ce que TOI tu fais à Seattle ? Je te croyais à Washington, en train de révolution le monde de la médecine !

- Je sais que je n'ai pas donné de nouvelle, je suis vraiment désolé. J'ai été renvoyée de Washington...

- Renvoyée ?! Toi ?! Margot Sloan ?!

- Disons que le chef de la chirurgie n'était rien d'autre qu'un homophobe...>>


En voyant la détresse dans mon regard, Carolyn me repris dans ses bras. J'avais du mal à parler de Washington pour l'instant. Mark qui était restée à côté, me caressa doucement le bras et me lança un sourire réconfortant.

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On venait de commencer l'opération, et c'était vraiment horrible. La peau était nécrosé de partout, les broches avaient été enfoncés au marteau, on aurait dit...

<< Du hachie parmentier ! dit Mark en lisant dans mes pensées.

- C'est pour cela que je ne pratique jamais cette procédure, tu vis pendant des mois avec les jambes cassées. Tu souffres comme un damné. Les gens sont fous tout ça pour quelques centimètres.

- Supplice et tourment contre un peu de plaisir...Je comprend ça ! dit-il rêveur, surement entrain de penser à Lexie.

- Si c'est aussi terrible il faut arrêter de coucher...De faire...Ce que vous faite Dr. Sloan.

- Oui, mais c'est le contraire du supplice quand je le fais, ce que je fais, c'est génial ! C'est le pied ! Et si vous aviez pas aussi peur de vous ramasser Dr. Sloan, vous pourriez vivre la même chose. >>


Je leva la tête, Mark avait son petit sourire moqueur, je crois qu'il ne comprenait pas. J'étais comme lui avant, je marchais la tête haute, et puis, il y a eu Washington, ça m'a enlevé au moins deux centimètres. Ensuite Callie est partie, ça m'en a encore enlever deux ou trois, j'ai rapetiser. Alors j'ai peur de souffrir, parce que là une autre échec personnelle m'emputerais carrément les deux jambes. J'aurais espérer que Mark comprenne ça mais, ce n'était pas le bon endroit, ni le bon moment.

La nuit tombée, et l'opération terminée, on partit voir notre patient qui venait de se réveiller. Je lui dis que l'intervention c'était bien passée, mais que nous avons dû enlever un demi centimètre d'os. Le patient, bien sur, s'énerva, mais son frère le calma et bizarre il accepta le fait qu'il soit plus petit qu'avant. Après avoir bouclé mes dossiers, je proposa à Mark de sortir boire un verre.

<< Non, je peux pas, je suis pris ce soir, me dit-il.

- D'accord. >>


Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent alors, et Lexie apparue toute souriante. Mark sortie, mais s'arrêta et se retourna.

<< Marche la tête haute.

- Quoi ?

- Marche la tête haute, Mini-Sloan. >>


Les portes de l'ascenseur se refermèrent. J'inspira un grand coup et répéta pour moi-même, marche la tête haute, marche la tête haute Margot !  

Sloan's AnatomyWhere stories live. Discover now